Je sais que tu passeras lire mon blog ce week-end. Tu auras donc au moins une petite pensée pour moi à ce moment-là. Tu viens ici pour connaître "mon état d’esprit" et "ce qui me touche". En plus, tu trouves que j’écris bien, même si mon éloquence m’aide à me dérober quand je ne sais pas quoi te répondre, depuis que j’ai peur de te parler...et cela a le don de t’exaspérer...Tu sais bien que je ne parle pas de tout ici, et surtout pas de ce qui me préoccupe le plus, sauf aujourd’hui. Oui, aujourd’hui, je vais parler de toi, pour la première fois. Oh, ne t’inquiète pas, je ne donnerai pas de détails, je ne citerai même pas tes initiales, personne ne pourra te reconnaître.
Nous nous connaissions depuis presque 2 ans, mais ce n’est qu’en juin que nous nous sommes vraiment rencontrés. De mail en mail, de conversation en conversation sur MSN, de SMS en SMS, quelque chose de bizarre est apparu entre nous. Tu penses à moi, je pense à toi, je te manque quand on ne se parle pas, tu me manques quand on ne se parle pas. Qu’est-il en train de nous arriver ?
Jeudi 5 juin...Dimanche 3 août...Nous sommes hors du temps, comme perdus dans un monde parallèle où il n’y a que nous.
Tu es celui à qui je fais une confiance absolue.
Tu me fais rire.
Tu m’encourages.
Tu me tires vers le haut.
Tu me soutiens.
Tu es positif.
Tu "attends simplement d’être éveillé et émerveillé par la vie, de découvrir, partager, aimer" (je t’avais dit que je citerai cette phrase sur ce blog, c’est chose faite).
Tu es altruiste.
Tu es attentionné.
Tu es tendre.
Tu es enthousiaste.
Tu me trouves exceptionnelle.
Et en plus...
Tu m’aimes.
En dehors de notre monde parallèle, je fais souffrir quelqu’un qui m’aime aussi et qui a tout compris depuis bien longtemps. Je me sens coupable, je n’aime pas faire du mal, je n’aime pas voir quelqu’un pleurer pour moi. Le mal est fait, et mon sentiment de culpabilité n’y changera rien.
Aujourd’hui, samedi 18 octobre, je tourne en rond, je ne sais plus où j’en suis, je pense et repense encore et encore, la confusion l’a de nouveau emporté. Je fais des courses...Je cuisine pour faire passer le temps plus vite...Avoir l’esprit occupé, oui, c’est ça qu’il me faut...Je regarde la mer, je reste les yeux dans le vague...Je téléphone...J’écris...Je m’en tire bien, il est presque 19 heures, cela fait 13 heures que je suis debout, et la journée a été bien remplie. Ce soir, je sais déjà que je vais m’endormir devant la télé, avec le PC allumé, MSN en route (si, si, je t’assure, je suis connectée très souvent à MSN). Pendant ces quelques heures de sommeil, mon esprit trouvera un peu de repos, je vais enfin arrêter de penser...jusqu'à demain...