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Il y a six mois jour pour jour

Le samedi 26 juillet, nous étions à Rome tous les deux. C’est il y a six mois jour pour jour, vers 10h30, que ce moment si important pour moi a eu lieu. Evidemment, c’est difficile pour moi de ne pas y penser aujourd’hui. C’est aussi il y a six mois jour pour jour, et même heure pour heure, que j’ai pris cette fameuse photo de toi qui me plaît tant.

J’avais déjà parlé de tout cela dans cet article. Mais je n’avais pas évoqué un détail qui s’était produit le soir. Nous avions mangé au restaurant et je voulais payer par carte bleue. Ma carte étant dans ton portefeuille, tu t’es mis à la chercher au milieu de tes papiers, et là, une chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout s’est produite. Ce fameux bijou est tombé sur la table. J’étais surprise, je ne savais pas quoi dire. Je n’ai d’ailleurs rien dit, mais j’étais songeuse. Ce n’était pas ce bijou en lui-même qui me gênait, non. C’était qu’il tombe sur la table à ce moment précis où nous étions censés être ensemble, juste toi et moi. Comment expliquer cela clairement ? Disons que symboliquement, pour moi, c’était comme si "elle" était venue s’inviter à dîner avec nous, comme pour me dire : "Tu vois Cynthia, tu pourras faire tout ce que tu veux, tu pourras l’aimer autant que tu veux, je suis toujours là, sur lui, en lui." Je ne ressentais pas de jalousie envers "elle". C’était plutôt une vague inquiétude qui m’envahissait. Est-ce que j’allais être capable d’être à la hauteur de ce que tu espérais d’une nouvelle relation ? Après la journée merveilleuse que nous avions passée, du moment où nous nous sommes réveillés l’un près de l’autre au moment où ce bijou est tombé sur la table, je me disais que j’avais bien tort de m’inquiéter. J’avais de quoi avoir confiance en moi, en toi, en nous. Je pensais que notre relation n’en était qu’au tout début mais qu’elle était plus que prometteuse. A quoi bon penser à "elle", puisque tu m’avais répété à de si nombreuses reprises que tu étais certain que tout était fini entre vous ? Je te faisais une confiance absolue, je savais que tu ne me mentais pas quand tu disais cela. De plus, c’était avec moi que tu étais et avec qui tu partageais ces moments, pas "elle" ! C’était une preuve absolue ! Au diable les inquiétudes, il est temps de vivre !

Je n’ai plus pensé à ce détail jusqu’au mois de novembre, quand le bijou a quitté le portefeuille pour se retrouver sur toi.

Ecrit par C-C, le Lundi 26 Janvier 2009, 14:44 dans la rubrique Jour après jour.