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C'est fait, enfin !

J’ai donné rendez-vous à D.K. au Leclerc du Cannet, puisqu’il est actuellement en vacances chez sa mère qui habite juste à côté. Il m’a fait une bise (je dis bien une bise, car depuis que nous sommes séparés, nous nous faisons une bise sur une seule joue...) et nous avons un peu discuté. Il ne m’a pas demandé comment je vais, comme d’habitude. Nous avons photocopié nos pièces d’identité, notre déclaration de PACS, l’attestation de PACS délivrée par le tribunal d’instance de Cannes, le 18 juillet 2006, jour où nous avions conclu cette union légale. D.K. a ensuite signé la lettre de rupture de PACS que j’avais préparée. Il voulait que ce soit moi qui l’écrive. Une fois de plus, il a fallu que je prenne en charge cette démarche. Comme si son manque d’implication dans notre relation perdurait encore aujourd’hui pour cette rupture officielle. Comme pour nier les faits. D.K. a signé ! Notre relation s’achève devant une photocopieuse dans un centre commercial. C’est pitoyable...D.K. est froid, comme d’habitude. Je ne m’attendais pas à une autre réaction de sa part. D.K. a signé, enfin ! C’est tout ce qui compte ! Il est ensuite reparti chez sa mère, sans me faire de bise. Je suis allée faire quelques courses, puis j’ai foncé à la poste avant la fermeture pour être sûre que cet important courrier recommandé avec accusé de réception parte dès aujourd’hui. Dans quelques jours tout au plus, je recevrai un papier me disant que je suis officiellement dépacsée.

D.K....Dès le début de ma relation avec le "red tongue guy", j’ai compris que je devais quitter D.K., avec qui j’avais partagé quatre ans et demi de ma vie. J’avais attendu pendant des années un miracle qui ne risquait pas de se produire. Il était temps que je pense à mon épanouissement...Aujoud’hui, deux ans après la rupture, la relation que j’entretiens avec D.K. me fait souffrir. Cette année, il a été hospitalisé dans une clinique psychiatrique pendant plusieurs semaines. Je vis très mal sa dépression, car les médicaments qu’il a commencé à prendre au moment de son hospitalisation modifient clairement son comportement. Parfois, il est anormalement empathique, parfois, il est agressif, me harcèle de questions sur ma vie actuelle. "Avoue que tu as recouché avec lui ! Avoue ! Si tu ne me le dis pas, j’appellerai ta mère, elle me le dira, elle !". No comment...

Même si notre séparation remonte à 2008, nous ne nous étions pas dépacsés immédiatement, ce qui, je vous l’accorde, est plus que bizarre...En 2008, la séparation était trop fraîche. En 2009, les mois ont passé et nous n’avons pas pris le temps d’officialiser la fin de notre "amour" (je mets des guillemets car j’ai toujours eu des doutes sur son implication dans notre relation). Début 2010, sa grand-mère est décédée puis il a fait sa dépression, et je me voyais mal lui imposer une épreuve de plus. J’attendais qu’il vienne en vacances dans le coin pour lui faire signer ce fameux papier et mettre un terme à l’union légale qui faisait encore de nous un couple. Je crois que pour mon équilibre psychologique, il fallait que cette rupture officielle ait lieu au plus vite. Il a fait et fera toujours partie de ma vie, je ne renie pas ce que j’ai vécu avec lui, mais certains de ses comportements sont usants. Il a besoin de mon soutien parce qu’il a très peu d’amis, mais j’ai du mal à jouer ce rôle, surtout depuis qu’il est dépressif. Je ne sais pas comment me comporter face à sa fragilité, ses angoisses, ses doutes. Et je n’ai pas envie qu’il m’entraîne dans sa chute. Je dois me préserver, penser à moi, être un peu égoïste.

Il y a des mots que j’aimerais écrire ici pour décrire ce que j’ai ressenti aujourd’hui, mais je n’en ai pas la force. Je les ai dits à Jardiland et à Koma...c’est tout...Mais le plus important, c’est que la lettre soit signée. Je suis libre.

Ecrit par C-C, le Mardi 13 Juillet 2010, 02:46 dans la rubrique Jour après jour.