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Ma main gauche tenait à vous dire que...

Samedi matin, je suis allée à la clinique pour mon rendez-vous avec mon chirurgien. Je suis d’abord passée par le service radiologie pour faire une radio de contrôle. Le chirurgien m’a ensuite reçue. Il m’a posé quelques questions pour savoir comment je me portais. Je crois qu’il n’a même pas regardé ma radio. Ensuite, il s’est jeté sur mon bras droit pour défaire mes bandes. Je me suis immédiatement inquiétée et je lui ai demandé si j’allais avoir droit à une anesthésie pour le retrait des broches. Et là, c’est le coup de théâtre : pour lui, il était hors de question de me retirer les broches le jour même, mais au cours de la semaine suivante...Mon rendez-vous de samedi était pour lui une simple visite de contrôle. C’était loin d’être clair lorsqu’il m’avait reçue le 11 juillet. Je croyais presque qu’il plaisantait mais ce n’était pas le cas. Bref, la consultation se poursuit. Les bandes sont retirées, puis mon bras est sorti de sa coque en plâtre et le pansement protégeant mes broches est enlevé. Je jette vaguement un œil sur mon poignet mais je ne m’y attarde pas plus que ça : la vision des trois morceaux de broches qui en sortent me donne plutôt envie de détourner le regard. Le chirurgien nettoie autour des broches. Je suis "agréablement" surprise de constater que même si mon poignet me fait mal, je suis loin d’avoir des douleurs aussi atroces que celles que j’avais ressenties le 11 juillet. Néanmoins, j’ai quand même de quoi m’inquiéter pour la suite de ma convalescence. Le chirurgien me fait en effet plier le coude pour vérifier si tout va bien (il ne peut pas tester la mobilité de mon poignet puisqu’une broche transversale le bloque complètement) et étonnamment, ce n’est pas le coude qui me fait alors souffrir mais l’épaule, qui, selon le chirurgien, est douloureuse à cause du poids du plâtre. J’explique alors mon inquiétude à mon chirurgien, car je pensais justement être débarrassée de mon plâtre et de mes broches suite à cette consultation. Il m’a dit que si je le souhaitais, on pouvait laisser le bras hors du plâtre, ce qui permettrait de commencer à faire travailler mon coude d’ici le retrait des broches. Il m’a cependant expliqué que c’était dangereux pour mon poignet en cas de faux mouvement. J’ai donc accepté qu’il me remette ma coque en plâtre. J’ai eu mal au poignet quand il a fallu remettre le bras dans la coque. Le chirurgien m’a ensuite replacé des bandes propres, et me voilà dans le même état que quelques minutes auparavant : brochée et plâtrée !

Le chirurgien m’a ensuite demandé de passer à son cabinet lundi matin pour décider du jour d’intervention pour le retrait des broches. Il m’a dit que je pourrais choisir le créneau de mon choix dans la semaine. L’intervention se déroulera en ambulatoire, et apparemment sous anesthésie générale. Le chirugien m’a expliqué que suite au retrait des broches, je ne devais pas m’attendre à des miracles et que mon poignet serait raide. Il m’a également dit que j’aurais encore au minimum un mois d’arrêt de travail suite au retrait des broches car je serai dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit seule dans l’immédiat. Je suis repartie de ce rendez-vous pronfondément dépitée. J’espérais me débarasser des broches et du plâtre et l’idée de devoir passer quelques jours de plus avec ne me réjouissait guère...

Lundi matin, je suis allée au cabinet du chirurgien. J’ai expliqué à la secrétaire que je venais prendre rendez-vous pour un retrait de broches. Elle m’a fait patienter dans la salle d’attente, qui était bondée. J’ai halluciné de voir autant de patients pour seulement deux chirurgiens qui consultent dans ce cabinet (le troisième était en congés). La secrétaire est revenue me chercher au bout d’une grosse demi-heure. De nouveaux patients ne cessaient d’arriver et le téléphone de la secrétaire sonnait, sonnait, sonnait...(et encore, il faut préciser qu’il y a une secrétaire par chirurgien...je ne sais pas comment elles arrivent à travailler dans cette confusion permanente). Nous en sommes venues au but de ma visite : la prise de rendez-vous pour le retrait des broches. La secrétaire m’a proposé une intervention vendredi. Je suis sous le choc ! Vendredi ! Mais je craque complètement moi, je vais jamais patienter jusqu’à vendredi ! Put*** de m**** fait ch***, j’en ai r** le c** de cette salo***** de plâtre ! Oups pardon, je crois que je me suis égarée ! Je demande donc à la gentille secrétaire qui n’est pas responsable de mon "malheur" s’il n’y a aucune date disponible avant. L’agenda du chirurgien est ouvert devant elle et elle constate que non, c’est soit vendredi soit rien...Je vois d’ailleurs moi-même que l’agenda est effectivement complet de 8h à 19h, tous les jours, même au moment où les gens normaux déjeunent. Ce chirurgien serait-il un surhomme capable de planter et d’arracher des clous dans les membres des gens sans reprendre des forces de temps en temps ? Cela semble bien possible...Le rendez-vous est donc pris pour ce vendredi, à 12h30, à la clinique. Je dois être à jeun à partir de 7h. J’aurai une consultation avec l’anesthésiste avant le retrait des broches. Bref, c’est une vraie intervention...

Je suis bien embêtée par tout ça, j’en ai marre d’attendre, je suis aussi un peu stressée pour l’intervention. Il va falloir que je m’arme de patience. Encore et toujours...

Ecrit par C-C, le Mardi 4 Août 2009, 03:09 dans la rubrique Jour après jour.

Commentaires :

nicersatz
05-08-09 à 09:28

??????????

 
Anonyme
15-10-10 à 18:22

et ensuite ??