Jeudi dernier, ma mère s’est cogné le pied gauche dans une porte. Le petit orteil a immédiatement gonflé et de gros hématomes sont sortis. Vendredi matin, ma mère est allée faire ses courses comme si de rien n’était malgré tout, perchée sur ses hauts talons...Ben oui, dans la famille, on ne sort pas avec moins de 10 centimètres de talons sous les pieds, alors pied enflé ou pas, ma mère n’a pas voulu abandonner ses bonnes habitudes, aussi inappropriées soient elles en de telles circonstances. Pour la petite histoire, il avait neigé à Nice en 1984, et ma mère était à mon avis la seule personne de la ville à refuser de mettre autre chose que des chaussures à talons malgré la neige. Quand la neige a laissé place au verglas, elle s’était d’ailleurs étalée comme une crêpe en m’accompagnant à l’école. Bref...Quand ma mère est rentrée des courses, j’ai trouvé son pied anormalement gonflé et j’ai essayé de la convaincre d’aller voir un médecin. Après de nombreux efforts, j’ai réussi à la persuader d’aller aux urgences à la clinique Saint George dans l’après-midi. Avant même d’avoir vu un médecin, ma mère commençait à péter un câble en s’imaginant déjà plâtrée. Moi, je restais calme, et je me disais que si la fracture touchait juste une phalange du petit orteil, on ne serait pas obligé de la plâtrer...mais je ne suis pas médecin, et surtout, je n’ai pas le pouvoir de voir les os à travers la peau...Aller aux urgences était donc la solution la plus raisonnable.
A 14h, je suis allée chez la kiné pour ma séance de torture quotidienne, puis ma mère est venue me rejoindre à 15h à la fin de la séance, toujours perchée sur ses "échasses". La kiné a voulu regarder son pied et comme les hématomes étaient assez importants, elle nous a confirmé qu’il était préférable d’aller voir un médecin. A 15h donc, ma mère et moi avons fait un bon bout de trajet à pieds sous une chaleur caniculaire pour aller à l’arrêt du bus qui devait nous conduire à la clinique. Pour ne pas avoir l’air d’être la personne à soigner, je n’avais pas mis ma bande pour soutenir mon bras, je ne voulais pas qu’il y ait de confusion...Nous sommes arrivées aux urgences vers 15h45, et ma mère a été admise une demi-heure plus tard. On lui a fait passer une radio et évidemment, le petit orteil est cassé. Le médecin des urgences lui a mis une bande élastique autocollante pour réaliser une syndactylie (c’est le mot savant pour dire qu’on attache deux doigts ensemble pour faire une attelle naturelle). Le médecin a également conseillé à ma mère de voir un orthopédiste...Ca tombe bien, on en connaît justement un, le mien ! Nous sommes reparties des urgences vers 17h45, avec une ordonnance pour consulter un orthopédiste ainsi qu’une prescription pour des calmants à base de dérivés de morphine pour soulager la douleur...les mêmes que ceux que j’avais dû arrêter début août à cause des effets secondaires. C’est fou ça, elle a juste une minuscule fracture sur un des plus petits os du corps, et on lui prescrit les mêmes calmants qu’à moi, et dans les mêmes quantités. Je commence à comprendre pourquoi je trouvais ces calmants si peu efficaces sur mes douleurs. A mon avis, les doses prescrites devaient être largement inférieures à mon besoin. Mais c’était un mal pour un bien, car même à faibles doses, ce médicament me mettait dans un état minable...
A la sortie des urgences, ma mère et moi avons repris deux bus pour rentrer à la maison. Nous sommes arrivées un peu avant 19h. Comme à mon habitude, dès que je fais trop d’efforts, j’ai tendance à gonfler. Ca n’a pas loupé, j’ai eu mal au bras tout le week-end. Je trouve néanmoins la situation presque comique. J’ai le bras droit cassé (enfin, il est presque consolidé mais inutilisable, cela revient donc au même) et ma mère a un orteil du pied gauche cassé. On habite au 5ème étage sans ascenseur. Je ne peux pas aller faire les courses, à moins de faire des micro-courses quotidiennes étant donné que je n’ai qu’un bras valide et ma mère ne peut pas y aller non plus car elle a du mal à marcher. Quelle belle équipe ! Je crois que mon chirurgien va bien halluciner quand il va voir débarquer ma mère en consultation la semaine prochaine. Il faudrait qu’il nous fasse une carte de fidélité (j’imagine bien une carte avec des tampons représentant une main pour moi et un pied pour ma mère) ou un tarif "famille" ! :-) Aujourd’hui, ma kiné m’a demandé des nouvelles de ma mère et elle n’en revenait pas que l’orteil soit cassé. Elle trouve cela incroyable que ma mère ait réussi à marcher avec ses talons hauts toute la journée de vendredi malgré la fracture. Je l’ai "rassurée" en lui disant que ma mère a été contrainte d’abandonner ses "échasses" depuis car elle n’arrive même plus à enfiler ses chaussures tellement son pied est enflé. Enfin bon, ne nous plaignons pas, elle a échappé au plâtre, c’est déjà bien !
Sur ces bonnes paroles, je vous abandonne pour aller dîner. Bonne soirée à tous !
Commentaires :
Re:
Ca se lit peut-être comme une petite nouvelle, mais je suis loin d’avoir la plume de nouvellistes comme Maupassant malheureusement ! Merci de ton passage en tout cas :-)
stp tu pourrais me dir un peu les mouvements que ta kiné te fait faire ca pourrait m'aider , moi j'ai eu une fracture du poignet en meme periode que toi en tombant c'etais une fracture deplacée mais la reduction a ete faite orthopediquement donc sans broches. j'ai fait des seances de kiné mais apres une douzaine de seances le kiné se contentais des ultrasons et des electrostimulations et ne mobilisais jamais ma main mnt j'ai arreter et je fais ca a la maison. mais mon poignet parrais bien evoluer . il ne me reste plus qu'a recuperer plus de mobilité pour ma main, sinon pas de complications .
Re:
Bonjour,
Moi, j’ai commencé la kinésithérapie le 11 août et j’ai 5 séances par semaine. En fait, le lundi, le mercredi et le vendredi, on "force" et le mardi et le jeudi sont censées être des séances plus douces. Comme je n’ai pas juste le poignet à rééduquer mais aussi la main et le coude, les séances durent entre 45 minutes et une heure.
La première partie de la séance consiste en des exercices de mobilisation active et passive. Pour la mobilisation passive du poignet, la kiné tire doucement sur la main pour décoller le radius et le cubitus des os du carpe. Cela permet d’éviter les frottements des os entre eux et de rendre les exercices un peu moins douloureux. Une fois ce décollement réalisé, elle appuie dans un sens puis dans l’autre pour faire travailler la flexion et l’extension. Ce sont les exercices les plus douloureux car la kiné force bien pour gagner le plus de mobilité, et comme les muscles n’ont pas servi depuis des mois, la main et l’avant-bras sont douloureux. Pour la mobilisation active du poignet, la kiné bloque ma main avec la sienne, pour faire résistance, et je dois moi-même pousser au maximum pour obtenir la flexion et l’extension. Pour les doigts, la kiné me fait utiliser de petits appareils permettant de travailler la flexion et l’extension. Pour le coude, comme j’ai récupéré environ 85% de ma mobilité en mobilisation active, on ne travaille plus trop en mobilisation passive et on fait le même genre d’exercices que pour le poignet en mobilisation active : la kiné applique sa main sur l’avant-bras pour jouer le rôle de résistance et je dois pousser pour étendre le bras. Concernant le travail musculaire, il est pour l’instant limité car mon algodystrophie crée des douleurs dans tout le bras et je ne peux absolument pas faire d’efforts. Je soulève 200 grammes assez péniblement...
Pour la deuxième partie de la séance, j’ai droit à un massage de tout le bras avec une crème neutre ou une crème décongestionnante ainsi qu’à l’électrostimulation et aux poches de froid pendant 15 à 20 minutes.
Pour le moment, la mobilité de mon poignet est encore très limitée. A vue de nez, je pense être à 45 degrés en extension et 30 degrés en flexion, mais c’est très variable d’un jour à l’autre, ça peut s’enraidir, encore à cause de l’algodystrophie. Concernant les mouvements de rotation, ils sont très limités aussi, mais je ne me fais pas de souci, car le chirurgien m’a dit que c’était le plus dur à récupérer. Les doigts, eux, sont très douloureux car il y a de l’œdème (encore une des joies de l’algodystrophie), donc cela limite aussi mes progrès, car je ne peux pas utiliser ma main normalement au quotidien à cause de ça.
J’espère que tu retrouveras rapidement ta mobilité complète. Pour mon cas, je vois bien que je ne pourrais absolument pas me passer de mes séances quotidiennes (mais j’avais une fracture très importante, ceci explique peut-être cela), donc je suis un peu surprise que tu aies déjà arrêté la kinésithérapie. Je pense qu’en faisant des exercices seul chez soi, on risque de prendre de mauvaises positions, ou carrément de compenser en déplaçant le coude ou l’épaule (je m’en rends compte très souvent quand la kiné me fait des remarques lors de mes exercices). Enfin bon, chaque cas est différent, mon chirurgien pense que je serai bien pour la fin de l’année 2009, donc je vais avoir encore un bon paquet de séances de kinésithérapie d’ici là !
A bientôt
CyCy
Re:
merci d'avoir pris le temps de repondre a mes questions en details.
j'ai decidé d'arreter la kiné parceque le kiné se contentait de me faire 10 minutes d'electrostimulation suivie de 5 minutes d'ultrasons, pas de mobilisation du poignet meme si mon poignet parrait bien recuperer et que je n'ai ni oedeme ni douleurs importante , seulement l enraidissement qui perssiste et qui demanderais un travail de mobilisation et des massages , donc mes seances durait a peu pres un quart d'heure et c'est tout. alors j'ai decider de faire les exercices moi meme.je precise que je suis du maroc et pas en france.
pour toi qui as encore des oedemes et de la douleur ca doit etre atroce de forcer sur la mobilité, ca demande beaucoup de courage.pense a prendre de la vitamine C peut etre que ca peu aider un peu a combattre l'algodistrophie et l'oedeme.
j'espere que le processus de guerison s'accellerera pour toi, et que bientot ca sera du passé.
a bientot et encore merci.
Incroyable Mais Vrai!
Bonjour C-C-!
Ton histoire est vraiment drôle! Et vraiment très bien écrite! Aucune faute d'orthographe, c'est un exploit étant donné les horreurs que l'on voit toujours et partout! J'ai ri quand tu as parlé de ta pauvre mère qui s'était étalée "comme une crêpe" et j'ai ri quand tu as parlé de la carte de fidélité avec les tampons représentant une main et un pied! :-D
Quant à ta mère... que dire??!... je reste bouche bée et je suis tout simplement en totale admiration devant son courage, que dis-je?! Devant son invulnérabilité! Et je sais de quoi je parle, pour mon plus grand malheur :-( ...
Comment suis-je tombée sur ton histoire? Eh bien je me suis cogné le petit orteil du pied gauche avant-hier, vendredi 09 octobre, et j'ai voulu faire une recherche sur internet à ce sujet. Mais tiens-toi bien, chère C-C-, ce n'était pas la première fois que cela m'arrivait mais la énième fois! Cela fait longtemps que j'ai cessé de compter! Réfléchissons... la première fois, j'étais adolescente, au milieu des années 90, j'avais lancé une vanne à mon père et il m'a poursuivie pour m'attrapper et ce fut là que je me cognai le petit orteil contre le pied du canapé. Je me rappelle d'une autre fois où, toujours chez mes parents, je m'étais cogné le pied contre celui du copain de mon frère! Faut le faire! Quelques années plus tard, je suis allée à la fac pendant quelques jours avec une pantoufle au pied gauche et une chaussure au pied droit, tout pour attirer les plus beaux gosses de la fac :-)! La première fois que je suis allée à l'hopital pour mon orteil maudit, j'en suis ressortie en pleurant :'-[ Le médecin m'a tout simplement accueillie comme si j'étais une demeurée: "_Comment vous êtes-vous fait ça?" "_Je me suis cogné contre le canapé." "_Pourquoi?" "_???" "_Vous courriez ou vous marchiez?" "_??? Je courrais." "_Pourquoi courriez-vous?" "_???" "_Et pourquoi êtes-vous venue? Vous n'avez qu'à porter des chaussures de sécurité à la maison!!!"
Puis sur ces bonnes paroles, il quitta la pièce en me laissant avec l'infirmière qui l'assistait et ce fut là que mes larmes longtemps et durement retenues se libérèrent parce qu'il m'avait prise pour une idiote et m'avait clairement fait comprendre que je lui faisais perdre son temps. La gentille infirmière m'a proposé un mouchoir et elle me dit: "vous n'êtes pas la première qu'il fait pleurer." Et je suis sortie sans qu'il me prodigue aucun soin ni me prescrive aucun médicament!
La seconde fois que je suis allée à l'hopital, cette fois-ci, on m'a fait une radio. Le médecin (plus humain celui-là! Enfin, si l'on veut?) a examiné la radio puis il s'est absenté un moment. Quand il revînt, il s'agenouilla devant moi, me prit délicatement le pied, le regarda et tout à coup, hop! Il me prit l'orteil blessé entre ses doigts et le retourna fort et vite. J'ai poussé un AÏEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!! Et j'entendis un CRAC! En fait, le médecin avait remis l'os en place sans prévenir pour éviter que je m'angoisse! Depuis ce fameux jour et à chaque fois que je me cogne le petit orteil du pied gauche ( TOUJOURS le même! :'-( Pourquoi moi??? :'-0 ), je crois que presque tous les membres de ma famille ont essayé de remettre l'os en place mais malheureusement, jamais, au GRAND jamais du premier coup :''''-(
Je dois préciser que toutes ces nombreuses fois, je ne me suis jamais cassé l'orteil, du moins, je le pense (?) Je ne sais pas si mon orteil est fracturé, ou luxé. Aucune idée! En fait, à l'hopital, on ne m'a jamais dit ce que j'avais (c'est déplorable). A chaque fois, j'ai toujours un mal de chien, mon pied tout entier est enflé, je ne peux pas poser le pied par terre, je saute à pieds joints, je ne peux même pas mettre de pantoufle les premiers jours et toi, chère C-C-, tu nous racontes que ta mère a réussi à mettre un orteil cassé dans des chaussures à talons hauts, qu'elle est allée faire des courses, qu'elle est venue te rejoindre chez la kiné et qu'elle a fait un "bon bout de trajet à pieds" pour aller à l'arrêt du bus!!??? Avoue-le, ta mère est Wonder Woman! Je te demande pardon de te dire ceci mais il faut vraiment que je le vois pour le croire!
J'ai quitté la maison de mes parents quand je me suis mariée, en 2000. Donc, cela doit faire environ une dizaine d'années que je me cogne le même petit orteil du même pied, à raison de deux ou trois fois par an. Donc, j'ai dû me cogner une vingtaine de fois. Toujours le pied gauche, je ne me suis jamais cogné le pied droit??? Une malédiction plane sur moi depuis que j'ai commis un crime atroce dans une de mes vies antérieures... lol
En 2007, j'ai accouché de mon deuxième enfant. Après être sortie de l'hopital, je suis allée me reposer chez mes parents car j'avais le ventre et le dos en feu, j'avais l'impression qu'un rouleau compresseur m'était passé dessus. Le soir de mon arrivée chez mes parents, je m'apprêtais à aller me coucher, lorsque soudain, je me cognai le pied contre l'appareil de musculation de mon petit frère chéri dont il ne s'était jamais servi et qui encombrait la chambre d'amis! Dieu seul sait à quel point j'ai adoré mon p'tit frère à ce moment là! Non seulement, je souffrais des suites de mon accouchement et en plus, il était écrit que mon orteil adoré me fasse souffrir aussi! Je suis allée à l'hopital (moi aussi, je devrais avoir une carte de fidélité!) et là, une douce et gentille infirmière m'a fait, pour la première fois de ma vie, une syndactylie. Elle me dit que la prochaine fois ( parce que je lui ai dit que je savais qu'il y aurait d'autres fois!) je n'aurais pas besoin d'aller à l'hopital et que pourrais faire ce soin moi-même! J'aime cette femme rien que pour cela!
En 2008, j'ai eu la chance d'aller en vacances en famille, au Maroc. Nous sommes aller à la plage de Tanger, j'étais enceinte de deux mois, de mon troisième enfant. Moi, qui, d'habitude, ai des grossesses idylliques, j'ai vomi 5 fois de suite ce matin là au lever. Puis j'ai vomi en descendant de voiture, une fois arrivée à la plage. Je n'étais vraiment pas dans mon assiette ce jour là, mais je ne pouvais pas rester à la maison car j'adore nager. Assise sur le sable, j'admirais mon mari et les enfants qui s'amusaient pendant que je virais au vert. Je mourrais d'envie de les rejoindre dans l'eau malgré les nausées. Alors, je n'ai pas resisté à l'appel de la mer et j'y suis allée! Je tenais la main de mon fils, lorsqu'une vague vînt nous fouetter le dos et nous fit courrir, tellement elle était forte! Dans notre course, je me suis cogné le fameux orteil contre le pied de mon fils! Je vous jure devant Dieu que tout ce que je vous raconte est vrai! J'ai des témoins! Je suis sortie de l'eau en me disant que j'aurais mieux fait de rester sur le sable, plutôt, à la maison, que dis-je?! En France!!! Et mon mari me proposa de me remettre l'os en place. Je refusai sur le champ parce que 1: cela fait horriblement mal et 2: j'étais sûre qu'il n'y arriverait pas du premier coup! Mais mon chéri a insisté tant et si bien que je finis par accepter. A chaque fois qu'il s'apprêtait à "opérer", je fermais les yeux et dès qu'il me touchait le pied, je m'écriais: "NON!!!" J'aurais voulu mourir! Après lui avoir dit non 10 fois, il me retourna l'orteil et réussi à le remettre en place du premier coup! HOURRA! Je n'aurais pas dû douter que mon mari avait des doigts de fées! Et je suis retournée dans l'eau! Sans mon fils!
Cette année, le 23 février, je me suis réveillée avec des contractions. Mon troisième enfant nous annonçait son arrivée dans notre famille. Mon mari m'emmena à l'hopital. On me fit allonger sur un lit pour écouter les battements du coeur de mon bébé et lorsque l'on me dit de me relever pour aller en salle d'accouchement, je me suis cogné l'orteil contre le dossier du lit!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je me suis rendue dans l'autre salle en boitant! Et je mis mon enfant au monde avec un pied tout enflé! Heureusement, la péridurale a atténué la douleur de mon orteil, mais bizzarement, n'a eu aucun effet sur les contractions!
Et la dernière fois, c'était vendredi dernier. Je me rendais dans la salle de bains et je me suis cogné le pied dans l'embrasure de la porte. J'ai entendu un CRAC horrible qui a dépassé tous les autres! Je vous écris en ce moment même avec un bandage au pied!
Voilà presque toutes les fois où je me suis cogné l'orteil.
Hé ho?! Y a quelqu'un?? Réveillez-vous! C'est fini! Et, qui sait? (Moi, je sais!) Nous nous retrouverons pour les prochaines aventures de l'orteil de Loulou!
LiliLou
Jsuis aussi adepte des talons, ton récit m'a fait sourire!
Bonne nuit