Ce soir, j’ai un peu de temps devant moi, je mets mes musiques préférées en fond sonore, je bois mon vrai thé et me voilà prête à écrire :-)

J’ai eu une fin de semaine assez mouvementée. La journée de vendredi au boulot a été très pénible. Nous devions faire une livraison à un client et comme d’habitude dans ce genre de cas, c’est l’urgence absolue et plus rien d’autre ne compte. Mon chef est venu me voir à 18h30 et m’a demandé : "Tu peux venir bosser samedi ?". J’ai répondu non. Il a insisté : "Dimanche alors ?". J’ai maintenu mon refus. Il a cru que je me moquais de lui, et je lui ai encore répété non, d’un calme olympien. Il est parti en riant jaune, et m’a dit que ce n’était plus "comme avant", sous-entendu plus comme en 2005, 2006 voire 2007, époque à laquelle je n’hésitais pas à bosser tard le soir (ou même la nuit), les week-ends et les jours fériés si nécessaire et à partir en déplacements quand il le voulait. Je lui ai répondu avec le même sang-froid qu’effectivement, ce n’était plus comme avant. Les deux collègues qui ont assisté à la scène m’ont félicitée et m’ont dit que j’avais "des couilles" mais que cela allait sérieusement compromettre la possibilité d’obtenir une augmentation cette année :-) Je m’en fiche un peu, je refuse que le travail envahisse toute ma vie (et je bosse quand même dix heures par jour, cinq jours par semaine). Depuis mon long arrêt maladie, je me sens étrangère à toute cette agitation qui règne au boulot. Tout le monde s’affaire, se stresse...Tout ça pour quoi ? Est-ce que la Terre s’arrêtera de tourner parce qu’une livraison n’a pas eu lieu ? Certainement pas...Bref, après mon refus, j’ai quand même dû assister à un long meeting qui m’a fait rentrer chez moi à 20h30 (étant debout depuis 6h45 le matin, et fatiguée de devoir utiliser mon bras toute la journée, j’ai trouvé cette journée interminable). De plus, ayant refusé de venir travailler pendant le week-end, cela m’a quand même obligée à ramener deux PC portables chez moi, un pour consulter mes mails et l’autre pour lancer des tests (vous voyez, j’y mets quand même de la bonne volonté malgré tout). Vendredi soir, épuisée par ma longue journée, j’ai donc dû travailler encore. Samedi  matin, j’ai sacrifié la grasse matinée que j’avais prévue pour vérifier les résultats des tests. J’ai envoyé mon rapport vers 14h, donc on peut dire que ces tests m’ont quand même pourri une partie du week-end. Je me suis sentie vraiment agressée par la présence de ces PC de boulot. Je n’étais pas sereine car ces PC symbolisaient mon travail, cet envahisseur indésirable. Je n’avais qu’une envie : les voir disparaître au plus vite ! Pour couronner le tout, j’ai eu un problème de connection Internet tout le week-end. Malheureusement, selon mon fournisseur, je vais devoir attendre entre deux et trois semaines pour récupérer une connection, c’est un vrai cauchemar...Plus d’ADSL, est-ce que vous imaginez le calvaire ? :-( (mais comment faisait-on avant ???) Samedi, j’ai donc dû attendre que mes tests soient terminés pour récupérer ma carte SIM du boulot et me connecter avec une de nos clés 3G pour envoyer mon rapport et aller sur mes sites préférés...Heureusement que j’avais cette solution de secours, car je n’aurais pas tenu un week-end complet sans connection, d’autant plus que je n’ai plus de télé à la maison !

Dimanche, j’ai passé la journée à Nice. J’en ai profité pour récupérer mon PC portable et le ramener chez moi. Comme je n’avais pas de PC chez moi depuis ma séparation avec D.K., j’avais pris l’habitude de prendre mon PC de boulot tous les soirs avec moi. Cela m’oblige à traîner un sac bien trop lourd pour moi dans l’état actuel des choses. C’est également très embêtant car mon PC de boulot a un clavier QWERTY qui rend toute activité d’écriture pénible (et même si j’ai un clavier USB AZERTY, c’est assez peu pratique de le brancher au PC portable...). Tous ces désagréments sont de l’histoire ancienne. J’ai mon PC adoré à la maison : il a un clavier AZERTY, un écran plus grand et de meilleurs haut-parleurs que mon PC de boulot ! Je vais pouvoir regarder "Dexter" dans de bonnes conditions (euh, sans connection Internet, ça va être dur malheureusement...je dépends complètement de la disponibilité de ma carte SIM du boulot, que je dois souvent laisser là-bas car je lance des tests la nuit :-( ) 

A part ça, j’ai la crève depuis dimanche (c’était un week-end bien merdique quand même...). J’ai très mal à la gorge et cela m’a même empêchée de dormir dans la nuit de dimanche à lundi. J’ai froid, j’ai mal partout et je commence à être enrhumée. Je voulais prendre rendez-vous chez mon médecin au plus vite mais il doit y avoir tellement de gens malades que je n’ai réussi à avoir un rendez-vous que mardi soir à 19h15. J’ai le temps de me décomposer d’ici là ! Comme je suis bien crevée, j’ai juste fait ma demi-heure d’exercices de kinésithérapie ce soir et j’ai abandonné l’idée de faire mes quelques kilomètres de vélo d’appartement.

Je vous laisse pour aller prendre ma douche du soir, ça va me faire du bien, et après, je me cache sous mon pyjama de mémère et sous mes couettes pour me réchauffer ! Je dois être en forme demain, car j’ai mon entretien annuel avec mon chef. Je ne sais pas encore quelle attitude je vais adopter durant cet entretien, mais je vais essayer de rester fidèle à mes convictions. Euh, ceci dit, il faudrait que j’évite de lui citer Sénèque ou Spinoza :-)