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C'est le week-end...enfin !

Quelle semaine ! J’ai cru qu’elle ne se terminerait jamais ! J’ai passé mon temps à essayer d’avancer sur plein de problèmes en parallèle au boulot. J’ai l’impression d’avoir le cerveau vide (oui, oui, je vous assure, avant, il était plein !). Allez, je vous raconte quelques petites anecdotes !

Mercredi soir, un collègue qui a eu un accident récemment (un bus lui est rentré dedans par l’arrière) et qui habite près de chez moi avait besoin que je le raccompagne chez lui puisqu’il n’a plus de voiture. Je l’ai prévenu : je viens à peine de reprendre à conduire et j’ai encore mal au pied. Il accepte quand même de monter dans ma voiture :-) A peine sortis du boulot, nous avons failli avoir un accident ! Et même pas à cause de mes difficultés à conduire ! Une moto arrivait en sens inverse, mais roulait sur ma voie. Le motard et son passager, bizarrement, ne regardaient pas devant eux et ne m’avaient donc pas du tout vue : ils avaient tous les deux la tête tournée vers une voiture. Apparemment, le motard avait essayé de dépasser cette voiture (d’où sa position sur la chaussée, au milieu de ma voie), qui lui a coupé la route un peu plus loin pour tourner à sa gauche (donc à droite de ma voie de circulation) afin de rentrer dans un parking d’entreprise. Je n’ai même pas eu le temps de regarder dans mon rétroviseur et j’ai dû me déporter complètement sur la droite pour ne pas me prendre la moto de plein fouet. Youpi, elle commence bien ma reprise de la conduite ! Bon, nous sommes entiers, c’est l’essentiel !

Jeudi, plein de petits événements m’ont emmerdée. Dans la matinée, je suis allée prendre un de mes nombreux thés quotidiens à la cuisine et un collègue est arrivé au même moment pour prendre une boisson. Attention, pas n’importe quel collègue, non. Le fameux collègue qui m’avait proposé de déjeuner avec lui il y a longtemps et que j’avais éconduit, qui m’avait admirée quelques jours après dans le parking pendant que je changeais de chaussures et dont le regard lubrique m’avait fait et me fait encore froid dans le dos. Il me dit bonjour, me demande comment je vais, et me lance du tac au tac : "Tu n’as que la peau sur les os toi !". Etre critiquée comme ça dès le matin par quelqu’un qui m’exaspère, voilà un beau début de journée. Il n’a pas de bol, car je n’ai pas du tout envie de me laisser faire. Ce n’est pas la première fois qu’il me fait des remarques sur ma minceur (que dis-je, ma maigreur !), et il avait notamment dit que la moto n’était pas une activité pour une fille de ma corpulence. Je m’étais retenue de l’envoyer bouler à de nombreuses reprises, mais trop c’est trop. Je lui ai répondu que j’en ai marre d’être critiquée par lui ou par d’autres, que je n’ai aucun problème alimentaire, que je mange absolument tout ce que je veux, et, ô comble de l’injustice, que je ne prends pas un gramme, que c’est stupide de faire ce genre de remarques aux gens car on risque de les blesser, que moi aussi je pourrais facilement m’amuser à critiquer tout le monde, mais que je n’ai pas que ça à faire, car nous ne sommes plus à la maternelle. Cet idiot me dit : "Vas-y, critique, dis ce que tu as à dire !". Il a de la chance que je sois polie et que je ne souhaite pas lui faire de peine (ma bonté me perdra), car j’aurais pu très facilement être méchante avec lui. Je me suis donc contentée d’ajouter qu’avant de critiquer, les gens feraient mieux de se regarder dans une glace et j’ai terminé en lui disant que s’il me trouvait si monstrueuse que ça, il n’avait qu’à tourner la tête et regarder ailleurs. Il m’a répondu : "Mais quand on te dit que tu es jolie, tu n’y crois pas !". Non mais il se fiche de moi là ?! Je suis désolée, mais dire à une femme qu’elle n’a que "la peau sur les os", c’est fortement péjoratif, alors ses compliments à deux balles quelques minutes après pour tenter de calmer le jeu, il peut se les mettre où je pense. Vous me trouvez agressive ? Non, non, à peine ! :-) C’est juste que j’en ai marre d’entendre que je suis trop ceci ou pas assez cela. Est-ce que les remarques des gens sur mon poids vont modifier ma morphologie et me faire prendre des kilos comme par magie ? Non...Donc leurs remarques, qu’ils se les gardent ! Mon collègue a bien vu qu’il avait gaffé et il m’a présenté des excuses. Très honnêtement, je m’en fiche de ce qu’il pense, je suis bien dans mon corps (j’en avais d’ailleurs parlé très récemment dans cet article dans lequel j’avais notamment déploré le fait que les gens ne sont bons qu’à critiquer, que l’on soit gros ou mince, petit ou grand, chauve ou avec les cheveux touffus comme Diana Ross, lunettes ou lentilles, jambe en mousse ou tête de veau). Mais ce qui me choque le plus dans cette histoire, c’est que ce collègue a probablement dû en entendre de toutes les couleurs sur son apparence physique au cours de sa vie car il a un visage "particulier" et il doit donc parfaitement savoir le mal que cela peut faire d’être la cible de remarques négatives. Il devrait donc être plus prudent quand il fait des commentaires sur l’apparence physique de quelqu’un. J’admets qu’il m’arrive moi aussi de critiquer certaines personnes, mais j’ai la délicatesse de ne pas le faire ouvertement devant elles afin de ne pas être blessante. A quoi bon critiquer ? Après tout, une personne affreuse pour quelqu’un sera peut-être la plus belle du monde pour quelqu’un d’autre ! La beauté, le charme, ce sont des notions très subjectives.

Jeudi après-midi, j’ai eu un meeting avec mon chef (encore !) et trois autres collègues. Comme le meeting de lundi s’était mal passé parce que j’avais commis un crime terrible, taper sur mon clavier d’ordinateur pendant que mon chef parlait, je me suis dit qu’il était judicieux de ne pas prendre mon PC avec moi pour cette réunion. J’apporte donc un petit cahier et un crayon à la place de mon PC pour noter consciencieusement les informations importantes de la réunion. Quand vient mon tour de parler, j’évoque des résultats de tests que j’ai obtenus, mais je n’ai pas en tête tous les détails (il y avait deux cents tests en tout...). Mon chef m’a alors reproché de ne pas avoir mon PC avec moi et de ne pas pouvoir lui donner les informations immédiatement. Je lui ai répondu que je me contente de suivre ses conseils, à savoir ne pas prendre mon PC en réunion, et que je suis "bête et disciplinée". Il insiste et me dit que c’est très embêtant parce que je suis dans l’incapacité de fournir les résultats alors que cela intéresse tout le monde, et qu’il faut que j’aie mon PC en réunion, mais sans m’en servir pour envoyer des mails. Cela m’amuse à moitié. Je ne vois pas l’intérêt de perdre du temps à débattre à propos d’un PC ou d’un cahier pendant un meeting. Je crois qu’il a décidé de me faire chier cette semaine, mais je préfère laisser couler. Il serait capable de me ressortir cette histoire au cours de mon entretien annuel... :-) Le lendemain, j’ai eu mon meeting hebdomadaire avec lui. Cette fois, j’ai pris mon PC et j’ai joué à l’idiote : je lui ai demandé si je pouvais prendre des notes de ce que nous disions sur mon PC et il a eu la générosité d’accepter ;-) Enfin bon, j’ai l’habitude qu’il pinaille à propos de tout ("mais pourquoi tu as surligné ça en rouge et pas en orange plutôt ???"...euh, je ne suis pas Salvador Dalí moi, je suis juste ingénieur !) et qu’il me mette la pression, mais j’espère qu’il sera mieux luné dans les semaines à venir.

La journée de boulot de vendredi a été assez pénible. Ma stagiaire et moi devions bosser sur trois de nos produits en parallèle et nous avions des problèmes de tous les côtés. Je ne me suis pas sentie stressée (je n’ai que trop l’habitude de ces urgences de fin de semaine) mais j’ai beau être multitâche, ma pauvre tête a quand même ses limites. C’est difficile de bosser sur plusieurs produits, plusieurs ordinateurs, plusieurs bugs en même temps. Je crois que j’ai parcouru des kilomètres à force de faire des allers et retours entre mon bureau et les bureaux des collègues avec lesquels nous essayions de progresser...Comme si mes problèmes de boulot ne suffisaient pas, j’ai reçu dans l'après-midi un coup de fil qui m’a bien contrariée (je n’ai pas très envie d’en parler pour l’instant...). Pfffff, quelle journée ! J’étais bien contente de rentrer chez moi vendredi soir. J’ai décliné une invitation à un barbecue organisé par Jardiland parce que je n’étais pas très motivée pour sortir. Coco, Integrator, Jimbo, Pingui et lui ont donc passé la soirée entre hommes et j’ai oublié mes contrariétés de la semaine en dégustant une bonne glace parfum crème brûlée, seule, mais confortablement installée sur mon canapé.

Samedi matin, je comptais me lever tôt pour aller faire mes courses puis faire un tour à Cannes. Je n’ai pas entendu mon réveil et j’ai finalement fait mes courses à midi...Un peu plus d’une heure après, une fois mes courses finies, j’ai tenté d’aller à Cannes, en croisant les doigts pour que les rues ne soient pas bondées (je déteste être noyée dans la cohue, c’est pour cela que j’aurais préféré y aller dans la matinée). J’ai eu du bol, car j’ai trouvé une place où me garer (gratuitement en plus !) et j’ai pu aller faire le tour des magasins de la rue d’Antibes, qui était relativement calme pour un samedi après-midi. Je suis passée devant Lenôtre et j’ai craqué pour un macaron tout mignon, le "Mac à gourmand", avec plein d’éclats de pistaches autour et une compotée de griotte à l’intérieur ! Je suis allée le déguster sur la Croisette, au soleil et face à la mer. Après cette agréable pause gourmande, je suis repartie à l’assaut des magasins. J’ai trouvé une petite robe sympa. Noire, encore ! En fait, au départ, je voulais cette robe en bleu, mais il n’y avait qu’un seul exemplaire à ma taille, et il y avait une longue trace de stylo à bille en bas de la robe. Je me suis donc résignée à prendre le même modèle en noir parce que la coupe me plaisait. Tiens, je vous parie que quand je porterai cette robe au boulot, il y aura certainement des collègues qui viendront me dire : "Mais tu t’habilles toujours en noir !!!". Il faudra que je leur explique que je n’aurais décemment pas pu porter le même modèle en blanc (la robe existait aussi dans cette teinte), car je ne voudrais pas que mes fesses et mon string, visibles sous ce tissu trop fin, empêchent tous les hommes de se concentrer sur leur travail ;-) Bref, moi elle me plaît bien ma petite robe, même si elle est noire :-) Après avoir piétiné tout l’après-midi dans les rues de Cannes, j’ai fini par retourner à ma voiture, très péniblement d’ailleurs, car mon pied me faisait de plus en plus mal. Je suis en train de payer mes efforts de la journée : j’ai le pied gauche très gonflé et douloureux depuis que je suis rentrée à la maison. Du coup, j’ai abandonné l’idée de faire mon grand ménage de la semaine ce week-end parce que cela me fatigue rien que d’y penser. J’ai par contre eu le courage de confectionner des petites douceurs ce soir : des muffins à la myrtille. Miam miam :-) Je viens d’en goûter un, il était délicieux :-)

Bon allez, je vais m’allonger, il faut que je repose mes jambes ! Je vous souhaite une bonne nuit et je vous dis à très bientôt, car le texte suivant est quasiment fini :-)

Ecrit par C-C, le Dimanche 13 Juin 2010, 03:31 dans la rubrique Jour après jour.