Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Il y a sept mois jour pour jour (22)

Le vendredi 11 juillet, je t’ai envoyé un mail en début d’après-midi pour te dire que je pensais beaucoup à toi, que tu me manquais, et que je t’aimais. Je t’ai écrit cette phrase : "Je n'arrête pas de penser à nous et je me dis que c'est merveilleux". J’étais plongée dans un état de béatitude. J’étais heureuse comme je pense ne jamais l’avoir été avant. Je me disais que j’avais eu la chance de pouvoir te découvrir alors que cela faisait presque deux ans qu’on se côtoyait sans se connaître. Je te trouvais déjà sympa et gentil avant. En apprenant à te connaître, je trouvais en toi un homme merveilleux, tendre, attentionné, drôle, altruiste, généreux. Tu m’avais fait complètement craquer à tous les niveaux. Je me sentais extrêmement chanceuse d’avoir découvert de tels trésors en toi.

Dans l’après-midi, tu m’as envoyé un SMS pour me dire que tu m’aimais et que tu pensais beaucoup à moi. Quel bonheur de constater que mes sentiments étaient réciproques !!!

Toujours dans l’après-midi, j’ai décidé de suivre mon cœur et de me laisser emporter par un coup de folie. Nous avions beaucoup parlé de voyages et des destinations qui nous plaisent lors de nos conversations et tu m’avais cité Rome à de très nombreuses reprises, en me disant même que c’était ta ville préférée. Je savais que tu étais disponible le week-end du samedi 26 et du dimanche 27 juillet et j’avais eu l’idée depuis quelques jours de réserver des billets d’avion pour t’y emmener. Je n’étais jamais allée à Rome et j’étais toute excitée à l’idée de découvrir cette ville et d’y emmener l’homme que j’aimais. J’ai donc fait les réservations des billets, avec un départ le vendredi 25 juillet au soir et un retour le dimanche 27 juillet au soir. J’étais comme une folle au boulot. J’avais parlé de mon idée à mon collègue-confident (celui que je citais ici et qui était le seul au courant de notre relation) et il hallucinait de me voir aussi enthousiaste. J’étais néanmoins un peu stressée. Les billets étaient réservés mais je ne les avais pas encore payés. Je voulais te demander avant si tu étais d’accord pour venir avec moi. J’avais peur que tu m’annonces que tu n’étais finalement pas disponible, ou que cette initiative de ma part t’effraie. En fin d’après-midi, je t’ai donc téléphoné le cœur battant. Je t’ai demandé si tu étais disponible le week-end du 26 et 27 juillet. Tu m’as dit que oui. Je t’ai ensuite demandé ce que tu faisais de vendredi soir après le boulot à dimanche soir. Tu m’as dit que tu serais avec moi, et tu m’as dit immédiatement : "pourquoi on va où ?" avec un petit air enjoué. A croire que tu avais deviné mes intentions :-) Je t’ai annoncé que nous allions à Rome. Tu n’en revenais pas ! Tu semblais vraiment ravi de mon idée. Je t’ai dit que j’avais réservé les billets d’avion et je t’ai demandé de t’occuper de réserver un hôtel, car je ne connaissais pas du tout Rome et tu étais mieux placé que moi pour faire un choix. Avant de raccrocher, je t’ai encore demandé si tu étais d’accord pour venir et tu m’as redit oui. Je t’ai donc répondu que j’allais payer nos billets. J’étais sur mon petit nuage :-) Après avoir raccroché, j’ai payé les billets. Tu m’as rappelée peu de temps après. Tu étais apparemment infiniment heureux et tu m’as dit "je sais pas combien je t’aime, mais je t’aime vraiment beaucoup". Ca tombait extrêmement bien, car je t’aimais aussi, et je me sentais capable de décrocher la lune pour toi et pour t’apporter au moins autant de bonheur que tu m’en donnais. J’ai raconté à mon collègue-confident que tu avais accepté ma proposition de week-end à Rome et il était très content pour moi.

Le soir, D.K., mon collègue-confident et moi avons mangé dehors. Cette situation était assez gênante pour moi car mon collègue-confident se retrouvait complice de mon mensonge devant D.K.. Le repas ne s’est fort heureusement pas éternisé et je n’ai pas eu à subir cette situation gênante trop longtemps. Nous avons ramené mon collègue-confident chez lui car il était un peu fatigué, puis D.K et moi sommes rentrés à la maison et je me suis un peu endormie.

Je me suis connectée sur MSN très tard, à 1h40. Tu n’étais pas en ligne. Je t’ai envoyé un SMS pour te dire que j’étais là, au cas où...Tu es arrivé une dizaine de minutes après et nous sommes restés ensemble sur MSN jusqu'à 5h40, rien que ça ! Nous avons parlé avec un immense enthousiasme de notre futur week-end à Rome. Nous parlions aussi de nos retrouvailles. Tu me disais que les quelques jours avant de pouvoir nous revoir allaient être un "enfer" et que tu allais "m’user la peau à force de baisers et de caresses". Je t’ai dit que j’allais sans doute être bientôt complètement disponible pour toi (je sous-entendais bien sûr par là que j’allais prendre les décisions qui s’imposaient par rapport à ma relation avec D.K.) et je t’ai demandé si cela te faisait peur. Tu as répondu "non au contraire". Je t’ai rétorqué sur le ton de la plaisanterie que je croyais que tu n’étais pas sûr de vouloir être avec quelqu’un. Tu m’as dit : "avec "quelqu’un" non, avec toi oui !!!! vu que tu me manques, ça veut dire que j’ai envie de passer des moments avec toi, voire plus "si affinités" comme on dit, et les affinités ont l’air assez exceptionnelles, non ?" Je t’ai répondu que c’était plus qu’exceptionnel, et que tu étais plus qu’exceptionnel ! Je crois que cette phase de notre relation était peut-être la meilleure. Pendant cette séparation forcée de quelques jours, j’avais vraiment pris conscience de l’intensité de mes sentiments, et il en était apparemment de même pour toi. Nos sentiments n’avaient pas faibli suite à cet éloignement, ils s’étaient au contraire exacerbés.

Ce soir, je ressens une drôle de sensation en écrivant ces lignes. Je suis dans mon salon, assise sur le canapé. Je n’ai pas allumé la télé. Je suis seule dans le silence, face à moi-même. La lune presque pleine éclaire la mer. C’est comme si j’arrivais presque à voyager dans le passé et à ressentir en moi cette force qui me poussait vers toi, sauf que cette force est dirigée dans le vide ce soir, puisque tu n’es pas là pour la recevoir. Au cours de notre conversation cette nuit-là, je t’avais dit que j’étais trop contente de ce qui nous arrivait et que je me sentais "vivante" ! Tu m’avais dit "t’inquiète c’est qu’un début"... Soupir...J’étais justement certaine que ce n’était que le début, qu’on avait tout pour être heureux ensemble, que ce bonheur allait s’inscrire dans la durée, que ce que je t’apportais était suffisamment précieux pour que tu fasses tout pour le préserver. Parfois, je me sens impuissante à décrire les idées qui se bousculent dans ma tête. Les mots me manquent. Et je crois que parfois, il n’y a peut-être pas de mots pour décrire des choses aussi fortes et importantes. Cet amour était beau, tout simplement.

Pour terminer, je te laisse écouter la chanson que je t’avais envoyée ce soir-là, pour te dire je t’aime en italien :

Ecrit par C-C, le Mercredi 11 Février 2009, 22:29 dans la rubrique Jour après jour.