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Complications

Cette semaine, ma kiné est en vacances et c’est sa remplaçante qui s’occupe de moi. Elle ne procède pas exactement comme ma kiné "officielle" mais les techniques employées sont identiques. Elle me masse avant de commencer les exercices. Elle me fait ensuite principalement travailler en mobilisation passive (c’est elle qui fait bouger mes articulations), mais elle commence également à introduire quelques exercices de mobilisation active (c’est moi qui doit bouger mes articulations, la kiné jouant alors le rôle de "résistance"). Les exercices de mobilisation active sont beaucoup plus douloureux que ceux en mobilisation passive et me fatiguent énormément. Après les exercices, la kiné utilise l’électrostimulation ainsi que des poches de froid pendant une dizaine de minutes. Elle réattaque ensuite sur des exercices de mobilisation passive et active. Du coup, la séance d’aujourd’hui a duré 45 minutes au lieu des 30 minutes habituelles, et par moments, c’était vraiment digne d’une séance de torture.

Ce qui m’inquiète le plus, c’est mon coude. Lors de ma consultation du 1er août, je m’étais plainte au chirurgien de douleurs au coude, qui me gênaient depuis une bonne semaine. Il n’avait pas particulièrement prêté attention à cela, sa seule préoccupation étant mon poignet. Le lendemain de mon intervention de retrait des broches, le 8 août, j’avais téléphoné au chirurgien et je m’étais à nouveau plainte de douleurs et de raideur au niveau du coude. Le chirurgien m’avait simplement répondu : "Vous vous attendiez à quoi après sept semaines d’immobilisation ?". Lors de mes premières séances de kinésithérapie la semaine dernière, ma kiné m’avait dit que la douleur au coude n’était pas anormale, car mon œdème était très important. Cette semaine, la remplaçante de ma kiné montre un peu plus d’inquiétude à propos de mon coude. Elle pense que ce n’est pas normal d’avoir autant mal, car l’œdème a déjà bien diminué. Il faut préciser que quand j’ai eu mon accident le 20 juin, j’ai eu droit à tout un tas de radios à la clinique Saint George : la main, le poignet et la moitié de l’avant-bras droits bien sûr, les deux épaules, les côtes et le bassin, et enfin le coude gauche car je me plaignais de douleurs. Le coude droit, lui, n’a jamais été visualisé sur une radio...C’est bien ça le problème : selon la remplaçante de ma kiné, il est aberrant que le coude droit n’ait pas été contrôlé (quand j’étais en salle de radiologie, je ne savais pas ce que le radiologue vérifiait ou non...) car une telle chute et une telle fracture sur le poignet ont probablement impacté voire cassé le coude selon elle, ce qui expliquerait les fortes douleurs. Ma seule consolation dans cette histoire, c’est que le bras est resté immobilisé 48 jours, coude compris, donc une éventuelle petite fracture non déplacée a pu se consolider. Par contre, je m’inquiète quand même, et j’espère que le coude n’a pas subi un déplacement, car dans ce cas, il est possible que la consolidation ne se soit pas faite dans les meilleures conditions. La remplaçante de ma kiné m’a conseillé d’en parler au radiologue et au chirurgien mardi prochain lors de ma visite de contrôle. Je ne suis pas ravie de ces problèmes qui viennent s’ajouter à ceux de mon poignet.

Ce qui est également assez dur à vivre, c’est de constater que d’un moment à l’autre de la journée, je perds des degrés de mobilité sur le coude, sur le poignet et sur les doigts, selon mon niveau de fatigue et de douleur. Je sais que c’est normal, d’autant plus que je n’en suis qu'au début de ma rééducation, mais c’est un peu démoralisant de reperdre des degrés qu’on croyait acquis. Ce soir par exemple, j’ai perdu une dizaine de degrés en flexion sur le coude, alors que cet après-midi, je pouvais le plier beaucoup mieux.

Les douleurs, quant à elles, sont aussi fluctuantes que ma mobilité. Quand je me lève, j’ai en général très mal car les articulations n’ont pas été mobilisées pendant plusieurs heures. Pendant et après les séances de kinésithérapie, j’ai également mal. Le reste de la journée, les douleurs vont et viennent. Mon ex belle-mère, qui est une femme adorable et qui se soucie énormément de moi, m’a fait parvenir une poche de froid comme celles utilisées par les kinés. C’est beaucoup plus pratique que des glaçons, car la poche de froid respecte les formes anatomiques. Je m’en sers donc plusieurs fois par jour sur le coude et le poignet droits, et aussi sur le genou et la cheville gauches, qui sont toujours assez douloureux depuis l’accident.

Il va vraiment falloir que je me remette à écrire sur d’autres thèmes que les fractures et les douleurs. Mais bon, comme je consacre une énergie non négligeable à la récupération de mes facultés, je ne peux pas m’empêcher d’en parler ici ! Allez, promis, j’essaierai d’être plus drôle la prochaine fois ! :-)

Ecrit par C-C, le Mercredi 19 Août 2009, 05:33 dans la rubrique Jour après jour.

Commentaires :

JP
20-08-09 à 00:18

Je me pose une question: 
lors de l'arrivée aux urgences le jour de l'accident, est-ce que le chirurgien était présent lorsqu'il fut décidé que le coude ne méritait pas de radio? Ou bien, est-ce que  ce chirurgien ne t'a prise en charge qu'après que le diagnostic global fut fait par d'autres. N'ayant alors pas recu d'autre info que la nécessité de réparer le poignet, il pourrait en avoir déduit implicitement que le reste était OK.

Es-tu certaine que le chirurgien savait, et se souvient, que le coude n'a jamais été radiographié? 
Il semble t'avoir répondu comme s'il avait la certitude que ton coude était normal. Mais comment le sait-il? Peut-être que sa certitude repose juste sur son a priori que s'il y avait eu quelque chose au coude, il en aurait forcément été informé par ceux qui t'avaient réceptionnée et radiographiée.