Le dimanche 29 juin, après le barbecue de la veille, tu étais dans mes pensées toute la journée. D.K. et moi avions passé l’après-midi chez ma grand-mère. Ma mère, mon oncle et ma tante étaient là également. Nous avions mangé le gâteau que tu m’avais donné la veille. Je trouvais cela très amusant car ma famille disait : "Oh, il est gentil ton collègue de t’avoir donné ce gâteau !" :-) S’ils savaient ! :-) Evidemment, en mangeant ton gâteau, je ne pouvais que penser à toi encore plus ! J’avais besoin d’avoir un contact avec toi, tu me manquais trop !

J’avais réussi à t’appeler trois fois dans la journée, en me cachant plus ou moins. J’avais besoin de t’entendre car j’étais très angoissée. Depuis la veille, je n’arrêtais pas de me dire que tu allais être découragé par ma situation et j’avais peur que tu te lasses. En t’appelant, je voulais te prouver ma détermination à te faire une place dans ma vie, même s’il y avait encore à ce moment-là des obstacles évidents, le premier étant le fait que je vivais avec D.K.. J’avais envie de te rassurer sur mes intentions. J’avais aussi besoin que tu me rassures, et entendre ta voix suffisait à ce que mes angoisses se dissipent comme par magie. J’en étais certaine : tu m’aimais. C’était vraiment un sentiment merveilleux de me sentir autant aimée.

Après cette journée sans te voir, je n’avais qu’une hâte : retourner au travail le lendemain, avec l’espoir de trouver un moment pour nous isoler et nous retrouver un peu tous les deux au cours de la journée.