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Une vision de la vie

J’ai trouvé cette citation extraite du "De tranquillitate animi" ("De la tranquillité de l’âme") de Sénèque aujourd’hui en surfant sur le net :

"La déception est bien moins pénible quand on ne s’est point d’avance promis le succès."

Cette phrase est relativement sensée. On peut trouver plein d’exemples qui en démontrent l’exactitude, que ce soit dans le domaine des études, du travail, de l’amour ou de je ne sais quoi d’autre. Pourtant, cette idée me dérange profondément. Est-ce que cela signifie que pour ne pas être déçu dans la vie, on ne doit pas se fixer de hauts objectifs ? Est-ce que l’on doit être moins exigeant vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis des autres pour être heureux ? C’est complètement contraire à ma façon de voir la vie. Dans tous mes choix, toutes mes activités, toutes mes aspirations, je suis guidée par l’envie d’atteindre quelque chose de grand, de beau. Je ne dis pas que j’y parviens toujours, mais du moins je fais tout pour y arriver. La médiocrité ne m’intéresse pas. Effectivement, cette tendance au perfectionnisme peut être source de déceptions plus ou moins grandes parfois. Mais si l’on ne cherche pas à se dépasser, comment peut-on être satisfait de sa vie ? Comme l’a dit Sun Tzu :

"Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre."

Je préfère donc avoir des objectifs élevés quitte à prendre le risque d’être déçue si je ne les atteins pas que ne pas avoir d’objectifs du tout ! Tout le monde se fixe des objectifs à atteindre, la vie est ainsi faite. Cela permet de se projeter dans le futur, et se projeter dans le futur, c’est donner un sens à son présent. C’est ce qui nous donne la force de nous lever le matin, c’est ce qui rend notre passage sur Terre moins "absurde", au sens existentialiste du terme.

Je n’en reviens pas, je finis presque par philosopher ce soir, je perds ma légèreté légendaire pour vous abrutir avec des paragraphes dignes d’une dissertation d’un pauvre élève de terminale qui finit son devoir de philo à la hâte. J’ai honte de moi et je suis désolée de vous infliger ça :-)

Excellente nuit à tous et à très vite !

Ecrit par C-C, le Jeudi 19 Mars 2009, 03:45 dans la rubrique Jour après jour.

Commentaires :

osway
osway
19-03-09 à 17:21

Parlons on....

Parlons  on...

Je me tue à mettre des commentaires ,  pas toujours de bon goût, certes  je le reconnais.

Mais quand même ils sont là, et en retour  pas une seule invitation,  rien , même pas partager un Kinder Surprise  ou que sais je, ou un verre d'eau  , non rien.....

- Ou éventuellement une petite photo, 

-arrêtes, t'es lourd .....,Et puis son appareil  photo est cassé

- ah ouais , pas de bol

 - Ben en fait la philosophie c'est un peu comme le loto , c'est pas parce que tu lèves pour aller jouer que tu vas gagner , mais  si tu joues pas pas ben tu gagneras jamais

-c'est sûr avec une réflexion comme cela,t'es pas pret de la recontrer C-C......

-....


 
Anonyme
19-03-09 à 17:33

euh

rencontrer

 
diesirae01
diesirae01
19-03-09 à 22:51

"La déception est bien moins pénible quand on ne s’est point d’avance promis le succès."

J'ai un exemple précis qui me vient en tête : chaque année dans mon entreprise, beaucoup de mes collègues râlent parce qu'ils sont déçus de leurs évaluations, et non pas forcément eu une prime. De mon côté, au niveau professionnel, je me fixe un seul objectif : me sentir bien dans mon travail et m'appliquer à le faire de manière consciencieuse. Et comme chaque année, je vais à mon évaluation les mains dans les poches, un peu comme je l'ai fait au Bac. Je ne m'attends à rien. Résultat : j'ai eu une évaluation qui me satisfait et une prime. Et si je n'avais pas eu une bonne évaluation, je n'aurais pas été déçu. Il en va de même pour la prime. Ma seule priorité est la qualité de mon travail.

Certains de mes collègues, au contraire, eux, travaillent pour la reconnaissance et la gloire, les bonnes évaluations et les primes. Résultat : ils se sont promis le succès, et ils n'ont cessé de maugréer avec les résultats qu'ils ont obtenu. Quant à moi, je m'applique toujours à mon travail et je suis à l'aise dans mes basquettes du coup, je n'ai pas de risque d'être aigri.

Je pense que la citation de Sénèque est à prendre dans ce sens.

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