Cette semaine, quelques petits événements m’ont donné une confiance toute nouvelle dans l’avenir.

Mercredi 1er avril, après plusieurs semaines d’attente, nous avons eu la liste officielle des personnes concernées par le plan social qui touche l’entreprise dans laquelle je travaille. Il se trouve qu’en février 2008, un stagiaire avait rejoint mon équipe et j’avais réussi à le faire embaucher en août 2008. Nous bossons tous les deux sur les mêmes projets et nous sommes toujours débordés. En décembre 2008, on nous a annoncé le plan social et comme mon jeune collègue faisait partie des derniers arrivés, il était bien sûr dans la liste des personnes licenciées. Je commençais à stresser en me disant que j’allais me retrouver toute seule pour faire le boulot de deux personnes, car je constate chaque jour que même à deux, on ne s’en sort pas. Mais, sans rentrer dans les détails, le plan social  a apporté son lot de rebondissements. Il se trouve que quelques personnes de mon groupe se sont portées volontaires pour quitter l’entreprise, ce qui a permis de sauver mon ex-stagiaire et jeune ingénieur débutant. Cette nouvelle m’a véritablement réjouie et j’envisage les mois à venir beaucoup plus sereinement. Parmi les autres bonnes nouvelles concernant ce plan social, il y a également eu le sauvetage de dernière minute de Skippy, qui aurait dû lui aussi partir. Je ne bosse pas directement avec lui et son sauvetage ne m’impacte donc pas, mais je suis très contente pour lui. Malgré tout, je n’arrive pas à être pleinement heureuse de ces sauvetages inespérés car d’autres collègues que j’apprécie sont touchés par ce plan social et ce sera dur de les voir quitter l’entreprise bientôt. Je suis partagée entre la joie pour ceux qui restent et la peine pour ceux qui partent.

Vendredi 3 avril, un autre événement m’a donné le sourire. Un de mes collègues m’a annoncé une double bonne nouvelle le concernant. Il semblait tellement ravi que son bonheur était communicatif.

Parfois, la vie réserve de bonnes surprises. On ne s’y attend pas, on perd espoir et finalement, un événement positif arrive quand on n'y croyait plus. Cela me donne envie de garder courage et de croire que l’avenir peut être meilleur. Je ne peux m’empêcher de repenser à cet article que j’avais écrit il y a quelques mois. J’ai l’impression que ce qui s’est passé cette semaine me fait le même effet que lorsque j’ai découvert ces fameux trèfles dans ma plante morte. Je suis certaine que dans les pires situations, il y a toujours une lueur d’espoir. A moi de trouver la lueur et de la transformer en flamme.