J’ai passé une semaine assez difficile au boulot. J’ai accumulé les problèmes et les retards. Cela faisait longtemps qu’il ne m’était pas arrivé d’avoir autant de galères. J’avais presque l’impression que tout ce que je touchais se transformait en bug :-) Je suis censée avoir un peu d’aide bientôt car un ou une stagiaire doit me rejoindre début février. J’ai fait passer pas mal d’entretiens en décembre mais on ne m’a donné l’accord définitif pour recruter un stagiaire que la semaine dernière. Comme les stages commencent le 1er février, mes candidats préférés ont déjà trouvé ailleurs. Les candidats restants, quant à eux, m’ont bien gavée cette semaine. Entre ceux qui ne rappellent pas quand on leur laisse un message sur le répondeur, ceux qui ne savent pas s’ils vont venir chez nous ou aller ailleurs et ceux qui acceptent le stage uniquement si on leur promet une embauche derrière (ils ne veulent pas aussi une **** et un Mars tant qu’on y est ??? Moi vulgaire ? Mais non, j’ai écrit **** hein ;-) ), je commence à en avoir sérieusement marre. Un candidat devait m’appeler vendredi soir à 18h30 après ses cours et je n’ai toujours pas de nouvelles...C’est assez hallucinant quand même. Un peu de politesse ne lui ferait pas de mal...
Mardi, j’ai appris une mauvaise nouvelle. La grand-mère de D.K. est décédée. Je suis assez inquiète pour D.K. car il était déjà très fragile ces derniers temps et ce deuil risque d’aggraver la situation. Je sens qu’il se raccroche à moi parce qu’il n’a pas beaucoup d’amis, mais je ne trouve pas les mots qu’il faut. De toute façon, que peut-on dire à quelqu’un qui vient de perdre un être cher ? Même si je n’ai jamais rencontré sa grand-mère, ce décès m’a affectée moi aussi. Cela m’a remémoré les décès de mon père en 2003 et de mon grand-père en 2006. Plus étonnamment, cela a également fait remonter à la surface des souvenirs, bons ou mauvais, de ma relation avec D.K.. Bref, j’ai été pas mal remuée par tout ça...
Mercredi, Perle m’a invitée à passer la soirée dans son nouveau chez elle. Elle vient en effet de vendre son appartement et loue maintenant une maison. Elle a bien avancé dans l’ameublement et dans la décoration. J’aime beaucoup le style qu’elle a choisi : c’est sobre, design et chaleureux. Cela me donne encore plus envie de me dépêcher de trouver des meubles pour me sentir bien chez moi.
Jeudi soir, je suis allée manger avec des collègues puis nous sommes allés voir "Avatar" au cinéma. Depuis la sortie de ce film, tout le monde n’arrêtait pas de me dire que c’est génial et qu’il fallait absolument que je le voie. A force d’en entendre parler, j’avais plutôt envie de ne pas y aller, car j’avais peur d’être déçue. A l’époque de "Titanic", je n’étais d’ailleurs pas allée le voir, car j’en avais marre d’entendre des éloges sur ce film merveilleux que les gens n’hésitaient pas à revoir dix fois. Quand j’avais vu le film en VHS par la suite, je l’avais trouvé très bien mais je n’avais pas vraiment compris l’engouement que le film avait suscité. Honte à moi, je n’ai même pas versé une petite larme quand le brave Jack est mort. Et oui, vous croyiez tous que je suis un petit être sensible...apparemment vous vous êtes trompés ! En tout cas, il m’en faut un peu plus pour verser une larme ! :-) Pour en revenir à "Avatar", j’ai donc fini par me laisser tenter. Nous l’avons vu en 3D. Dès les pubs et les bandes-annonces au cinéma, on ne peut rester insensible à la magie de la 3D. L’énorme chamallow Haribo qui a foncé tout droit sur moi m’a mise en appétit pour voir la suite :-) Enfin, "Avatar" a commencé. Je me suis sentie un peu déstabilisée par les lunettes 3D et j’ai eu une légère sensation de vertige au tout début, mais après quelques minutes d’adaptation, cela allait beaucoup mieux. Je ne vais rien raconter du film pour préserver le mystère pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu et je vais donc me contenter de remarques générales. J’ai été vraiment époustouflée par l’expérience 3D. "Avatar" vaut bien plus qu’une pub de chamallows, ça c’est clair. La 3D se met au service de la beauté des décors et de l’univers magique du film. Nous devenons plus que de simples spectateurs du film : nous sommes immergés totalement dans le monde merveilleux de Pandora. Les scènes de combats, quant à elles, sont grandioses et spectaculaires et la 3D nous donne l’impression d’y être. Esthétiquement, ce film est donc une grande réussite. Pour ce qui est du scénario, je suis beaucoup plus mitigée. L’ensemble est prévisible et assez convenu, mais cela n’enlève rien au caractère divertissant du film. Ce n’est finalement pas plus mal : ce film ne demande pas une concentration énorme pour le regarder, c’était parfait après la longue journée chiante que j’avais passée jeudi. En conclusion, je pense que ce film doit certainement une grande partie de son succès à la 3D (je ne suis pas persuadée que j’aurais trouvé autant d’intérêt au film si je l’avais vu en 2D), et cela est mérité car le spectacle visuel est éblouissant. Je vous encourage donc à courir au cinéma si vous n’y êtes pas encore allés, je pense que vous ne le regretterez pas.
Vendredi soir, nous sommes retournés au "Bistro du fromager" comme la semaine précédente. Ce restaurant original est en train de devenir ma cantine ! :-) En plus de Jardiland et Skippy, Integrator et Pingui (vous comprendrez pourquoi je lui donne ce surnom) se sont joints à nous. En entrée, j’ai savouré comme en novembre un délicieux brie aux cèpes. J’ai également échangé avec Skippy un bout de mon brie contre une tranche de gruyère affiné 18 mois, fruité à souhait. En plat principal, j’ai pris de la fondue suisse (au vin blanc et au kirsch bien sûr...). J’ai également piqué quelques morceaux de fromages à Jardiland, qui avait opté pour le plateau de fromages à volonté et qui nous a donc fait profiter de différentes saveurs. Malgré ce repas déjà copieux, j’ai cédé à la tentation du moelleux chocolat noir chocolat blanc en dessert. Pour le vin, nous avons voulu jouer le classique : nous avons repris le délicieux vin rouge du "Domaine du Fils d’Eole", "Cuvée Dionysos 2004", qui m’avait donné ma première gueule de bois en novembre. Cette fois, j’ai été raisonnable : je ne me suis pas jetée sur le vin à jeun et j’en ai bu seulement un verre. Mes camarades en ont bu un peu plus, et ils ont pris une bouteille de blanc pour finir le repas (j’en ai juste pris une goutte et je n’ai pas vraiment apprécié). Il paraît que sans alcool, la fête est plus folle. C’est peut-être vrai, mais ce qui est sûr, c’est que nous étions anormalement gais pendant le repas :-) Il s’est notamment passé un petit événement amusant. Un sourd-muet est venu faire le tour du restaurant pour déposer des bibelots qu’il essaie de vendre sur chaque table. Notre bibelot était un petit pingouin en plastique. J’ai retourné cet objet dans tous les sens et je n’ai pas réussi à comprendre quelle était son utilité. Il pouvait apparemment être branché pour être rechargé, mais rechargé pour faire quoi, telle est la question ! C’était peut-être un briquet, un pingouin vibreur masseur de poche pour femmes en manque de sensations fortes, un tournevis électrique, que sais-je ! Pingui a essayé lui aussi de comprendre quel pouvait bien être le secret de ce pingouin : il l’a retourné, lui a respiré le cul et l’a regardé d’un air sceptique. Il nous a dit qu’il croyait que cela pouvait être un flacon de parfum. Nous étions tous complètement pliés de rire suite à cette scène. Je suis persuadée que sans vin, nous aurions beaucoup moins ri de cette bêtise :-) J’ai essayé de demander au sourd-muet à quoi servait ce pingouin, mais je crois qu’il n’a même pas compris que je lui posais une question...Bon, tant pis, ce pingouin restera une énigme ! Après le repas, Jardiland a demandé au maître des lieux un sac plastique pour transporter la bouteille de vin rouge vide, afin d’en conserver les références exactes. Nous sommes partis du restaurant et nous avons un peu déambulé dans le Vieux-Nice. Jardiland avait, comment dire, une démarche un peu hésitante. Il tenait encore debout sans difficulté mais on voyait bien qu’il était loin d’être frais. Il se baladait avec sa bouteille vide emballée dans le sac plastique sous le bras et c’était comique, car ça faisait vraiment poivrot :-) En plus de tout cela, il nous a fait une crise de hoquet tenace, et on croisait les doigts pour qu’il n’y ait pas de remontées fromagères ! Bon, évidemment, il a fallu rentrer à la maison. C’est Pingui qui avait conduit à l’aller et il était sans aucun doute bien au delà des seuils autorisés pour le retour...Je crois que je devais être la seule à ne pas avoir dépassé le seuil légal, mais mon seuil de forme, lui, était au plus bas et je sentais bien que je n’étais pas du tout en état de conduire. Je n’ai pas l’habitude de boire et un petit rien suffit à me ravager le cerveau...C’est donc Pingui qui a conduit malgré ses excès. Jardiland, lui, a été placé près de la fenêtre à l’arrière, au cas où...et il a dormi pendant presque tout le trajet.
Samedi matin, je me suis réveillée avec la gueule de bois. J’avais un affreux mal de tête et une bonne grosse nausée. Je pense que l’association du vin rouge qui faisait quasiment 15 degrés et du vin blanc et du kirsch de la fondue ne m’a pas trop réussi. Cela ne m’a pas empêchée d’aller faire mes courses puis de faire le tour des magasins de meubles, puisque je suis toujours à la recherche de mes futurs meubles. La semaine dernière, j’avais repéré sur des catalogues des meubles qui me plaisaient. Ces meubles étaient censés être couleur "wengé". Comme les meubles de Perle sont aussi couleur "wengé" et qu’ils rendent vraiment bien dans son salon, je me suis dit que j’allais opter pour cette teinte car cela rend l’intérieur très chaleureux. En voyant la couleur exacte des meubles qui me tentaient en magasin, je pense qu’ils seront finalement trop foncés (en fait, selon les magasins, la couleur "wengé" est très variable : cela va du marron foncé chocolaté au presque noir). Je me suis donc dirigée vers un autre magasin de meubles, BoConcept. On entre dans un univers complètement différent des magasins Atlas, Basika, But, Conforama ou Fly (je ne cite pas Ikéa parce que le plus près de chez moi est à Toulon et je n’ai donc pas encore pris le temps d’y aller). Les meubles sont vraiment mis en scène et on n’a qu’une envie : avoir le même salon design à la maison. On cherche l’étiquette et on prend quand même un peu peur, mais je dois avouer que je vais peut-être craquer et me laisser tenter par ces meubles-là. Bref, on verra, je n’ai encore rien décidé !
Ce sera tout pour aujourd’hui. Je vous souhaite une bonne fin de week-end et je vous dis à bientôt !