Mardi, je suis allée chez moi pour refaire une tentative de conduite car la kiné me conseille de m’entraîner régulièrement pour que je sois capable de reprendre le boulot début novembre comme prévu. J’ai pris le bus en fin de matinée pour aller chez moi puis j’ai rejoint mes compagnons de course à pieds à midi en voiture. Le trajet en voiture s’est très bien passé malgré quelques douleurs au cubitus. La course à pieds, elle, a été beaucoup plus fatigante que la conduite. J’ai dû faire une longue pause et laisser mes collègues faire un bout de course sans moi. J’ai été moins pitoyable que lors de ma tentative précédente mais il va falloir que je m’y remette sérieusement pour retrouver la forme. Après la course, j’ai repris le volant pour rentrer chez moi. Tout s’est bien passé. Une fois à la maison, j’ai mangé puis j’ai téléphoné à mon auto-école car depuis fin août, ils ne m’ont pas donné de nouvelles et je n’ai évidemment pas récupéré le montant de mon forfait. J’ai demandé au directeur si je pouvais passer dans l’après-midi pour me faire rembourser. Il semblait surpris et m’a dit : "Ah bon, la comptable ne vous a pas envoyé le chèque, je lui avais dit de s’en occuper !". Il a donc repris mon numéro de téléphone, que j’ai dû lui donner une bonne dizaine de fois ces quatre derniers mois. Il m’a dit qu’il allait contacter la comptable et me rappeler dans l’après-midi ou le lendemain matin pour me tenir au courant. Vous vous doutez bien que je n’ai pas eu le moindre appel depuis ! Le directeur m’a également dit au téléphone qu’il avait dû remplir un dossier pour l’assurance et il m’a précisé qu’on lui avait notamment demandé mon taux d’alcoolémie lors de l’accident. Ce n’est pas étonnant, l’assurance cherche tous les moyens pour éviter une éventuelle indemnisation. Il est bien évident que mon cours de moto ayant eu lieu à 8h du matin, je n’avais pas bu une goutte d’alcool. J’ai dû boire en tout et pour tout deux ou trois verres d’alcool au cours de l’année 2009, et ce n’était pas avant d’aller à mon cours de moto ! De toute façon, en supposant que je sois arrivée à ma leçon complètement imbibée d’alcool, l’auto-école serait dans ce cas responsable de m’avoir laissée monter sur une moto dans cet état. Bref ! Cette conversation avec le directeur m’a vraiment exaspérée et je retarde le moment de le rappeler car je sens que je vais finir par m’énerver, ce qui ne serait pas très judicieux si je veux espérer récupérer mon argent un jour...Après cet appel désagréable, j’ai repris le volant pour aller faire des courses. Une fois sur place, c’est ma mère qui a poussé le caddie trop lourd pour moi et qui a mis les courses dedans. J’ai encore conduit pour faire le trajet du supermarché à chez moi. Nous avons rangé les courses et nous sommes reparties en bus chez ma mère. J’ai conduit en tout 40 kilomètres dans la journée. Le soir et la nuit, j’ai eu affreusement mal au bras. J’étais sur le point de prendre mes calmants à base de morphine tellement j’avais mal, mais comme je ne les supporte pas trop et que je risquais de me réveiller avec une migraine, j’ai préféré éviter...
Mercredi après-midi, je suis allée à ma séance de kinésithérapie et elle m’a martyrisé le poignet jusqu’à entendre un gros "crac" ! Je n’ai pas compris ce qui se passait. Elle m’a dit que ça faisait depuis lundi qu’elle sentait un blocage au niveau des os du carpe (ce sont les huit petits os du poignet sur lesquels s’articulent le radius et le cubitus) et qu’elle essayait de me débloquer, sans succès, car je "résiste"...Elle était toute fière d’elle d’avoir réussi à détourner suffisamment mon attention pour que j’arrête de "contrôler" involontairement la situation. Cela lui a quand même pris deux séances d’une heure et demie pour parvenir à ses fins ;-) C’est amusant car j’avais eu exactement le même problème avec le kiné que j’allais voir en 2008 pour des problèmes de dos. Un jour, j’avais eu le cou complètement bloqué en me réveillant. J’avais profité de ma séance pour le signaler à mon kiné et il avait senti qu’une vertèbre du cou était coincée. Il m’avait manipulée pendant plus d’une demi-heure pour réussir à débloquer ma vertèbre car sans m’en rendre compte, j’anticipais ses mouvements et je les contrais :-)
Vendredi après-midi, j’ai eu ma dernière séance de kinésithérapie de la semaine. Il faut préciser que la séance du vendredi est la séance sympa de la semaine car la kiné regroupe un petit groupe de patients qui mettent une ambiance de folie au cabinet quand ils sont réunis : un homme qui a eu un accident de scooter en juillet et qui a eu une double fracture tibia péroné, un jeune métis très mignon atteint de polyarthrite rhumatoïde qui aura des séances de kinésithérapie à vie (il est prof de sport...je ne sais pas comment il pourra concilier son travail avec cette maladie sur le long terme), une dame qui a subi une opération de l’épaule début 2009 et qui souffre encore énormément aujourd’hui...et moi ! La kiné préfère que ce groupe ne soit réuni qu’une fois par semaine car nous sommes absolument incontrôlables quand nous sommes tous ensemble. On parle fort, on fait des blagues, on se marre, mais on bosse aussi ! :-) Il se trouve que le patient qui a eu l’accident de scooter est d’origine arménienne et il nous avait promis la semaine précédente de nous faire goûter un gâteau traditionnel que son père prépare : "l’éponge sucrée". Il n’a pas manqué à sa parole et il est venu au cabinet avec son père, qui avait confectionné un gâteau spécialement pour l’occasion. Le gâteau porte très bien son nom : la consistance fondante lui donne effectivement l’aspect d’une éponge gorgée de sucre. Le gâteau est recouvert d’une couche de noix de coco en poudre. C’était vraiment délicieux ! La semaine prochaine, deux nouveaux patients qui viennent de rejoindre notre groupe de fous du vendredi doivent préparer une tourte de blettes et un gâteau roulé au Nutella :-) Je commence à bien l’aimer ce cabinet de kinésithérapie, et je crois que je ne trouverai pas une telle ambiance quand je changerai de cabinet à mon retour chez moi. C’est bien dommage !
Vendredi soir, j’étais censée aller faire une partie de Laser Game. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un jeu où l’on doit tirer sur ses ennemis avec un pistolet laser. Le jeu se déroule dans un labyrinthe plongé dans l’obscurité. Jeudi après-midi, quand j’ai annoncé à Perle mon intention d’aller participer à cette partie, elle m’a mise en garde, car certaines parties peuvent tourner à la bousculade et je risquais donc de me faire mal. La kiné m’avait fait la même recommandation vendredi après-midi et m’a dit que ce n’était pas malin d’aller jouer à ça dans l’état dans lequel je suis. Ces avertissements m’ont un peu refroidie et m’ont démotivée. Il se trouve aussi que vendredi après-midi, j’avais un peu de fièvre et je me sentais patraque. Pour couronner le tout, une conversation que j’avais eue jeudi soir avec l’une des personnes que je devais voir à cette soirée m’a bien démoralisée et m’a coupé toute envie de faire l’effort d’être sociable. Cette personne ne voulait sans doute pas me blesser, mais on va dire que ses remarques sont mal tombées...Vendredi à 15h, j’ai donc poliment envoyé un SMS à la personne qui organisait cette soirée pour annuler. J’ai finalement passé mon vendredi soir sous ma couette (il commence à faire bien froid, on a perdu dix bons degrés en quelques jours !) et je me suis endormie comme un bébé devant la télé.
Voilà mes petites nouvelles de la semaine, je n’ai rien de plus à raconter aujourd’hui ! Bonne nuit à tous et à très vite !