Après ma période "Dr House" et "Dexter", il fallait bien que je passe à autre chose puisque j’ai épuisé mes réserves d’épisodes. Je me suis donc rabattue sur des dessins animés japonais. J’ai commencé par "Max et compagnie". Cette série traite des aventures de Max, un lycéen doté de pouvoirs paranormaux hérités de sa mère décédée. Le père de Max tient à ce que lui et ses deux sœurs, elles aussi dotées de pouvoirs, n’utilisent pas la magie en public, car cela les a déjà obligés à déménager fréquemment. Au début de la série, Max et sa famille arrivent justement dans une nouvelle ville suite à un déménagement. Max y rencontre deux jeunes filles de son âge : Sabrina, une brune rebelle et introvertie, et sa meilleure amie Pamela, une blonde très démonstrative. Pamela tombe rapidement amoureuse de Max, elle ne cesse de le poursuivre, de l’appeler "chéri", de lui préparer ses repas...Max, lui, craque pour Sabrina, qui est tantôt froide avec lui en public, tantôt beaucoup plus douce et séductrice en dehors du lycée. Mais Max n’ose pas repousser complètement Pamela malgré ses sentiments pour Sabrina. Il faut dire que sa situation est difficile, puisque les deux jeunes filles sont amies, et il risque dans tous les cas de blesser l’une ou l’autre. La série tourne donc autour du triangle amoureux composé de Max, Sabrina et Pamela et autour des pouvoirs de Max et de ses sœurs, ce qui donne lieu à des scènes parfois cocasses.
Je regardais cette série quand j’avais une dizaine d’années et je l’adorais (forcément, c’est une série de gonzesses !). Fin 2007, j’avais eu le bonheur de trouver l’intégralité de la série en DVD, en version française. Comme mes DVD sont chez moi et que je suis actuellement en convalescence chez ma mère, j’ai fouillé sur internet pour retrouver cette série et visionner quelques épisodes. Il se trouve que j’ai réussi à dénicher la série en version originale sous-titrée. Je savais que la version française avait été fortement censurée : de nombreuses scènes ont été coupées, car elles n’étaient pas adaptées à un jeune public. Mais je ne m’attendais pas à de telles différences. Dans l’un des épisodes que j’ai regardé en version japonaise sous-titrée, Max est soupçonné d’avoir eu des relations sexuelles avec Pamela, une nuit où elle était allée chez lui et où ils avaient juste discuté. Dans la version française, toute référence au sexe est absente de la série ! En tout cas, je trouve très amusant de voir cette série en version originale, car cela me rappelle mes nombreux voyages au Japon de 2006.
Une autre de mes séries préférées est "Cynthia ou le rythme de la vie". Le personnage principal de la série est Cynthia. La GRS est sa passion et elle souhaite devenir un jour aussi forte que son idole, Diliana Georguieva (j’ai longtemps cru que cette Diliana n’existait pas mais il se trouve que c’était effectivement une grande championne de GRS au milieu des années 80. De nombreuses vidéos de ses prestations sont d'ailleurs disponibles sur You Tube). Au début de la série, Cynthia est loin d’être au niveau. Elle est notamment en concurrence avec Deborah, une élève de son lycée un peu plus âgée qu’elle et surtout beaucoup plus expérimentée en GRS. Mais Cynthia s’améliore au fil des épisodes et sa relation d’amitié et de rivalité avec Deborah permet aux deux jeunes filles de se surpasser dans leurs efforts. Les deux jeunes filles sont également en concurrence sur le plan amoureux : elles sont toutes deux amoureuses de Willy, un champion de gymnastique qui fréquente le même lycée qu’elles et qui ne se rend pas vraiment compte qu’elles sont amoureuses de lui. Il hésitera longuement entre les deux jeunes filles à la fin de la série. Un autre personnage important de la série est Frédéric, voisin et ami d’enfance de Cynthia. Il est passionné de musique rock et veut devenir une star. En attendant le succès, il compose notamment les musiques pour les enchaînements de GRS de Cynthia. Frédéric est fou amoureux de Cynthia mais elle est bien trop occupée à penser à son Willy pour s’en rendre compte. A la fin de la série, Frédéric avoue son amour à Cynthia. Cynthia, elle, déclare sa flamme à Willy, et Deborah en fait de même. Willy finit par choisir entre ses deux prétendantes et révèle ses sentiments à Cynthia. Les dernières minutes de la série nous projettent quelques années plus tard et on apprend que Cynthia est devenue la star mondiale de la GRS. Tout est bien qui finit bien !
Tout comme "Max et compagnie", je regardais cette série quand j’avais une dizaine d’années et je suis contente d’avoir pu revoir l’intégralité des épisodes sur internet, en version française (c’est bien dommage d’ailleurs, je trouve ça très marrant d’entendre les personnages parler japonais, avec toutes ces intonations si particulières). J’ai une anecdote amusante concernant la GRS. En fait, quand j’avais vu cette série à l’époque, cela m’avait donné envie de faire de la GRS. Cela commençait bien, j’avais le même prénom que l’héroïne de la série :-) J’avais commencé à "m’entraîner" dans ma chambre. J’ai débuté avec les exercices au ballon et au cerceau, puis j’ai demandé à ma mère de me fabriquer un ruban car c’était l’engin qui m’attirait le plus. J’avais fini par m’acheter un vrai ruban de compétition de 6 mètres de long avec mes économies (je crois qu’il m’avait quand même coûté 200 francs, ce n’est pas rien !) : il était en satin bleu roi, et j’étais fascinée de constater à quel point il était plus maniable que le ruban que ma mère m’avait fabriqué. Vous devez vous demander pourquoi je m’entraînais dans ma chambre et pas en club. La raison est toute bête. J’étais en pleine puberté, j’étais déjà "formée", et j’étais un peu plus grande et surtout beaucoup plus grosse que les gamines de mon âge. J’étais loin d’être obèse, mais j’avais quelques kilos en trop, que j’ai rapidement perdus quelques années plus tard. Ces quelques kilos superflus me traumatisaient depuis la visite médicale de l’école au CM2 car la personne qui m’avait pesée m’avait dit que j’avais fait "une grimpette de poids" par rapport à l’année précédente. Ces mots anodins m’avaient fait prendre conscience de mon corps, et surtout du fait que j’étais bien différente de la plupart de mes camarades qui étaient petites, maigrichonnes et plates comme des planches à pain. J’ai commencé à avoir honte de mon corps et je ne voulais pas qu’on voie que j’avais de la poitrine (j’essayais de la cacher tant bien que mal). Dans ces conditions, il était hors de question que je m’inscrive en club pour faire de la GRS, car j’aurais été obligée de porter un justaucorps devant plein de gens, et cette idée m’était insupportable. Du coup, je suis restée dans ma chambre pour faire de la GRS, et ma seule vraie activité physique était le volley-ball, que j’ai pratiqué pendant de nombreuses années, en dehors de ma chambre cette fois :-) J’ai regretté de ne pas avoir fait de la GRS en club pour des motifs aussi stupides que la honte de mon corps. En effet, en 5ème, il se trouve qu’en cours d’EPS, notre prof nous avait fait faire de la GRS. Je me souviens très bien du premier cours. Elle avait mis de la musique et nous devions faire des enchaînements avec un ballon. J’étais ravie, cela faisait plus de deux ans que je faisais ça dans ma chambre ! Ma prof de sport était venue me demander si je faisais de la GRS en club car elle me trouvait particulièrement douée ! C’est vrai que j’étais souple (certaines filles mettent des années avant de réussir à faire le grand écart, alors que c’est "naturel" pour moi, j’ai réussi la première fois où j’ai essayé !) et agile. Bref, maintenant j’ai 30 ans, et même si ça ne me gênerait pas d’être en justaucorps devant des gens, je doute qu’un club accepte de prendre une vieille comme moi :-)
Vous ne trouvez pas que je m’égare ? Moi si ! Je parlais de dessins animés japonais et je me retrouve à raconter n’importe quoi sur une gamine hyperlaxe qui a peur d’être boudinée dans son justaucorps ! Il est temps de recentrer le débat ! Après "Max et compagnie" et "Cynthia ou le rythme de la vie", j’ai découvert par hasard sur internet un dessin animé japonais intitulé "Fruits basket". L’héroïne de la série est Tohru Honda, une lycéenne qui vit seule sous une tente après la mort de sa mère. Yuki Sôma, un garçon de sa classe, découvre un jour que sa camarade vit dans une tente, sur les terres de sa famille. Il finit par lui proposer de l’héberger. Tohru emménage alors avec Yuki, Kyô et Shiguré Sôma. En échange de leur hospitalité, elle fait le ménage et la cuisine. Très rapidement, elle apprend le lourd secret des Sôma : ses membres sont victimes d'une malédiction et ils se transforment en l'un des douze animaux du zodiaque chinois, plus le chat, lorsqu'une personne du sexe opposé les enlace. Ils redeviennent humains au bout d’un temps plus ou moins long, mais ils sont entièrement nus quand ils reprennent forme humaine ! Je n’ai regardé que quelques épisodes pour l’instant mais je trouve cette série assez amusante, surtout quand Yuki (qui se transforme en rat) et Kyô (qui se transforme en chat) se disputent !
En conclusion, je me rends bien compte que mes occupations de motarde convalescente et insomniaque sont de plus en plus délirantes...Il est plus que temps que je puisse refaire du sport et des pâtisseries ! :-)
Commentaires :
stupidchick
Je te souhaite aussi un bon retablissement.