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Ain't no mountain high enough !

Hier, je suis allée chez moi en bus comme prévu, préparée psychologiquement à déplacer ma voiture. Il fallait absolument que j’y parvienne, je déteste échouer. Je crois que j’aurais préféré conduire en pleurant de douleur plutôt que reculer devant mon défi ! Je suis donc allée dans mon parking et l’ouverture du box a été un peu problématique car la porte métallique est relativement lourde. Je suis ensuite montée dans ma voiture. J’ai ajusté mon siège et mes rétroviseurs qui avaient été déréglés par D.K. quand il avait conduit ma voiture à la révision fin août. J’ai réussi à tourner la clé, enlever le frein à main avec ma main droite et à passer la première. Youpi ! J’ai ensuite dû affronter de nombreux obstacles avant de réussir à sortir de mon parking. Il y avait trois jardiniers juste devant la porte du parking. Ils étaient en train de tailler les plantes et ils avaient de grosses poubelles ainsi qu’un camion...J’aurais préféré avoir le champ un peu plus libre pour cette reprise de la conduite ! Cela a contribué à me stresser, j’avais les mains très moites et les jambes qui tremblaient. Je me sentais vraiment mal à l’aise au volant et j’avais presque l’impression que c’était la première fois que je conduisais. J’avais un peu peur de mal évaluer la largeur de ma voiture quand j’ai dû passer devant les jardiniers, mais j’ai réussi à les laisser tous en vie :-) Une fois sortie de ma résidence, je me suis arrêtée un instant pour mieux régler mes rétroviseurs et me calmer et j’ai pris la route. Objectif : parcourir les cinq kilomètres qui me séparent du boulot. Comme il était 15h, il y avait peu de monde sur la route. J’ai réussi à changer les vitesses sans trop de douleurs, mais le passage de la troisième à la seconde est quand même un peu plus difficile à réaliser que le reste, sans doute parce que cela sollicite mon cubitus encore fragile. Il faut aussi préciser qu’à Sophia-Antipolis, il y a de nombreux ronds-points, ce qui oblige à beaucoup tourner le volant, et c’est donc très fatigant à la fois pour mon poignet et pour mon biceps mou comme un chamallow. Arrivée au parking du boulot, il a fallu que je gare la voiture. Les manœuvres nécessitant de passer de la première à la marche arrière et inversement sont elles aussi un peu douloureuses. Le principal, c’est que mon objectif ait été atteint avec succès ! J’ai réussi à conduire pour la première fois depuis trois mois et demi ! J’ai eu un peu mal, mais beaucoup moins que je ne l’aurais imaginé ! J’ai profité de mon passage au boulot pour déposer mes feuilles d’arrêt maladie ainsi que d’autres documents. J’ai aussi discuté avec mon chef et le collègue qui est devenu ou qui se prétend chef de mon équipe depuis mon absence. Je leur ai bien précisé que maintenant que je pouvais conduire, j’étais certaine de reprendre le boulot début novembre comme le chirurgien l’avait envisagé. Mon chef s’est amusé à me faire remarquer que l’intérimaire qui me remplace depuis un mois s’est installé à mon bureau. Ce n’était pas une surprise, mon binôme me l’avait déjà dit par MSN la veille. J’ai répondu à mon chef que cela n’allait pas durer et que j’allais reprendre ma place ! Je n’ai absolument pas l’intention de me laisser marcher sur les pieds...Ce boulot, c’est le mien, et ce bureau aussi ! J’ai profité de mon passage au boulot pour discuter avec quelques collègues, puis j’ai repris la route. J’étais beaucoup moins stressée au retour car le fait d’avoir réussi à atteindre mon objectif m’a remotivée !

Evidemment, comme je le craignais un peu, j’ai payé le soir les efforts de la journée : j’ai eu mal au coude et j’ai refait une crise d’œdème. Mes doigts ont enflé et sont assez douloureux, et j’ai le poignet raide (j’ai très nettement perdu une bonne dizaine de degrés en extension...). Je suis néanmoins surprise de mon exploit du jour. Je pensais que j’allais avoir très mal en conduisant, mais la douleur a finalement été supportable (j’avais quand même pris un calmant avant de conduire). En fait, je constate que les petits gestes demandant de la précision sont beaucoup plus douloureux que les mouvements requis par la conduite. J’ai par exemple très mal quand j’essaie de me coiffer de la main droite. Je n’arrive toujours pas à couper du pain ou du fromage toute seule. Je ne parviens pas à mettre mon soutien-gorge sans l’aide de ma mère. Et pourtant, j’arrive à conduire ! J’ai bon espoir pour début novembre. D’ici là, j’aurai récupéré un peu de muscle et j’espère aussi que j’aurai moins de douleurs. De toute façon, j’ai décidé d’abattre tous les obstacles sur mon chemin ! Ain’t no mountain high enough ! Si les montagnes ne me font pas peur, ce n’est pas un peigne, un couteau, un soutien-gorge, un collègue arriviste ou un intérimaire qui vont me faire trembler ! Attention, la CyCy des grands jours est de retour, tous aux abris ! :-)

Ecrit par C-C, le Mercredi 7 Octobre 2009, 04:15 dans la rubrique Jour après jour.

Commentaires :

groove
groove
11-10-09 à 17:07

bonjour cycy .

tu reprend tes activités petit a petit, maintenant le plus dur est derriere toi et ton poignet reprendra vite sa force et sa fonctionnalité.bientot tu pourra reprendre normalement le volant de ta voiture et reprendre ton travaille, content pour toi.

je te souhaite une agreable journee.