Le samedi 21 juin, j’avais fait la grasse matinée. J’ai pensé à toi dès le réveil. Quand je me suis levée, je suis allée à la cuisine et j’ai constaté que des trèfles poussaient dans l’une de mes plantes que je continuais à arroser malgré un desséchement plus qu’avancé. J’avais trouvé cet événement particulièrement symbolique. C’était une lueur d’espoir pour moi. J’avais même écrit un petit texte ici pour en parler et j'avais choisi pour titre une phrase extraite d'une des chansons que tu m'avais fait découvrir la veille. Je pensais que tu allais passer lire mon blog et j'avais envie de laisser cette trace de toi ici, pour que tu voies que j'avais pensé à toi.
J’ai continué à penser à toi pendant la journée. Le soir, je suis allée à Cannes avec D.K. pour manger au restaurant avec sa mère. Ensuite, nous sommes allés tous les trois profiter des concerts de la fête de la musique. J’ai à nouveau pris conscience que je ne tournais pas rond. Toute la soirée, il m’était impossible d’arrêter de penser à toi. J’étais avec D.K. et sa mère mais mes pensées étaient avec toi. Je me demandais ce que tu faisais, si tu pensais à moi et ce qu’aurait pu être cette soirée en ta compagnie. J’écoutais chaque chanson en me disant que celle-ci ou celle-là aurait pu te plaire. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai compris que tu me manquais, tout simplement. Mon état était donc encore plus "grave" que je ne l’imaginais. C’était quasiment certain : je voyais en toi autre chose qu’un ami. Le repas et la conversation MSN de la veille me l’avaient déjà largement confirmé, mais cela devenait de plus en plus évident. Je dis que je voyais en toi autre chose qu’un ami...Je me demande pourquoi je dis ça, pourquoi j’ai peur des mots. Je sentais que j’étais amoureuse de toi, que je t’aimais. On dirait que je n’osais pas l’écrire ce soir, tout comme je n’osais pas me l’avouer à l’époque. Il me restait quelques réticences, je retenais encore mes sentiments. Disons que j’attendais d’être certaine que c’était réciproque pour me laisser aller complètement, car j’avais peur d’être rejetée. La veille, tu m’avais dit que tu voulais être seul, mais je croyais déceler de l’amour dans ton regard. Le vendredi 20 juin, je m’accrochais au fait que tu voulais être seul car j’étais encore "raisonnable" et j’étais presque prête à accepter le fait qu’on ne soit qu’amis. Le samedi 21 juin, je m’accrochais à ce que j’avais lu dans tes yeux et j’avais envie d’envoyer balader ma raison et suivre mon cœur.
Quand nous sommes rentrés de la fête de la musique, j’ai immédiatement allumé mon ordinateur car j’espérais te trouver sur MSN. Tu n’y étais pas. J’étais déçue de devoir aller me coucher sans t’avoir parlé.
J’étais loin de me douter de ce qui arriverait à peine 24 heures après...