Aujourd’hui, je suis presque complètement aphone. J’ai une angine qui traîne depuis la fin du mois de décembre et le traitement n’a rien fait. Je vais sans doute être obligée de retourner chez le médecin. Même si je ne peux pas dire de conneries oralement, cela ne m’empêchera pas d’en écrire plein !
Cet après-midi, nous avons dégusté la galette des rois que j’ai faite hier. Elle était tout simplement DE-LI-CIEUSE ! Je n’hésiterais pas à en refaire la semaine prochaine !
Pour changer de sujet, je vais écrire à présent un texte très personnel, et je vais évidemment verrouiller les commentaires car je n’ai pas envie de lire les réactions de ceux qui passent par ce blog. Cher lecteur fidèle de ce blog, ce texte parle de toi, une fois de plus. J’ai beaucoup hésité avant de le publier, car j’avais peur de ce que tu allais encore penser de moi en le lisant. Tu ne souhaites plus aborder ce sujet avec moi, mais je me suis finalement dit que j’ai le droit d’en parler ici, puisque c’est "chez moi". N’hésite donc pas à quitter cette page si cela te met mal à l’aise et admire plutôt les photos de ma galette des rois...
Mardi soir, nous avons eu une conversation plus qu’houleuse. Tu as été très agressif. J’ai eu l’impression que la personne à qui je parlais était quelqu’un d’autre. Tu m’as demandé pardon le lendemain. Même si ça me rassure que tu admettes que tu n’as pas été très gentil avec moi, je me dis que de toute façon, tu penses absolument tout ce que tu as dit et ça me désole. Au cours de la conversation, tu m’as notamment dit que lors de nos 15 jours ensemble cet été, tu étais partagé entre le bonheur que cela t’apportait d’avoir trouvé ce que tu cherchais depuis longtemps, et la constatation que malgré tout, cela ne te donnait pas toute la plénitude que tu en attendais et que tu avais également l’impression que cela allait t’obliger à sacrifier une partie de ta liberté. Tu m’as dit que cette constatation t’a montré que je n’étais probablement pas "la bonne". Moi, ce que je crois, c’est que tu n’étais surtout pas prêt à recevoir "la bonne" dans ta vie et à recevoir de l’amour, tout simplement. C’est toi qui te ferme à l’amour, c’est toi qui a peur de souffrir encore, c’est toi qui a peur de toucher à nouveau au bonheur car tu crains de t’y habituer et d’être désemparé si tu le perds un jour. Réfléchis bien à ça en toute honnêteté. Si cela n’a pas marché, ce n’est pas parce que je ne suis pas "la bonne", c’est parce que tu as décidé que tu ne voulais pas que ça marche. Tu as commencé à donner et à recevoir, puis tu as pris peur car tu as trop reçu d’un coup et que tu préfères tout arrêter que prendre le risque de vivre une relation qui potentiellement te fera souffrir un jour si elle s’arrête. C’est tellement plus facile de tout arrêter que de se battre, de vivre à 100% et de lâcher prise. Tu ne veux pas être dépendant de quelqu’un pour ton bonheur, tu as constaté que tu perdais une petite partie de ton indépendance, et tu as tout gâché. Je comprends tes peurs, surtout depuis que je suis seule face à moi-même et que je prends le temps de réfléchir à tout cela. Je sais qu’elle t’a fait du mal, je sais qu’elle t’a détruit de l’intérieur, je sais que tu avais construit tes rêves et tes projets avec elle. Je sais aussi que ça prend du temps pour cicatriser ce genre de blessures. Mais je ne mérite pas de payer pour la souffrance qu’une autre t’a infligée.
Comment quelqu’un qui m’a apporté tant de bonheur peut à présent me faire autant de peine ? Susciter de l’indifférence après avoir suscité de l’amour est déjà difficile à vivre, mais susciter une telle agressivité et une telle méchanceté est encore plus dur à supporter. Je suis déçue, blessée, triste. Ce n’est pas surprenant, tu ne crois pas ?
Tu n’arrêtes pas de me demander de passer à autre chose. C’est un comble venant de toi ! Toi qui gâche ton présent à cause des souffrances de ton passé ! Quand j’étais avec toi, je regardais vers l’avenir, mais toi, tu étais encore bloqué dans le passé. Quand tu parles d’elle, je sens bien que la tristesse de cet échec et la déception d’avoir perdu la vie de famille qui t’était si chère sont encore bien présentes. Je comprends parfaitement cela. Mais dans de telles conditions, comment veux-tu même imaginer un seul instant que je puisse être "la bonne" avec qui tu envisageras l’avenir ? "La bonne", c’est d’ailleurs un bien grand mot. Tu sais bien que mes déceptions passées m’ont beaucoup changée. Je ne crois plus trop à ce concept du "bon" ou de la "bonne". Je crois plutôt qu’être "la bonne" personne, ça se construit au jour le jour, en s’adaptant l’un à l’autre au quotidien, en tentant d’évoluer ensemble dans la même direction. Rien n’est acquis dans une relation, et je me dis qu’être "le bon" ou "la bonne", c’est le fruit d’un vrai "travail" et d’une volonté réelle de s’investir à deux. Ce n’est certainement pas en 15 jours qu’on peut avoir la certitude absolue qu’une personne est "la bonne". Ce n’est pas non plus quand tout va bien qu’on peut avoir la certitude d’avoir trouvé "la bonne" personne. Je ne suis peut-être pas parfaite, mais j’étais prête à te soutenir dans les épreuves qui t’attendent dans les mois à venir. J’étais prête à partager beaucoup avec toi. Je ne pense pas retrouver de telles affinités avec un autre, et je ne pense pas non plus que tu les retrouveras avec une autre. Si c’est ça être "la bonne", et bien, j’en suis certaine, j’aurais pu l’être.
Si tu as lu ce texte, j’espère ne pas avoir suscité une fois de plus ton exaspération...En tout cas, quand j’écris, ça me soulage d’une certaine manière.
Je vous souhaite à tous une bonne fin de soirée ainsi qu’un bon début de semaine. A très bientôt...