Lundi soir, Jardiland est venu à la maison. Je crois que cette soirée lui laissera un souvenir impérissable. J’étais frigorifiée et je portais au début de la soirée un affreux sweat-shirt par dessus le vêtement que j’avais mis dans la journée. Comme j’avais toujours autant froid, j’ai rajouté une couche avec un peignoir. Rien n’y faisait, je tremblais encore, alors que j’étais devant le radiateur. J’ai cédé et j’ai fini par m’emballer dans un plaid. On peut le dire, je ne ressemblais à rien ! Elle était bien loin d’être sexy la CyCy de lundi soir...
Mardi, je devais aller dîner dans un magnifique restaurant en agréable compagnie. J’ai finalement passé ma soirée seule sur une des deux chaises de jardin qui trônent dans mon salon depuis que je n’ai plus de vrais meubles. Elle était bien loin d’être sexy la CyCy de mardi soir...
Mercredi soir, j’ai parlé à Bri pour la première fois au téléphone. Cela fait six ans que je la connais par l’intermédiaire de nos blogs respectifs et par mails, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’entendre sa voix. Elle m’avait donné son numéro cet été et j’ai fini par l’appeler cette semaine. Elle a une voix très agréable, un petit accent adorable et surtout beaucoup d’humour. J’espère que j’aurai l’occasion de la rencontrer un de ces jours :-) En discutant avec elle, j’ai vraiment pris conscience de ma force. Je me rends compte que j’ai un sacré courage depuis mon accident. Finalement, cet accident est presque un mal pour un bien puisque que cela m’a dévoilé des ressources que je ne soupçonnais pas. Après ce coup de fil, je me suis adonnée à une distraction qui me plaît beaucoup depuis le mois de décembre : me prendre en photo dans de jolies tenues. Je m’étais fait un petit cadeau la semaine dernière et j’ai profité de cet achat pour faire une série de photos. Elle n’était pas si loin d’être sexy la CyCy de mercredi soir...
Vendredi soir, Skippy cherchait des gens pour l’accompagner voir le spectacle de Jacky et Roger (un duo comique dont je n’avais jamais entendu parler avant...) au théâtre au Cap d’Ail. Au départ, j’étais moyennement motivée pour y aller, mais finalement, comme Jardiland et Integrator étaient d’accord pour y aller, je me suis laissée convaincre. Malheureusement, Skippy a passé un petit coup de fil au théâtre avant de partir du boulot et il était apparemment fermé. Nous n’avons pas voulu prendre le risque d’aller de Sophia-Antipolis au Cap d’Ail pour rien et nous avons changé nos plans. Nous avons décidé d’aller manger au "Bistro du fromager", que j’avais découvert cet été avec une amie et dans lequel j’étais retournée en novembre. Integrator n’a pas voulu venir, et nous étions donc trois. J’ai dégusté un délicieux brie fourré à la truffe et un "camembert surprise" aux abricots, aux pommes et aux pistaches, le tout avec un bon petit vin (un Touraine "Pouillé") que j’ai consommé avec grande modération pour éviter une gueule de bois comme celle que j’avais eue fin novembre. Malgré le repas déjà copieux, je me suis laissée tenter par une tarte au citron meringuée en dessert. Elle était relativement originale car la pâte était remplacée par un lit de speculoos broyés (je ne raffole pas des speculoos en général car je n’aime pas trop la cannelle, mais cela ne rendait pas le dessert moins comestible pour autant :-) ). De plus, la partie citronnée n’était pas du tout lourde mais légèrement mousseuse. La partie meringuée, quant à elle, était de la vraie meringue en morceaux, contrairement aux tartes que l’on a l’habitude de manger. Bref, ce dessert n’était vraiment pas mauvais !
Dans la nuit de vendredi à samedi, j’ai retrouvé mes mauvaises habitudes. N’ayant plus de meubles et donc plus de canapé depuis que D.K. a récupéré les siens début septembre, je ne peux plus m’endormir comme une vieille loque dans ce canapé invisible, avec mon PC sur la table basse tout aussi invisible. Au lieu de cela, je me suis endormie comme une vieille loque dans mon lit, les deux lampes de chevet allumées, mon brave PC faisant office de compagnon de nuit. Quand je dors la lumière allumée, mon sommeil est moins réparateur puisque plus léger, et je me réveille fréquemment à cause des rêves bizarres que je fais. La nuit de vendredi à samedi n’a pas échappé à la règle. J’ai rêvé de Perle et, détail plus étrange, j’ai rêvé de Monsieur Muscles, un collègue de boulot que je ne vois jamais en dehors du travail. Le matin, je me suis levée tôt et avant d’aller faire mes courses, j’ai appelé ma mère et je lui ai raconté ces rêves bizarres, puis je n’y ai plus pensé. J’ai ensuite fait mes courses, puis je me suis décidée à aller à Cannes pour essayer de trouver des vêtements et de jolies chaussures en soldes. Et là, sur qui je tombe ? Monsieur Muscles bien sûr ! Il était lui aussi en train de faire les soldes. On discute un peu, on parle de vêtements, de chaussures, de prix, de cohue et de places de stationnement. Ensuite, on repart chacun de notre côté pour faire les magasins. Je constate avec une grande déception que les seuls articles sympas ne sont pas soldés. Il y a quelques paires de chaussures qui me plaisent mais elles coûtent toutes au moins 80 euros la paire, et comme je n’en ai pas spécialement besoin, je ne cède pas à la tentation. Je repars donc des magasins de Cannes les mains vides et je retourne à Antibes pour faire un tour dans un magasin de meubles. Je suis en effet bien décidée à trouver des meubles pour enfin me sentir chez moi quand je rentre le soir et ne plus voir cette table de jardin et ces deux chaises en plastique qui me donnent la nausée et que je ne supporte plus, même en peinture ! Je fais un petit tour dans le magasin, je m’assois dans les canapés, j’essaie de visualiser mon salon une fois meublé, je flâne à la recherche d’un coup de cœur. A ma grande surprise, qui arrive dans le magasin ?! Monsieur Muscles, encore lui, à la recherche d’un porte-savon cette fois ! Quelle coïncidence ! Nous ne nous croisons jamais en dehors du boulot, et samedi, on s’est croisés deux fois, une fois à Cannes et une fois à Antibes. Et le plus drôle, c’est que je n’ai repensé à mon fameux rêve que dans l’après-midi, et cela m’a encore plus fait halluciner !!! Bref...Après mon tour dans ce magasin de meubles, je suis allée dans un autre, mais j’ai été beaucoup moins inspirée que dans le premier. J’ai ensuite décidé de rentrer à la maison, car il était déjà 14h. J’étais dehors depuis 8h30 et je commençais à être fatiguée de piétiner pour faire les magasins, d’autant plus que depuis vendredi, des bleus aux jambes recommencent à sortir et à me gêner !
Samedi après-midi, mon objectif était de m’occuper l’esprit. Un déjeuner tardif, quelques coups de téléphone, quelques conversations MSN, la confection d’un cake aux fruits confits, la vaisselle, le ménage, un peu de surf sur des sites de magasins de meubles pour repérer des choses qui me plaisent, un dîner vraiment pas parfait et constitué de restes de la semaine, un peu de vélo d’appartement, une bonne douche...et me voilà prête à m’endormir comme la veille dans mon lit, lumières allumées et avec mon fidèle compagnon près de moi. Le point positif de la journée, c’est que j’ai quand même quelques idées plus précises des meubles que j’aimerais avoir. Je crois que je vais faire de grosses dépenses dans les jours qui viennent car il me faut tout : un canapé, une table basse, un meuble télé pour la télé qui arrivera dans un second temps, une table de salon, des chaises, un tapis, des lustres pour toutes les pièces, un lampadaire pour le salon et une paire de rideaux. Je dois prendre des mesures de mon salon pour vérifier si ce que j’ai repéré conviendra. Je vais aussi devoir trouver un ou des hommes forts pour m’aider à charger les meubles dans ma voiture et à les monter, car je me vois mal le faire seule avec mon bras et demi (même avec deux bras d’ailleurs !).
Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui. Vous avez eu droit à tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi d’ailleurs. Vous devez vous demander où je voulais en venir avec tout ça. La réponse est simple : nulle part ! Je n’ai dit que ce que j’avais envie de dire, c’est-à-dire pas grand chose ! ;-) Je deviens la reine de l’art de la dissimulation. J’ai décidé de vous cacher tout ce dont j’avais réellement besoin de parler cette semaine. Ce qui est privé restera privé. Quelle belle preuve de maturité ! Est-ce que je deviens réellement plus mature ou bien trop lâche pour écrire ici comme avant ? Est-ce que je ne suis pas en train de perdre toute ma spontanéité ? Il y a une partie de moi qui aimerait tout déballer ici sans réfléchir. Et il y a l’autre partie qui hésite à le faire pour de trop nombreuses raisons. Pour l’instant, c’est cette partie de moi qui l’emporte. Ce n’est pas plus mal, j’ai envie de garder mon jardin secret. Je vous abandonne en vous souhaitant une bonne nuit. Je me lève très tôt pour une séance de torture ! A très vite, pour des récits plus personnels...ou pas !