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14 juillet

J’ai écrit tout un tas de textes pendant mes nuits d’insomnie mais aucun n’est terminé. Je crois qu’ils finiront aux oubliettes...Je voulais également publier la suite de mes textes "Introspection". La fin du récit est prête depuis très longtemps, trop longtemps en fait. Entre temps, mon état d’esprit a évolué et le mois de juin un peu particulier que je viens de passer m’a pas mal chamboulée. Je faisais tout pour oublier la personne dont il était question dans ces textes, mais je n’y arrive pas. Je suis en train de relire le dernier article "Introspection" que j’avais posté il y a trois mois. Je parlais de ma soirée du 21 décembre 2009 avec le "red tongue guy", et j’écrivais : "Je lui prends les mains et je lui dis ce que j’ai sur le cœur. Que depuis des mois, malgré les rencontres que j’ai pu faire, je n’arrive pas à l’oublier, que je n’ai pas envie de l’oublier, qu’il compte beaucoup pour moi." Plus de six mois après cette soirée, je crois que cette phrase résume bien la situation dans laquelle je suis encore aujourd’hui. Je repense à l’été 2008, à nos interminables conversations sur MSN au boulot et la nuit, à la déclaration de nos sentiments, à son enthousiasme, à ses coups de fil enflammés le matin après les nuits merveilleuses et étonnantes que nous passions ensemble, au bien-être que je ressentais juste en pensant à lui, au manque qui m’envahissait quand il était loin de moi, à notre voyage à Rome en juillet. Je ne rêve pas, il y avait bien cette fameuse étincelle, et je crois qu’elle était réciproque. Aujourd’hui, il me manque encore. Ce n’est pas comme en 2008. En 2008, je ressentais ce manque comme une atroce souffrance, je pensais à lui à chaque seconde, et me retrouver enfin dans ses bras après plusieurs jours loin de lui faisait disparaître cette douleur pour laisser place à un bonheur intense. Aujourd’hui, ce manque a changé. Il n’est plus atroce, il est devenu mon quotidien. Il ne me manque pas moins qu’avant. Je me suis juste habituée à son absence, une absence un peu particulière, puisque je le vois tous les jours. Les sentiments passionnels que j’éprouvais vis-à-vis de lui se sont mués en un attachement plus "calme" et plus profond. Je ne l’aime pas moins qu’avant. Au contraire, le temps renforce mes sentiments et me prouve que je n’ai pas agi sur un coup de tête en 2008 quand j’ai envoyé balader ma vie d’avant...

C’était le 14 juillet 2008. D.K. et moi sommes à la maison, l’ambiance est électrique. Je me rappelle avoir été agressive avec lui toute la journée, parce que notre situation me rend folle. Je finis par lui dire dans l’après-midi que je veux tout arrêter. Je me dis qu’il a compris. Il part faire un tour dehors, je téléphone au "red tongue guy", je lui annonce que tout est fini avec D.K. . Je crois que je lui ai dit : "Je suis célibataire". C’est idiot, je ne suis pas vraiment célibataire, puisque je suis avec lui, et que le catalyseur de cette rupture, c’est ma volonté d’être avec lui, et lui seul ! Je me souviens de la soirée qui a suivi cet après-midi difficile. D.K. et moi sommes restés dans la chambre, nous avons beaucoup pleuré tous les deux, et il y avait ce bruit incessant des feux d’artifices dehors. La fête à l’extérieur. La douleur à la maison. D.K. n’avait pas vraiment compris que je voulais rompre. Enfin, il a plutôt fait semblant de ne pas comprendre. Un peu plus de deux semaines plus tard, le 3 août 2008, la rupture est cette fois claire et nette. Quelques jours après, le "red tongue guy" m’annonce qu’il veut "faire une pause"...La suite, vous la connaissez. Pause, rupture, dérapages, rupture...J’ai 30 ans, je suis célibataire

14 juillet 2009. Cela fait un an que ma relation avec D.K. est finie et presqu’autant de temps que je n’arrive pas à sortir le "red tongue guy" de mes pensées. Depuis notre séparation, notre relation a été parfois tendue, parfois un peu plus sereine, mais jamais vraiment facile. Cela ne m’a pas empêchée d’avoir envie de passer cette soirée festive avec lui. Nous mangeons indien, nous admirons le feu d’artifices. Suite à cette soirée, je lui envoie un mail pour lui redire ce que je ressens pour lui. Grave erreur de ma part. Il décide de rompre le contact.

14 juillet 2010. Ma relation avec le "red tongue guy" a vaguement repris fin 2009 mais s’est arrêtée aussi vite qu’elle avait redémarré, début 2010. Depuis quelques mois, le contact est à nouveau rompu. Au cours des six derniers mois, j’ai rencontré d’autres personnes, et notamment Koma. C’est l’un de mes voisins. Physiquement, je le trouve très attirant. Il a des yeux verts magnifiques, un corps de sportif...Mais il n’y a pas que ça, je ne suis pas superficielle, hein ! J’aime beaucoup sa personnalité, j’ai l’impression qu’on a les mêmes points de vue sur pas mal de choses. J’aime son "regard d’artiste" sur le monde, il est passionné de photographie et j’adore ses photos. J’ai même pleuré en découvrant certaines d’entre elles...Je pense qu’il a dû lui aussi trouver quelque chose d’attirant chez moi (même si je me demande bien quoi...) puisque nous sommes sortis ensemble en juin. Cela n’a pas duré et il sort actuellement avec quelqu’un d’autre. On discute toujours ensemble malgré tout, on se voit de temps en temps...Mais, sans rentrer dans les détails, notre relation est assez ambiguë et d'une certaine façon, cet homme me trouble...Je ne sais pas ce que nous réserve l’avenir. On va dire qu’en ce moment, je ne sais plus trop où j’en suis. Je ne me comprends pas, j'ai le cerveau à l'envers. Le "red tongue guy". Koma. Je me demande comment je me débrouille pour me mettre si souvent dans des situations compliquées...De toute façon, c’est toujours le "red tongue guy" qui gagne, qui accapare mes pensées. J’aimerais tant qu’il pense à moi de temps en temps, j’aimerais tant croire qu’il ne m’a pas oubliée...Tout un tas de pensées le concernant m’assaillent aujourd’hui, mais je n’ai pas le courage de les étaler ici...

14 juillet 2010. Ce soir, je n’irai pas au feu d’artifices. Peut-être parce que c’est avec lui que j’aurais voulu y aller.

Ecrit par C-C, le Mercredi 14 Juillet 2010, 13:52 dans la rubrique Jour après jour.