Le mercredi 9 juillet, j’ai eu une conversation avec D.K. avant de partir au boulot. Je lui ai en particulier demandé s’il se rendait compte que ça n’allait pas. Il m’avait dit que oui. Je lui avais demandé ce qu’il comptait faire. Il m’avait répondu que la situation le tétanisait et qu’il ne savait pas quoi faire. J’étais dans un sale état. J’étais triste de constater que je m’étais énormément investie dans cette relation avec D.K. et qu'elle se dégradait de jour en jour. J’étais avec lui, mais je me sentais infiniment seule. Je commençais aussi à en avoir sérieusement marre de devoir mentir et me cacher pour vivre ce début de relation avec toi, et j’étais désolée de t’imposer une telle situation et de ne pas pouvoir me consacrer à toi, alors que c’était ce dont j’avais envie.
Dès que je suis arrivée au boulot, je t’ai envoyé un mail pour te raconter ma conversation avec D.K.. Je t’ai également fait part de mon ressenti concernant notre relation : même si c’était dur d’être séparée de toi pendant quelques jours, cela me confirmait que je ne faisais que penser à toi. Cela me prouvait donc que j’avais de quoi être sûre de mes sentiments : je t’aimais vraiment très fort.
Après t’avoir envoyé ce mail, je t’ai aussi envoyé un SMS pour te dire que toutes mes pensées étaient pour toi et que je voulais te couvrir de bisous et de câlins.
Vers 18h, j’ai eu l’agréable surprise de recevoir un appel de toi. Cela faisait plusieurs jours que je n’avais pas entendu ta voix, et cela m’avait fait un bien fou de pouvoir te parler. Ce jour-là, j’étais en effet relativement mal pour plusieurs raisons : les contrariétés liées à D.K., le boulot, la santé...Et surtout, tu me manquais de plus en plus et je commençais à trouver le temps vraiment long sans toi, malgré nos nombreux SMS, mails et conversations MSN. Ton appel m’a aidée à recharger un peu les batteries avant de rentrer chez moi. Je précise qu’à cette période-là, j’étais toujours angoissée au moment de rentrer à la maison, car je savais que je risquais de me disputer avec D.K.. Ton soutien était la seule chose qui m’aidait à tenir dans ce contexte très difficile.
Le soir, j’étais fatiguée de ma journée et de mon manque de sommeil lié à nos longues conversations nocturnes sur MSN et j’avais donc un peu dormi. Je me suis ensuite connectée sur MSN, et nous avons parlé ensemble de 00h30 à 4h30 ! (une fois de plus, nous n’avions pas réussi à être raisonnables :-) ) Lors de notre conversation, nous avons à nouveau évoqué ma situation avec D.K.. Avec le recul, je ne sais pas comment tu as fait à tenir dans de telles circonstances. Dans la situation ou j’étais, il était normal que je te parle beaucoup de D.K. et de ma relation avec lui, mais je me dis que cela ne devait vraiment pas être agréable pour toi. Tu savais bien que la situation avec lui s’était dégradée au point que nous ne nous embrassions même plus. De ce côté-là, tu n’avais pas à t’inquiéter : tu étais le seul homme que je touchais ! Par contre, je pense que mes nombreuses réflexions et interrogations concernant ma relation avec lui ont dû être pesantes pour toi. Je trouve que tu as eu un courage et une patience exemplaires...
J’ai également évoqué tes nombreuses qualités, et notamment le fait que tu fasses tes confitures toi-même, comme tu me l’avais dit la veille. Je t’ai dit que tu étais l’homme parfait mais tu m’as dit que ce n’était pas le cas. Tu t’es lancé dans une liste de tes défauts : tu m’as dit que tu grinces des dents quand tu dors, que tu ronfles et que tu es odieux quand tu es malade, que tu es trop gentil et que tu devrais essayer d’être parfois plus "mordant"...Pour moi, cette liste était ridicule et je ne considérais pas ces éléments comme des défauts. Bref, je t’aimais follement, toi, tes dents qui grincent la nuit et tes ronflements quand tu es malade ! :-) Rien qu’avec ces conversations par MSN, je me sentais vraiment proche de toi. J’étais heureuse de te découvrir jour après jour, d’apprendre les petits détails constitutifs de ta personnalité, de tes goûts, de ta façon de vivre. Comme je le disais hier, plus je te découvrais, plus je trouvais en toi des choses qui me plaisaient.
Au cours de la conversation, nous nous sommes répété à de très nombreuses reprises que nous nous aimions, que je te manquais, que tu me manquais. Nous nous envoyions de messages manuscrits par MSN, écrits avec le touchpad du PC, pour nous dire "je t’aime" ou "I love you". Dans ces moments-là, la sérénité m’envahissait et j’oubliais bien vite tous les tracas qui me perturbaient.
Nous nous sommes aussi amusés à chercher sur Internet la signification de ton prénom et du mien. Il se trouve qu’en partant de l’un des descriptifs de mon prénom, il y avait un détail qui correspondait à mon fameux secret...Je t’ai donc dit que tu n’en étais pas loin. Au départ, tu ne comprenais absolument pas ce qu’il en était. Je t’ai dit : "mon secret est un truc impensable...d’ailleurs tu n’y penses pas ! et tu pars d’une idée fausse de moi, ce qui fait que tu ne vises pas là où est le secret...". Le miracle s’est alors produit, et tu as eu une idée de génie. Tu m’as posé LA bonne question, sur le ton de la plaisanterie...mais tu as vite compris que tu avais enfin trouvé le secret que tu cherchais depuis quelques jours !!! Tu n’en revenais pas ! Cette révélation te semblait effectivement incroyable !
Il était 4h30 quand nous avons coupé MSN pour aller nous coucher. J’étais contente que tu aies fini par trouver mon secret (cela justifiait l’heure tardive à laquelle nous allions encore nous coucher :-) ). J’avais hâte d’être au lendemain, pour pouvoir reparler de tout cela avec toi à tête reposée. Mine de rien, cette révélation était quelque chose de très important pour moi car il s’agissait d’un détail très personnel me concernant. J’étais néanmoins partagée entre le soulagement de t’avoir tout dit et l’angoisse d’un éventuel jugement négatif de ta part suite à cela.
La suite au prochain épisode ;-)