Le lundi 30 juin, j’étais contente d’être enfin au boulot et de pouvoir te voir. Tu es venu me faire la bise le matin (c'était le seul contact physique qu'on pouvait s'accorder), et je devais vraiment faire un effort pour rester à peu près discrète et ne pas te faire de grands sourires.

Comme tu n’étais pas sur MSN, je t’ai rapidement envoyé un mail. J’étais de nouveau inquiète pour les mêmes raisons que la veille. J’avais très peur que tu sois découragé par ma situation. Je te disais aussi que ces 25 derniers jours m’avaient fait plus de bien que toute l’année écoulée, que je voulais que tu saches que j’étais sincère avec toi, que je t’aimais. Je t’expliquais également que j’espérais que tu allais rester dans ta phase "tout feu tout flamme" et que la soirée du vendredi 27 juin m’avait ôté mes craintes et confirmé que j’avais envie d’être près de toi. Tu m’as répondu que tu comprenais ma situation et que tu l’avais acceptée en connaissance de cause. Tu m’as également dit que tu souhaitais que je prenne le temps de la réflexion, pour faire les choses pour moi et moi seule, indépendamment de D.K. ou de toi. Dans ton message, une phrase m’avait interpellée. Tu disais qu’il fallait que je me méfie de toi, car tu étais "capable du meilleur comme du pire"...Tu m’as également proposé de faire une pause si je le souhaitais et si j’avais besoin de temps pour avoir une situation claire. Cela m’a bien inquiétée. Que voulais-tu me dire par là ? Que tu savais que tu étais capable de changer à nouveau d’avis, comme le 26 juin ? J’ai donc répondu à ton mail, et je t’ai expliqué que je n’étais pas rassurée par cette phrase, et qu’après la soirée du vendredi 27 juin, j’avais vraiment du mal à penser que tu étais capable du pire, mais que j’avais néanmoins peur que tu changes d’avis du jour au lendemain. Je t’ai également dit que je ne voulais absolument pas faire de pause. Je t’ai même suggéré que j’avais une excuse toute trouvée pour m’échapper de chez moi mercredi soir. J’attendais évidemment de voir si tu allais saisir cette opportunité pour qu’on passe une nouvelle soirée ensemble. Quelques minutes plus tard, j’ai reçu une réponse de ta part : "Vivement mercredi !!!". Je t’ai répondu que je t’aimais, tu m’as répondu que tu m’aimais aussi :-)

Dans l’après-midi, tu t’es connecté sur MSN et nous nous sommes dit plein de fois "je t’aime"...A la fin de l’après-midi, tu m’as proposé un "petit meeting". Nous nous sommes retrouvés quelque part, et nous sommes restés ensemble pendant une petite demi-heure. Ces quelques instants avec toi ont suffi à me rassurer à nouveau et j’étais persuadée que tu ne serais plus capable du pire...