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Une longue convalescence en perspective

Hier matin, j’ai eu mon rendez-vous de contrôle avec mon chirurgien. On m’a d’abord fait faire une radio. Ensuite, la consultation a commencé. Le chirugien a regardé les radios : il n’a rien vu d’anormal et tout semble en bonne voie. Comme je tiens à vous apporter des preuves de ce que je raconte, voilà une photo de ma radio :

Mmmmm, qu’il est beau mon squelette ! ;-)

Le chirurgien m’a néanmoins répété qu’il s’agissait d’une "très grosse fracture" puisque tout s’était cassé (le poignet, le radius, le cubitus) et que le cubitus était sorti. Il m’a expliqué qu’en général, en cas de fracture simple du poignet, on immobilise juste le poignet, mais que dans mon cas, on avait dû immobiliser aussi le coude pour éviter tout mouvement. Une de mes trois broches est une broche transversale qui permet également d’éviter tout mouvement du poignet. Le chirurgien est ensuite passé aux choses sérieuses : il a défait une partie des bandes et a découpé le reste. J’ai eu très mal au poignet dès le début de ces manipulations. Ensuite, il m’a aidée à retirer le bras de la coque en plâtre (il ne s’agit pas d’un plâtre complet mais d’une coque qui maintient le dessous du bras, de la main jusqu’à la moitié de l’humérus). J’étais soulagée d’avoir enfin le bras à l’air après trois semaines sous le plâtre mais j’ai rapidement déchanté. Mon bras a évidemment perdu tous ses muscles, et je le sens tout mou, comme s’il ne m’appartenait pas. Le chirurgien a retiré le pansement rempli de sang qui recouvrait mon poignet et j’ai enfin vu à quoi ressemblait ce qui reste de mon articulation. J’ai failli m’évanouir car je ne m’attendais pas à ça. Les broches sortent à trois endroits, et c’est vraiment effrayant, car elles sont très épaisses. Mon bras est une véritable quincaillerie...Le chirurgien a nettoyé autour des broches. Il m’a ensuite posé un pansement propre et m’a fait glisser le bras dans une "chaussette", ce qui a été particulièrement douloureux. Ensuite, il a fallu que je remette mon bras dans la même coque en plâtre. J’ai à nouveau eu très mal. Je n’ai pas réussi à bien remettre mon coude à son emplacement car mon bras était trop mou et que la douleur m’empêchait d’effectuer le bon mouvement. Le chirurgien m’a dit que j’avais mal parce que j’étais stressée. Je n’ai jamais entendu quelque chose d’aussi bête. Je crois que n’importe qui qui aurait trois clous dans le poignet se plaindrait d’avoir mal...Bref...J’ai vécu cette consultation comme une séance de torture. Une fois replâtrée et rebandée,  la consultation s’est poursuivie. Le chirurgien a décidé de prolonger mon arrêt de travail jusqu’au samedi 1er août, date à laquelle il me retirera les broches. Je lui ai demandé comment cela se  passe. Il m’a dit qu’en général, on tire sur les broches (sous-entendu sans anesthésie !), mais que comme je suis un peu stressée, on fera ça en chirurgie ambulatoire pour que je sois plus détendue. Euh, oui, en effet, je suis un peu stressée, je n’ai pas envie d’avoir mal...Concernant la rééducation, il m’a dit que cela nécessitera deux à trois mois. Tout cela me mène à début novembre. Je suis dégoûtée. J’étais ravie de commencer la moto, j’étais très motivée, et je vais souffrir pendant des mois pour avoir eu à peine quinze minutes de plaisir. C’est vraiment injuste, les choses n’auraient jamais dû si mal tourner, je n’en reviens pas d’avoir eu une telle malchance lors d’un premier cours. Je suis très triste de ne pas pouvoir continuer, et je regarde les motards avec un sentiment bizarre d’envie mêlé à la peur et à la déception de ne pas pouvoir poursuivre mon apprentissage.

Après la consultation, j’ai eu envie de faire un peu les magasins pour me changer les idées (je ne suis sortie que quatre fois en trois semaines, dont trois pour des consultations médicales...). J’ai trouvé deux robes très pratiques à enfiler avec mon plâtre ainsi qu’un pantalon. Je voulais également une paire de chaussures mais il n’y avait pas ma taille.

Quand je suis rentrée à la maison, j’ai pris un calmant à base de dérivés de morphine pour les douleurs, j’ai mangé rapidement et je suis allée me coucher, épuisée de ma matinée. Je me suis réveillée vers 17h30 et mon bras me faisait affreusement mal : j’avais très mal au niveau des broches depuis la manipulation du matin et aussi au reste du bras à cause du coude légèrement mal positionné dans la coque. La douleur était si forte que je commençais à me dire que j’allais encore finir aux urgences. Fort heureusement, vers 19h, la douleur a fini par se calmer.

On peut le dire, la journée d’hier n’a vraiment pas été de tout repos. Aujourd’hui, je suis restée à la maison et je me détends. Je suis contente que mon arrêt de travail soit prolongé car je ne vois pas comment j’aurais pu assurer dans de telles conditions.

Sur ce, je vous souhaite un bon dimanche et je retourne me reposer. A bientôt !

Ecrit par C-C, le Dimanche 12 Juillet 2009, 17:37 dans la rubrique Jour après jour.

Commentaires :

brigetjones30
brigetjones30
12-07-09 à 20:51

Oui les médecins ne vont pas de main morte. Allez ma belle battante, courage! Avant d'y aller la prochaine fois munis-toi d'une anti-douleur efficace! En prévision!!! Je souhaite aussi te faire un compliment car écrire comme tu écris dans ces conditions là...Correspondent à un triple Lutz et deux quatriples Axels en patinage!:-))) Avec mes respects chère "coton-tige"!-:)

Bri

Ps: Un moniteur à la con m'a fait tomber de cheval et je suis resté choquée, bleus partout, arrête de travail et j'en passe. Je suis remonté quand-même. Ailleurs et j'ai vaincu ma peur...Euh...Et un cheval de 600kg a vachement de ps. Dans son moteur. Laisse-toi le temps.