Le mercredi 2 juillet, mes craintes de la veille se sont envolées dès que nous nous sommes parlé sur MSN le matin. Je t’ai demandé si tu te sentais mieux que la veille et tu m’as répondu : "ouais, parce qu’il y a ce soir !!! et ce soir, TU ES A MOI !". Ouf ! Tu n’avais donc pas changé d’avis et tu attendais notre soirée avec impatience, tout comme moi !
A la fin de la journée, tu m’avais fait une petite surprise qui m’avait fait beaucoup plaisir. Tu avais envoyé un mail très sérieux pour le boulot dans lequel tu avais réussi à placer un message codé pour moi : les deux premières lettres de mon prénom, 270608 (la date du jour où nous nous sommes dit "je t’aime" pour la première fois) et les deux premières lettres de ton prénom. Je trouvais cette petite attention absolument adorable, d’ailleurs je t’adorais ! :-)
Vers 19h30, nous sommes partis du travail. Nous avions prévu d’aller manger à Nice. Nous sommes allés au parking du cours Saleya...et nous avons commencé à nous faire plein de bisous dans la voiture. Il faisait une chaleur à crever (normal, en début de mois de juillet !). Nous n’arrivions pas à nous détacher l’un de l’autre. Il y avait un peu de passage dans le parking mais nous ne nous en souciions pas vraiment. Nos bisous se sont transformés en caresses plus poussées pour la première fois...Vers 23h30, nous avons fini par prendre conscience que nous n’irions pas manger et nous avons décidé de rentrer vers Sophia-Antipolis...Nous sommes allés dans la Valmasque. Je guettais l’heure, il était très tard, et je commençais à me dire que mon excuse risquait de ne pas tenir la route, mais je n’arrivais pas à être raisonnable et à t’ordonner de me ramener chez moi. J’avais envie de rester avec toi, continuer à profiter de tes caresses et de tes baisers...
Vers 1h30, la raison l’a emporté et nous avons décidé qu’il fallait que tu me ramènes chez moi. Mais finalement, nous avons discuté dans la voiture pendant quasiment 1h30. La conversation a été plutôt difficile. Il y avait une certaine incompréhension. Je crois que je t’avais demandé si tu allais encore vouloir être avec moi le lendemain. Quand je parlais du lendemain, je parlais du vrai lendemain, jeudi 3 juillet. J’avais envie que tu me rassures et que tu me dises que tu ne changerais pas d’avis dans la nuit. Toi, tu avais compris le mot lendemain comme une notion à plus long terme, et tu me disais que tu ne pouvais pas me faire de promesses car rien n’est jamais sûr dans la vie. Tu m’as également dit qu’il allait arriver un moment où j’allais devoir faire un choix, parce qu’il était impossible que je vive deux relations en parallèle. Je t’ai dit que j’en étais consciente, et j’ai fini par te dire que je pensais que mon choix était déjà fait. Tu as compris que mon choix, c’était toi, et la petite incompréhension s’est dissipée. J’ai senti que tu étais heureux de ce que je venais de te dire, et cela me confortait dans ma décision.
Pendant notre conversation, D.K. m’a téléphoné plusieurs fois, il était inquiet, il se demandait où j’étais. J’avais fini par répondre à l’un de ses appels. Je lui ai dit que j’étais en voiture en bas et que je n’allais pas tarder à remonter. J’ai donc dû te laisser et aller assumer mon mensonge. J’ai expliqué à D.K. que tu étais invité au faux repas entre collègues qui m’avait servi de prétexte pour sortir, que c’était toi qui m’avait raccompagnée et que nous venions de passer 1h30 à discuter. Finalement, même dans mon mensonge, je gardais une certaine part d’honnêteté.
Quand je suis rentrée, je t’ai immédiatement envoyé un SMS :
"Je suis sûre de moi, c’est toi que j’aime aujourd’hui, demain et même plus...C’est trop dur de finir la nuit sans toi ! Tu me manques déjà ! Aime moi c’est tout ce que je veux !"
Voilà...Nous en étions à notre deuxième vrai rendez-vous, et dans ma tête, les choses devenaient de plus en plus claires et évidentes. Mon choix était fait. Je t’aimais, tu m’aimais et je n’avais pas besoin de plus pour être certaine que ce choix que je commençais à faire était bien le bon.