Je reprends mes mauvaises habitudes. Je ne dors plus la nuit. Ce n’est pas volontaire, c’est juste que je ne trouve pas le sommeil. Alors je réfléchis. Je ne sais pas si je suis capable d’être très cohérente à cette heure tardive mais voilà ce que je me suis dit. Je me rends compte que le 26 juin et le 27 juin sont deux journées particulières dans notre relation, car finalement, à elles seules, elles résument entièrement ce que notre relation a été. De grandes doutes d’un côté, de grands sentiments amoureux de l’autre, et ce, dès le début. En août, quand tes doutes ont repris le dessus et que tu as voulu faire une pause dans notre relation, tu appelais ça "les montagnes russes". C’est vrai que cette expression correspond bien car je me rends compte qu’en quelques heures, tu pouvais passer d’un état tout feu tout flamme à un état de doutes relativement angoissant pour moi. Mais là où c’est surprenant, c’est que j’avais pensé que ces "montagnes russes" n’avaient commencé qu’en août. En réalité, elles ont commencé avant même le début de notre relation. Le vendredi 20 juin, tu me disais que tu n’étais pas prêt à être avec quelqu’un. Dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juin, tu me disais que tu me voulais, moi. Le mardi 24 juin et le mercredi 25 juin, tu n’avais qu’une idée en tête : passer quelques instants avec moi et m’embrasser. Le jeudi 26 juin, tu m’ignorais car tu n’étais plus sûr d’être prêt à vivre une nouvelle relation. Le vendredi 27 juin, dans l’après-midi, tu croyais ne pas être prêt à avoir quelqu’un dans ta vie, et à peine quelques heures après, tu devenais capable de me dire je t’aime pendant des heures. En résumant les choses de cette façon, froidement, en essayant d’être objective, je me dis que je n’ai peut-être pas voulu voir la vérité en face puisque tu as douté immédiatement, avant même qu’il se passe quoi que ce soit entre nous. Comment un homme qui pense ne pas être prêt à vivre une relation le vendredi 20 juin peut-il comme par magie devenir prêt le mardi 24 juin ? Comme je l’avais dit hier, après la merveilleuse soirée du 27 juin, "j’étais naïvement convaincue que ces instants si particuliers suffiraient à ce que tu n’aies plus jamais de doutes sur notre relation". D’ailleurs, au cours du mois de juillet, tu es resté apparemment relativement tout feu tout flamme, puis fin juillet et début août, les doutes ont repris le dessus. Qu’est-ce que ça m’apporte d’avoir pris conscience de cela, vas-tu me rétorquer ? Et bien, cela me prouve de façon indiscutable que je ne suis pas "responsable" de cette situation. Je pense avoir tout tenté pour te mettre en confiance. La plus belle preuve de ma volonté de faire réussir cette relation est d’avoir rapidement mis un terme à ma relation avec D.K., car je voulais arrêter de jouer sur plusieurs tableaux et être disponible pour toi. En dehors de cela, je veux bien admettre que j’ai de nombreux défauts, mais ils ne justifient pas le fait que notre relation se soit arrêtée, puisque tu doutais avant même le début de notre relation et avant même d’avoir conscience de mes défauts. Tu doutais de quoi ? De ta capacité à vivre une nouvelle relation. J’en reviens à ce que je te disais encore récemment dans cet article et au téléphone. Que ce soit moi ou une autre, la conclusion aurait été la même puisque tu n’étais pas prêt à reconnaître "la bonne" et à l’accueillir dans ta vie.
Un jour, en juillet, je t’ai dit : "tu as ramassé une pièce de un centime ! regarde le résultat !!!". Tu as répondu : "je me retrouve avec un trésor entre les mains !". Mercredi 14 janvier, quand nous avons parlé au téléphone, je pleurais et j’étais relativement virulente contre toi. Je t’ai dit si je ne me trompe pas : "t’es même pas fichu de reconnaître le bonheur quand il se présente dans ta vie". Aujourd’hui, je ne suis plus en colère. Mais cela me désole toujours autant de constater que tu n’as pas été en mesure de prendre conscience de la chance que tu avais, de la chance que nous avions, et du bonheur qui s’offrait à nous.
Sur ce, il serait peut-être temps que je tente de dormir...Je crois que je vais encore être fracassée au boulot dans quelques heures !