Le dimanche 6 juillet, je t’ai envoyé en début d’après-midi un SMS pour te dire que je n’arrêtais pas de penser à toi et j’ai ajouté "I love you babyyy" comme dans la fameuse chanson "Can’t take my eyes off of you" qui était à l’origine du début de notre relation. Tu m’as rapidement répondu en disant "Darling I think about you when we’re not together !” (il s’agit d’une chanson de Delegation) et tu m’as dit que tu m’aimais.
L’après-midi, j’étais allée chez ma grand-mère avec D.K. et ma mère. J’avais prêté mon téléphone à D.K. pour qu’il passe un appel quand nous étions chez ma grand-mère. Il se trouve que tu m’as téléphoné juste à ce moment-là. Quand D.K. m’a rendu mon téléphone, il était un peu énervé car il avait vu que j’avais eu un appel, et quand il a eu la confirmation que c’était toi, il était encore plus agacé. Moi, j’étais dégoûtée d’avoir raté ton appel. Tu m’avais laissé un message et je l’avais réécouté plein de fois...Tu me disais que tu m’aimais. Tu avais un ton de voix très enthousiaste et ça faisait vraiment plaisir à entendre...
Après la visite chez ma grand-mère, nous sommes allés chez ma mère pour le dîner. Dès que nous sommes arrivés, j’ai allumé le PC immédiatement et je t’ai envoyé un mail ainsi qu’une très jolie photo de moi (je pense que tu vois de laquelle je veux parler :-) ) "pour me faire pardonner de ne pas avoir répondu au téléphone". Tu m’as envoyé un SMS plus tard dans la soirée pour me dire que tu adorais la photo et que tu m’aimais...
Nous sommes rentrés à Sophia un peu avant minuit. Je me suis connectée à MSN dès mon arrivée à la maison. Tu étais en ligne...et nous avons parlé jusqu'à 4h45 ! Nous avons en particulier évoqué les deux semaines qui venaient de s’écouler et on se faisait mutuellement halluciner de voir la tournure que ça avait pris en si peu de temps. Tu me disais que tu étais étonné que je sois tombée amoureuse de toi, que tu ne "pensais pas/plus avoir ce pouvoir sur quelqu’un". Tu étais aussi surpris qu’après quasiment deux ans où on se croisait tous les jours, je sois d’un coup tombée amoureuse de toi. Je t’ai renvoyé la remarque, et tu m’as dit que toi, tu me regardais d’une manière "différente" depuis déjà un moment. Tu m’as rappelé l’anecdote dont nous avions parlé de vive voix et qui avait été une sorte de déclencheur à ton attirance pour moi. Le 1er décembre 2007, notre boîte avait organisé un repas de Noël dans un restaurant d’Antibes. Au cours de cette soirée, je portais un joli haut couleur crème, échancré et près du corps, une jupe noire, des collants noirs et mes désormais célèbres bottes à hauts talons aiguilles...C’est au cours de cette soirée que tu dis avoir "pris conscience de mes charmes" car tu me trouvais "super sexy". Tu m’as dit : "si tu remets la même tenue, je considérerai cela comme une provocation et je te violerai dans les 10 minutes qui suivent"...Cela faisait quand même sept mois que je t’intéressais, que je t’attirais. Cette attirance s’était concrétisée en juin par le début de notre relation. Quand je relis une phrase comme celle que je viens de noter, je me dis qu’il est absolument inconcevable que je ne te fasse plus le moindre effet aujourd’hui quand tu me vois dans une tenue sexy comme celle de ce 1er décembre...En tout cas, si ça ne te fait pas réagir, tu dois vraiment être le seul car ça en fait réagir beaucoup d’autres ! Lors de notre conversation MSN, je t’avais envoyé une photo qui avait été prise au cours de la soirée et où on me voyait de la tête aux pieds, avec ma tenue sexy. Tu étais tout fou, et, on peut le dire, tout excité à la vue de cette photo :-) Tu n’arrêtais pas de me dire que tu m’aimais : "je t’aime, tout simplement, toi, ta peau, nos discussions". Notre conversation était remplie d’amour, mais aussi de désir. La simple évocation de notre soirée de jeudi suffisait à nous émoustiller tous les deux...
Lors de la conversation, nous avions également à nouveau abordé un sujet important. Je devais te faire deviner un secret me concernant. Je pensais que je pouvais te le dire, d’une part parce qu’il fallait que tu le saches, d’autre part parce que j’avais suffisamment confiance en toi pour te révéler quelque chose de personnel. Tu n’arrivais absolument pas à trouver de quoi il s’agissait, alors que tu étais très près du but. La révélation de mon secret aurait donc lieu un autre jour...
Après cette nouvelle nuit passée ensemble sur MSN, nous sommes allés nous coucher. Je me doutais que j’allais être complètement fracassée le lendemain au boulot. Mais cette conversation me permettait de patienter d'ici nos retrouvailles. C’était encore un autre jour de gagné sur les trop nombreux jours qui allaient nous séparer...