Décidément, je n'ai pas énormément de sujets de conversation en ce moment. Pour le boulot, c'est encore et toujours en attente. J'ai vraiment l'impression que ma perception du temps n'est pas du tout la même que celle des entreprises.

Pour vous donner un exemple, au mois de juin, j'ai passé quatre entretiens dans une boîte qui semblait très intéressée par moi. Je rencontre le chef de service. L'entretien se passe bien et il me dit que je dois maintenant convaincre la DRH. Je rencontre donc la DRH, le contact passe très bien. Quelques jours après, mes bonnes impressions concernant mes deux premiers entretiens sont confirmées. Je suis convoquée pour deux entretiens supplémentaires : l'un avec le chef de service, qui cette fois va me faire une présentation détaillée des activités de son service et l'autre avec un commercial britannique chargé de vérifier que je parle bien anglais. Là encore, tout se passe pour le mieux. Le commercial trouve que j'ai un excellent accent, il me félicite...Le chef de service ne tarit pas d'éloges à mon égard. Il me dit d'ailleurs qu'il attend à présent l'accord des services financiers, qui sont dirigés par la maison mère aux Etats-Unis, pour confirmer mon embauche, qu'il espère concrétiser mi-juillet. Je me dis que tout cela est trop beau pour être vrai. Et ma réserve légendaire (que certains attribuent à du pessimisme) était largement justifiée. Quelques jours passent. N'ayant pas de nouvelles, je recontacte la DRH. Elle m'informe que le recrutement est finalement repoussé d'un mois. Je suis évidemment dégoûtée mais je me dis qu'après tout, je dois rester motivée et je dois continuer à les relancer régulièrement. Fin juillet, une fois le délai d'un mois écoulé, je contacte à nouveau la DRH pour avoir des nouvelles de la situation. Rien n'a bougé, la maison mère n'a toujours pas donné l'accord pour une embauche. Mi-août, je la contacte à nouveau. Elle me dit que tout avance au ralenti à cause des vacances. Je lui dis donc que je la recontacterai prochainement. Lundi, un mois étant passé depuis ma dernière relance, je décide donc de rappeler la DRH. Je suis surprise. Une femme me répond mais ce n'est pas celle que j'ai rencontrée ! Je lui demande donc si je peux parler à la personne que j'ai rencontrée. Elle me répond qu'elle ne travaille plus pour eux et qu'elle est sa remplaçante. J'ai l'impression qu'on essaie de jouer avec mes nerfs ! J'explique donc à la nouvelle DRH que j'ai passé des entretiens en juin et que je voudrais savoir si le recrutement va être possible. Elle semble au courant de ma candidature et me répond que les chiffres de la société sont bons, mais que malheureusement, pour l'instant, les fonds pour une éventuelle embauche n'ont pas été débloqués. Elle ajoute qu'elle est assez pessimiste à ce sujet et qu'elle pense que la situation ne risque de se débloquer que le trimestre prochain. En gros, j'ai passé des entretiens en juin 2005 et je dois attendre janvier 2006 pour avoir une réponse ! Je me demande si la procédure est aussi longue quand ils veulent licencier quelqu'un !

Bref, tout ça pour dire que j'en ai un peu marre de passer mon temps à relancer tout le monde...En dehors de ce poste pour lequel je suis en attente depuis maintenant plus de 3 mois, j'attends aussi une réponse pour un autre poste d'ici mi-octobre. Je reste plutôt méfiante, car j'ai passé mon entretien mi-août et au départ, j'aurais dû avoir la réponse cette semaine. Mais le chef de service m'a recontactée pour me dire qu'il a repoussé son recrutement d'un mois...

Début janvier, je n'aurai même plus droit à mes indemnités Assedic et je dois donc trouver de toute urgence un boulot ! Si je ne trouve rien (je ne préfère même pas y penser !), je risque de nouveau de me retrouver au RMI...C'est vraiment frustrant de me dire que j'ai eu mes diplômes il y a trois ans et que je n'ai réussi à travailler que 8 mois dans mon domaine. Je vais quand même bien finir par y arriver, vous croyez pas ?