Le samedi 12 juillet, je me suis connectée en début d’après-midi sur MSN mais tu n’étais pas là. J’ai fini par t’envoyer un mail de deux lignes, juste pour te crier un gros je t’aime ! Tu as apparemment consulté mon mail peu de temps après, car à peine une demi-heure plus tard, j’ai reçu un SMS de toi, dans lequel tu me disais que tu m’aimais aussi et tu ajoutais "vivement la semaine prochaine".
En fin d’après-midi, tu as tenté de m’appeler, mais j’étais dans le parking de la résidence de la mère de D.K. à ce moment-là et tu es donc tombé directement sur ma messagerie. J’ai réussi à m’isoler quelques minutes chez la mère de D.K. pour écouter ton message, mais je n’ai évidemment pas pu t’appeler et j’étais particulièrement frustrée de devoir me cacher, faire semblant que tout allait bien et surtout freiner mes élans d’amour envers toi. Pendant toute la soirée chez la mère de D.K., je pensais à toi, et j’avais hâte de rentrer à la maison pour pouvoir peut-être te parler sur MSN...
J’ai enfin réussi à me connecter sur MSN à 00h45 mais tu n’étais pas là. Je n’étais pas surprise car tu devais assister au concert de l’Orchestre National de Barbès à l’occasion des "Nuits du Sud" à Vence ce soir-là. Tu es effectivement arrivé sur MSN plus tard, vers 2h, et nous sommes restés ensemble sur MSN jusqu'à 6h du matin...je crois que c’est notre record ! Dès le début de la conversation, tu t’es amusé à me faire tourner en bourrique en me disant qu’au restaurant, tu avais tapé dans l’œil de la serveuse qui avait été aux petits soins pendant tout le repas...Grrrrrrr ! Je suis jalouse moi ! Tu m’as immédiatement rassurée en me disant : "t'inquiète, mon esprit est obnubilé par toi, j'ai pas arrêté de penser à toi aujourd'hui". Tu m’as dit que tu t’étais connecté sur MSN à 14h45, que tu m’avais vue en ligne deux secondes à peine. Nous nous étions donc ratés de peu. J’étais dégoûtée, j’aurais tellement aimé te parler !!! Je t’ai d’ailleurs expliqué pourquoi je n’avais pas pu avoir ton appel en fin d’après-midi et à quel point cela m’avait contrariée de ne pas pouvoir te rappeler.
Fort heureusement, parler avec toi me faisait oublier ma contrariété de la fin de journée. Tu m’as notamment proposé de venir avec toi au concert de Magic System (encore à l’occasion des "Nuits du Sud") le 31 juillet. C’était un petit détail, mais cela me montrait que tu avais envie de m’inclure dans tes projets pour les semaines à venir, et cela me faisait vraiment plaisir.
Pendant toute la conversation, nous ne faisions que parler de nos sentiments. J’étais "euphorique" et tu semblais l’être autant que moi. Tu m’as demandé si j’avais déjà vécu une telle euphorie au début de ma relation avec D.A. et D.K.. Je t’ai répondu que je n’avais jamais été dans un tel état. J’avais été contente, oui, mais euphorique, jamais ! Toi, tu m’as dit : "moi j'avais connu ça il y a très très longtemps, et je pensais pas pouvoir ressentir ça encore. C'est peut-être ça qui me faisait peur aussi, être "déçu" par une nouvelle relation.....et pis finalement non ! T'es trop géniale et je suis trop heureux d'être avec toi". Je t’ai rappelé que j’avais eu "du mal à te convaincre", car tel que c’était parti le 26 juin, je pensais même qu’on ne passerait pas la soirée du 27 juin ensemble. Tu m’as répondu : "oui c’est vrai, c’était une période charnière, pas de doutes sur mes sentiments, mais peur de faire une grosse bêtise, ça c’était dangereux, peur de m’engager, et puis finalement.....non !!!!". Tu m’as aussi dit plus tard dans la conversation : "quoi qu’il arrive je pourrai jamais t’oublier, tu fais partie de ma vie maintenant, tu fais partie de moi, dans mon cœur". Je trouvais cette phrase très touchante et je t’ai dit que cela me faisait défaillir, qu’on se serait cru dans un film. Tu m’as répondu : "attends imagine tout s'arrête là maintenant, tu pourrais oublier tout ce qu'on a déjà fait ?!?!". Je t’ai bien sûr dit que je ne risquais pas d’oublier tout ça, et surtout que je n’avais pas du tout envie que ça s’arrête ! Tu m’as dit que tu n’en avais pas envie non plus et tu as ajouté : "c'est pour ça qu'on va faire en sorte que ça dure !!!" Ces phrases m’émeuvent énormément ce soir. Quand je repense à ton agressivité de ces dernières semaines, à toutes les fois où tu m’as répété de "passer à autre chose", cela me fait mal. Où est donc passé l’homme que j’ai rencontré il y a sept mois ? Où est passé l’homme qui me réclamait ce soir-là une photo de mon "beau sourire", "celui qui illumine mon visage" et qui "vaut de l’or" ? Où est passé l’homme qui souhaitait tant ma présence auprès de lui ? Ce soir, j’ai envie de te dire ce que tu m’as dit cette nuit-là. Tu fais partie de moi et je ne pourrai jamais t’oublier. Quoi qu’il arrive dans les semaines, les mois et les années à venir, je te garderai en moi pour toujours. Tous ces textes que je suis en train d’écrire me permettent de conserver une trace de toi, une trace de ce nous que tu as décidé de détruire. Ce nous qui a fait de moi une autre femme, ce nous qui m’a donné tant de force et d’énergie positive, ce nous que je garde dans mon cœur comme le plus beau des cadeaux.
Pour terminer, voici la chanson que tu m’avais envoyée pendant notre conversation :
Je souris bêtement, car une fois de plus, je me sens complètement replongée sept mois en arrière. Ca me fait peur de l’écrire, de me l’avouer...Mais...J’ai encore la force de t’aimer comme il y a sept mois. Ce soir, je t’aime comme il y a sept mois.