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Il y a sept mois jour pour jour (24)

Le dimanche 13 juillet, je t’ai envoyé un SMS vers 20h pour te dire que je ne cessais de penser à toi, que je t’embrassais "tendrement, fougueusement, sensuellement" et que je t’aimais. Une demi-heure après, tu m’as répondu que tu n’arrêtais pas de penser à moi, que j’étais "dans ton esprit à chaque instant", que tu m’aimais très fort et que tu aimerais être à mes côtés.

Vers 21h30, j’ai profité du fait que j’étais chez ma mère à Nice et que j’avais accès à mon PC portable officiel (et non mon PC portable de boulot) pour t’envoyer quelques photos...je me doutais que certaines te plairaient plus que d’autres ;-)

Quand je suis rentrée sur Sophia le soir, je me suis connectée à MSN et nous avons parlé de 00h10 à 6h40, encore plus tard que la veille !!! La conversation a au départ été très difficile. Nous avions commencé à parler de mes problèmes de communication avec D.K. et je t’expliquais à quel point j’étais déçue, après avoir fait tant d’efforts et m’être autant investie dans cette relation, de constater que c’était un échec. Nous avions ensuite évoqué ta situation, et nous avions parlé d’"elle". Je ne vais pas donner de détails ici car il s’agit de ta vie et mon but n’est pas de l’étaler. Je vais juste essayer d’être quand même assez claire pour que les lecteurs comprennent ce que j’ai ressenti cette nuit-là. Je t’ai exprimé des angoisses "la" concernant, j’avais peur que tu décides de retourner avec "elle" si "elle" tentait de revenir vers toi. Tu me disais clairement que tu n’en avais absolument pas envie. Je t’ai demandé si tu changerais d’avis si "elle" te disait qu’"elle" t’aime. Tu m’as dit que tu ne la croyais plus, que tu ne lui faisais plus confiance. Je t’ai alors demandé si toi tu l’aimais encore, même un tout petit peu. Tu m’as dit : "je pense que je l’aimerai toujours un petit peu". J’étais sous le choc. Tu m’as expliqué qu’en employant le mot aimer, tu voulais dire que tu aurais toujours de l’affection pour elle, que tu pouvais avoir de la nostalgie des moments passés, mais que c’était justement du passé, que c’était derrière toi, que c’était fini et que tu ne vis pas dans le passé. Malgré tes paroles rassurantes, je n’arrivais pas à me sentir mieux. D’une part, je venais de passer une mauvaise soirée avec D.K. (je pense que si je n’avais pas passé une si mauvaise soirée, je n’aurais pas été aussi affectée par ces éléments concernant ton passé).  D’autre part, mon angoisse concernant cette femme que je ne connaissais pas me poursuivait, parce que je me comparais à "elle", et j’avais peur de ne pas réussir à être à la hauteur de tes attentes. J’avais aussi très peur car je m’étais énormément attachée à toi et je craignais qu’"elle" revienne vers toi et que tu m’abandonnes, parce que ces années avec "elle" valaient sans doute plus que ces quelques jours avec moi. Mes angoisses t’ont fait un peu perdre ton bel enthousiasme et ton état "tout feu tout flamme"...et cela m’angoissait justement encore plus ! J’avais l’impression que tout ce que je disais gâchait tout, que mes doutes sur "elle" allaient finalement avoir l’effet inverse de celui recherché : au lieu de recevoir tes je t’aime,  j’allais perdre ton enthousiasme si précieux à mes yeux et je risquais de te faire fuir, alors que c’était exactement ce que je voulais éviter !

Fort heureusement, tu as été vraiment génial cette nuit-là. Tu as tout fait pour me rassurer encore et encore, inlassablement. Tu m’as dit que je n’avais pas à me comparer à "elle" et que je me "débrouillais très très bien pour te retenir près de moi", que maintenant, tu étais avec moi, pas avec "elle"...Tu m’as encouragée à arrêter de penser au passé et à me concentrer sur l’avenir, et tu m’as dit plein de petites phrases très touchantes : "Demande moi plutôt ce que je veux faire plus tard, parle moi de mon avenir !! Je vais aller à Rome avec une super nana, une fille dont je suis fou amoureux, une nana qui me donne envie de me dépasser, une fille qui me montre son attachement en prenant 2 billets A/R à Rome...Comment ne pas tomber amoureux de toi ??  Tu crois que je passe mes nuits sur MSN par pure charité ?!?!?!". Tu m’as dit que j’avais "marqué ta vie", que tu ne m’oublierais jamais, que j’étais dans ton cœur, que tu "ne pensais pas pouvoir ressentir ça", que tu étais dingue de moi, que tu pensais à moi tout le temps, que tu étais "extrêmement attaché à ma "modeste personne"" (en référence au sous titre de ce blog). Comment ne pas croire en ta sincérité ? Tout ce que tu me disais me prouvait que tu m’aimais vraiment, que je comptais pour toi, que je n’étais pas juste une aventure pour toi. Je me sentais importante, je me sentais aimée, je me sentais forte. Tu avais réussi à me faire sentir mieux, et notre enthousiasme a repris le dessus. Tu es parvenu à dissiper toutes mes craintes. Je t’ai dit que je me foutais des obstacles sur notre route et que cela n’allait pas me faire changer d’avis. Tu m’as dit : "j'ai une confidence à te faire, ça va pas me faire changer d'avis non plus !!!!". Je t’ai également dit que je n’avais jamais vécu un si grand bonheur avant et que je ne voulais vraiment pas que ça foire. Tu abondais dans mon sens et tu m’as dit : "je veux tout faire pour que ça reste aussi bon!". Nous avons reparlé de notre voyage à Rome, et je t’ai dit à quel point j’étais contente que tu aies accepté de venir avec moi. Tu me disais que c’était normal d’être content de "partir dans ton pays préféré", "dans ta ville préférée", "avec la femme que tu aimes".

A la fin de la conversation, nous avions convenu de la date et de l’heure de notre prochain rendez-vous : nous allions enfin nous revoir, le mardi 15 juillet, à 18h30. Il nous restait 36 longues heures à patienter, mais nous venions de surmonter le plus dur car nous avions déjà supporté une séparation de 9 jours. J’étais soulagée d’arriver à la fin de cette attente et de pouvoir me dire que j’allais bientôt pouvoir me blottir dans tes bras. Le compte à rebours était lancé :-)

Ecrit par C-C, le Vendredi 13 Février 2009, 23:48 dans la rubrique Jour après jour.