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Insomnie

Me voilà encore bien réveillée à plus de deux heures du matin et me demandant ce que je vais bien pouvoir faire de ma nuit. Je n’ai absolument pas sommeil. J’ai ouvert une fenêtre mais il fait une chaleur étouffante. Il n’y a pas un bruit autour de moi, à part le souffle de mon PC, qui respire plus fort que moi. Je pense que je vais passer la nuit à écrire, on verra s’il en sort quelque chose que j’aurai envie de publier demain matin, au "réveil". Je vais encore devoir aller au boulot avec un visage froissé, les traits tirés, les yeux plus que cernés, cachés derrière mes lunettes qui masqueront partiellement ce désastre oculaire. Certains s’amuseront à me demander si j’ai passé une folle nuit d’ébats torrides. Je ferai semblant de trouver cette question drôle. D’autres, intrigués par mes efforts vestimentaires et par l’attention que je porterai à mon maquillage, indispensable allié du camouflage des traces mon manque de sommeil, voudront savoir si j’ai un rencard le soir. Je leur répondrai non avec un grand sourire (je n’ai pas besoin d’avoir un rencard pour essayer d’être présentable !), mais ils n’y croiront pas, comme il y a deux semaines.

Il y a deux semaines...Ils avaient bien raison de ne pas y croire, mais je n’ai pas envie de leur raconter ma vie ! De toute façon, les choses ont si rapidement mal tourné que j’ai bien fait de ne pas en parler ! Je pensais que cette petite histoire allait me donner envie d’être jolie, désirable. Je croyais que cela renouvellerait ma confiance en moi. Quelle stupidité d’imaginer cela, la confiance en soi doit venir de soi justement, et non du regard des autres ! Au final, cette rencontre m’a apporté encore plus de doutes sur moi, pour tout un tas de raisons que je n’ai pas envie d’étaler ici. Cela m’a également fait prendre conscience de ce qui est réellement important pour moi. Ce nouvel échec n’a fait que réveiller le manque de celui que je tentais vainement d’oublier en multipliant les nouvelles rencontres. Quelle stupidité de ma part ! J’ai l’impression de m’être complètement égarée ! Comment ai-je pu croire que j’allais pouvoir laisser une place à quelqu’un dans ma vie, alors que toute la place est déjà prise ? Et voilà mes chers lecteurs, je vous parle encore de lui. Une fois de plus, il risque d’être la dernière personne à laquelle je penserai cette nuit, et la première à laquelle je penserai demain matin...Et je sais très bien pourquoi je ne dors pas : c’est parce que je crève d’envie de lui dire ce que je ressens, et que je me retiens. Depuis dimanche, je me torture en pensant que s’il m’arrive quelque chose, ou pire, s’il lui arrive quelque chose, je ne lui aurai pas dit tout cela. L’an dernier, mon accident et la sensation d’avoir échappé au pire m’avaient poussée à lui dire que je l’aimais encore pour notre date anniversaire. Cette année, je n’ai rien osé faire, par peur d’être rejetée, par crainte de l’importuner. Et à force de me retenir, j’ai juste envie de pleurer et de lui crier ce que je ressens, sans réfléchir aux conséquences. Mais je suis paralysée par mes peurs, je ne fais rien. Comme quand on s’est plus ou moins remis ensemble fin 2009. Et merde !!! Il faut que je le dise, il faut que je le dise, il faut que je le dise !!!

Je...Ne me demande pas pourquoi, c’est juste parce que c’est toi, c’est une bonne raison non ? Ne m’en veux pas, tu sais bien que mon but n’est pas de t’emmerder. J’ai bien essayé de t’oublier, mais je n’y arrive pas. Pardonne-moi de ne pas y arriver. Pardonne-moi de rêver encore que tu penses à moi de temps en temps. Pardonne-moi de croire que je te plais encore un peu. Pardonne-moi de t’imposer ma mine défaite le matin. Pardonne-moi de ne pas être capable de te regarder en face. Ton regard me rend heureuse, mais je n’arrive pas à le soutenir parce que j’ai peur de ce que mes yeux risquent de te dire. Pardonne-moi tous mes délires et toutes nos prises de tête. Tu vois, je sais être raisonnable maintenant. Pardonne-moi de ne pas avoir la force et le courage de te dire que je...

Ecrit par C-C, le Mercredi 30 Juin 2010, 04:42 dans la rubrique Jour après jour.