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Il y a sept mois jour pour jour (15)

Le vendredi 4 juillet, je suis arrivée au boulot à 9h mais tu n’étais pas encore là. Je t’ai immédiatement envoyé un mail pour te dire que j’avais passé une excellente soirée en ta compagnie, que ça changeait des nuits passées sur MSN et que je t’aimais ! Vers 9h30, tu m’as téléphoné. Tu étais en route vers le boulot. Nous avons discuté pendant tout ton trajet. Tu débordais de joie de notre nuit exceptionnelle ensemble, tout comme moi !

Quand tu es arrivé au boulot, tu t’es immédiatement connecté sur MSN et tu m’as répété plein de fois que tu m’aimais. Tu étais censé avoir une réunion à 11h, mais tu n’avais pas envie d’y aller et tu étais resté sur MSN pour discuter avec moi.

En début d’après-midi, tu m’as envoyé un SMS pour me dire que tu m’aimais. Je t’ai immédiatement répondu que cela tombait bien, car je t’aimais aussi :-) Tu t’es ensuite reconnecté sur MSN. Un détail de la conversation m’avait beaucoup plu. Tu m’avais dit que quand tu m’écrivais, tu avais "l’impression de me voir, et même de me sentir", "une sorte de mémoire olfactive". Comme je le disais hier, je suis moi aussi très sensible aux odeurs et ça me faisait énormément plaisir de constater qu’on se ressemblait sur ce point. Tu m’as aussi dit que tu étais fier d’être avec moi, même si notre relation n’était pas encore officielle. Je t’ai demandé dans l’unique but de te tester si tu voulais que cela devienne officiel. Tu m’as répondu : "du moment où la situation est plus claire de ton côté et que ça fait un moment que ça marche bien tous les deux, oui je trouve ça normal que ça devienne officiel, qu’on se cache plus". J’étais heureuse que tu sois fier d’être avec moi, que tu me trouves digne de toi et digne d’une vraie relation. Je me disais bien sûr que cette relation n’allait pas forcément être facile à gérer par rapport au boulot, mais j’avais confiance en toi, en nous. Pour moi, il était alors inconcevable que ces espoirs d’une belle relation ne se concrétisent pas. Tu étais fou amoureux de moi, j’étais folle amoureuse de toi, on s’entendait super bien, on était très complices. Cet amour était une telle évidence !

A la fin de la journée, tu étais débordé par le boulot et tu avais beaucoup de choses à finir avant d’avoir la chance de pouvoir partir en vacances pendant 2 semaines. Nous avons réussi à nous isoler pendant une vingtaine de minutes. Je me souviens en particulier d’une petite phrase que tu m’avais dite lors de ce petit moment ensemble, mais je n’ose pas l’écrire ici :-) Je me souviens également de tous les bisous que nous nous sommes faits. J’avais envie de m’imprégner de toi car je savais que pendant toute la première semaine de tes vacances, nous ne pourrions pas nous voir. Nous allions être obligés de patienter jusqu'à la semaine du 14 juillet pour nous retrouver. Je trouvais cette perspective relativement angoissante, car j’avais vraiment pris goût à toi, à tes bisous, à ta peau, à tes "je t’aime". Comment allais-je réussir à me contenter de coups de fil ou de conversations MSN jusqu'à la semaine du 14 juillet ? Tu n’étais pas encore en vacances et j’avais déjà hâte que tu reviennes !

Que d’évolutions en seulement deux semaines ! Nous étions passés du stade de collègues qui discutent toute la journée et toute la nuit sur MSN à celui d’amoureux transis qui ne peuvent pas se passer l’un de l’autre ! Je me souviens du grand sentiment de bien-être qui ne me quittait pas à cette période. Même si je savais que nous n’allions pas pouvoir nous voir pendant au moins 10 jours, j’étais HEUREUSE ! J’étais heureuse que tu m’aimes, mais j’étais également heureuse d’aimer quelqu’un aussi fort car je me sentais vivante.

Comme je te l’ai dit ce soir au téléphone, j’ai évidemment de la peine de t’avoir perdu. Je suis aussi en colère parfois, contre toi, et contre moi. Je m’en veux tellement de ne pas avoir réussi à te donner envie de me faire une place dans ta vie ! Je m’en veux tellement d’y avoir cru si fort, car ma peine aujourd’hui est à la mesure des espoirs immenses que j’avais placés dans ce début de relation ! Je t’en veux tellement de ne pas avoir vu que je suis une fille géniale, pleine de qualités...ou plutôt je t’en veux de l’avoir vu, mais de dire malgré tout que tu ne veux pas de moi dans ta vie, comme si tu attendais finalement "mieux" que moi ! Ne te rends-tu pas compte du trésor que tu perds ? Je t’en veux tellement d’avoir arrêté de croire en nous et de ne pas m’avoir laissé la moindre chance une fois que je me suis retrouvée réellement disponible pour toi ! Je t’en veux tellement d’avoir tiré un trait sur notre histoire comme si elle ne représentait rien pour toi, comme si tu étais presque blasé et habitué à vivre des moments aussi intenses ! A d’autres moments, j’ai envie de te remercier de m’avoir fait vivre ces moments et ressentir ces sentiments aussi forts. Ce soir, tous ces sentiments contradictoires se mélangent, je ne sais plus quoi penser, je pleure comme une madeleine. Je ne sais absolument pas à quoi ressembleront les semaines et les mois à venir. Je me pose beaucoup de questions sur ce que je veux faire de ma vie. Je me sens bloquée, je n’arrive pas à avancer. Je ne peux pas aller de l’avant car je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu as changé d’avis.

Au delà des considérations sentimentales, tu étais une présence rassurante dans ma vie. Tu me disais que tu serais toujours là pour moi, quoi qu’il arrive. Tu me manques.

Ecrit par C-C, le Mercredi 4 Février 2009, 23:33 dans la rubrique Jour après jour.