Cette semaine est interminable. J’en ai marre. Mon chef n’arrête pas de me chercher des poux dans la tête, pourtant parfaitement propre. Je me fais un shampooing tous les jours, il ne risque pas d’en trouver de sitôt ! Cet après-midi, en meeting, il m’a fait quelques remarques déplaisantes. Je lui ai carrément dit que j’en avais marre qu’il s’acharne sur moi et qu’il fallait qu’il change de cible. Il n’était pas comme ça avec moi avant. Bon, ok, il a déjà été chiant dans le passé, mais jamais à ce point. J’ai la désagréable impression de tout faire pour bien bosser et de m’en prendre plein la gueule à la moindre occasion. Le seul truc qu’il a apprécié cette semaine, c’est un des cookies que j’avais préparés pour les collègues avec lesquels j’ai un meeting le lundi après-midi. Il n’était pas invité au meeting, mais ça ne l’a pas empêché de venir dérober un cookie, petit gourmand qu’il est ! Finalement, je devrais peut-être me reconvertir, arrêter d’être ingénieur et faire des pâtisseries. Mon chef serait peut-être satisfait ! Ma kiné, qui le soigne aussi (et oui, c’est lui qui m’avait conseillé d’aller la voir...), m’a dit qu’elle le trouve extrêmement exigeant et perfectionniste pour tout : le boulot, le sport, sa vie privée. C’est marrant quand même : elle ne le voit qu’une demi-heure de temps en temps et elle a réussi à s’en rendre compte...Enfin bon...Tout cela me gonfle. J’aimerais simplement que mes efforts soient reconnus à leur juste valeur...
Du coup, avec toute cette pression, je suis complètement surexcitée le soir. Lundi soir, j’ai fait du vélo d’appartement. Mercredi soir, j’ai couru avec Coco et Jardiland. Il faisait une chaleur à crever, et Coco a arrêté à mi-parcours. Jardiland était quasiment prêt à faire pareil. Moi, je ne voulais pas m’arrêter car je savais que je n’arriverais plus à repartir. J’ai donc continué, Jardiland m’a suivie, et Coco nous a rejoints à l’arrivée à pieds. Ce soir, je suis allée à Cagnes-sur-Mer avec Koma pour faire du roller, comme la semaine dernière. Il me fait halluciner. Il avait couru le midi, nagé après le boulot et il a réussi à enchaîner sur du roller. Je ne sais pas où il puise toute cette énergie. Il m’a d’ailleurs semée, je n’arrivais pas à le suivre, mais j’ai tenu le coup et je ne me suis pas arrêtée. Nous avons fait un parcours d’environ dix kilomètres. Koma aurait voulu faire quelques kilomètres de plus, mais j’avais trop mal à la cuisse droite pour continuer. Je pense qu’il serait raisonnable de bien m’échauffer pour mes prochaines sorties roller, parce que j’ai bien peur de m’être froissé le même muscle que lors de la séance de course qui m’avait été fatale fin mai. Pendant cette séance de roller, j’ai croisé le métis qui était en kiné à Nice quand j’étais en arrêt maladie. Il était lui aussi en train de faire du roller (une de ses occupations est de donner des cours de roller justement). On a un peu discuté. Il m’a raconté qu’il avait eu un accident de moto, ce que je savais déjà car mon ancienne kiné me l’avait dit la dernière fois que j’étais passée lui faire un petit coucou. Il s’est apparemment cassé la clavicule et il a quelques complications (un cal osseux mal placé qui gêne la circulation sanguine et des problèmes de gonflement de la main, qui était effectivement déformée et très enflée...). Ah la la, la moto, c’est dangereux, mais j’ai toujours envie d’en refaire ! Bref, après notre petite balade en roller, Koma était affamé et nous avons fini au Quick, ce qui a probablement ruiné tous les bénéfices de notre séance de sport :-) Nous sommes ensuite rentrés à la maison, je me suis reposée...et comme vous le voyez je n’ai toujours pas sommeil ! Après tous mes efforts désespérés pour décharger mon énergie, je devrais être en train de dormir. Même pas !!! :-(
Bon ! Malheureusement pour moi, je dois me lever à 6h45 car j’ai une séance de kiné-torture très tôt demain matin. Je vais donc vous abandonner, essayer de trouver le sommeil, ce qui risque d’être difficile avec cette chaleur étouffante ! A très vite !