Il y a un an, j’ai aimé un homme. Ceux qui me lisent régulièrement connaissent cette histoire. Cet homme, je l’ai aimé follement, passionnément. Cet homme, il m’a apporté plus de bonheur que n’importe qui d’autre avant. Et moi aussi je crois pouvoir me vanter de lui avoir apporté un grand bonheur même si cela n’a pas duré : il n’arrêtait pas de me dire à quel point il m’aimait, à quel point il était heureux, que cela ne lui était pas arrivé depuis très longtemps. Alors, pour pouvoir vivre cet amour avec lui sans devoir me cacher, j’ai décidé de tout arrêter avec celui qui partageait ma vie depuis quatre ans et demi. Je ne suis pas fière de la façon dont j’ai annoncé à mon compagnon que c’était fini. Je n’ai pas fait les choses "bien", je me suis comportée de façon odieuse avec lui, et je le regrette car personne ne mérite de souffrir de cette façon-là. Mais je ne pouvais pas faire autrement, car j’avais peur de perdre mon nouvel amour, j’avais peur qu’il pense que je n’avais pas vraiment envie d’être avec lui...Je devais rompre au plus vite pour que mon nouvel amour ne perde pas confiance en moi, du moins, c’est ce que je croyais.
Du jour où la rupture avec mon compagnon a été officielle, mon nouvel amour a commencé à avoir des doutes sur notre relation toute récente (cela faisait à peine plus d’un mois que nous étions ensemble). Alors, il a voulu faire une pause, mais le jour même où il m’a annoncé cette pause, il y a eu un "dérapage". Son désir pour moi avait été plus fort que sa raison. Après ce "dérapage", mon nouvel amour m’a laissée sans nouvelles pendant quasiment deux semaines. A ce stade-là, je ne me faisais plus d’illusions, je pensais très sincèrement que tout était fini mais qu’il n’avait pas le courage de me le dire. Je m’étais trompée, notre relation n’était pas complètement morte mais il avait de sérieux doutes, il semblait paumé. Moi, je ne voulais pas le perdre. Les moments que j’avais vécus avec lui étaient exceptionnels et je savais que jamais personne ne pourrait m’apporter un tel bonheur, une telle sérénité, une telle confiance. Alors, j’ai espéré qu’il se rende compte que notre histoire valait le coup. Fin août 2008, malgré notre "pause", il y a eu encore deux "dérapages". L’intensité de notre attirance physique m’a encore donné de l’espoir. Je me disais qu’il y avait vraiment quelque chose de fort entre nous, que ça devait compter pour lui autant que pour moi.
Je me suis trompée. Début septembre 2008, il m’a annoncé par MSN qu’il souhaitait mettre un terme à notre relation. Je n’ai pas eu d’explications à cela. J’ai pleuré, j’ai souffert toute la nuit qui a suivi cette conversation. Je ne m’attendais pas à une telle lâcheté de sa part...Une rupture par MSN...Je pensais valoir plus que ça à ses yeux. Le matin, j’ai pris sur moi, et je lui ai dit que j’espérais que nous réussirions néanmoins à garder une relation sereine. Pour moi, cela était indispensable, car nous étions collègues, et je ne pouvais pas concevoir d’avoir des relations tendues à cause de cela. Je pensais vraiment que cela allait bien se passer, j’étais prête à faire le deuil de notre relation, pour la bonne et simple raison que je voulais vraiment le garder comme ami. Cet homme était trop génial pour que je le perde complètement ! Il avait été un ami et un confident merveilleux avant qu’on sorte ensemble, et je voulais que nous puissions revenir au moins à cette situation. Malgré la rupture, nous avons continué à nous parler sur MSN. Mi-septembre, il a accepté de passer me voir chez moi pour que nous discutions de notre situation. Un "dérapage" a encore eu lieu. Je savais que cela ne signifiait pas que notre relation repartait, mais j’étais troublée. C’est cette ambiguïté de comportement de sa part qui est à l’origine de tout ce qui a suivi depuis.
Fin septembre, j’ai craqué. Je n’arrivais plus à encaisser cette séparation. Je n’arrivais plus à le voir tous les jours au boulot et faire semblant que tout allait bien pour sauver les apparences. Dans la nuit du 23 au 24 septembre, nous avons eu une longue conversation MSN au cours de laquelle il semblait encore dans le flou et où il disait carrément qu’il lui arrivait d’être encore attiré par moi et de se dire qu’il m’aimait et de penser le contraire quelques heures après. J’ai beau être courageuse, c’était trop dur à supporter. Il avait voulu rompre mais il me faisait tourner en bourrique ! Le mercredi 24 septembre, suite à cette conversation, je n’ai pas pu aller travailler. J’ai pleuré, beaucoup, longtemps. Au lieu de rester ferme dans un sens ou dans l’autre, il a encore eu un comportement que je qualifierais d’étrange pour quelqu’un qui souhaiterait vraiment rompre. Il s’est inquiété de mon absence au boulot, il m’a envoyé des SMS, il m’a appelée, et il était même passé sous mes fenêtres pendant la pause déjeuner (je ne l’ai appris que le soir). Je n’ai pas eu le courage de répondre à ses messages. Ce n’est qu’en fin de journée que j’ai fini par lui répondre que j’étais chez moi. Le soir, il m’a appelée et il a voulu passer me voir. J’ai accepté. Il m’a apporté un nougat glacé qu’il avait spécialement préparé pour moi la veille. Je suis perdue. Je me dis qu’il doit encore avoir des sentiments pour moi...Un "dérapage" a encore eu lieu. Nous avons passé la nuit ensemble, notre dernière nuit. Ce fut un moment magique pour moi, très intense, encore plus exceptionnel que tous les autres. Le lendemain matin, au réveil, nos étreintes ont repris, puis nous avons fini par nous préparer pour aller bosser. Avec le recul, je me dis que de tels revirements de sa part m’ont empêchée de faire le deuil de cette relation sereinement. S’il n’y avait pas eu ces "dérapages", s’il avait été ferme dans sa décision, j’aurais pu me faire une raison, et repartir sur des bases saines pour en faire un ami.
Le 2 octobre 2008, jour de mes 30 ans, j’ai encore subi des comportements incohérents de sa part. Il a été le premier à me souhaiter un joyeux anniversaire, à minuit pile. Le matin, il m’a apporté des gâteaux au boulot. Pour quelqu’un qui veut rompre, c’est étonnant. L’après-midi, j’ai voulu passer un moment avec lui et je lui ai envoyé un SMS pour lui demander de venir me rejoindre à l’extérieur. C’est là qu’il m’a annoncé qu’il ne m’aimait plus, qu’il n’avait plus aucun doute et que déjà la semaine précédente, lors de notre dernier "dérapage", il n’avait plus de sentiments pour moi. Cette incohérence (souhaiter un joyeux anniversaire et apporter des gâteaux le matin et dire "je ne t’aime plus" l’après-midi), cette cruauté de sa part, le jour de mon anniversaire, c’est vraiment bien plus que je ne pouvais supporter. J’ai été anéantie, perdue. Ce jour-là, il m’a détruite. Vous trouvez peut-être que ce mot est trop fort, que j’exagère. Moi, je l’ai vécu comme ça. Quand on aime vraiment quelqu’un, on ne peut pas sauter de joie dans une telle situation.
Après cette affreuse journée, j’ai essayé de m’éloigner de lui. Je ne me suis plus mise sur MSN pendant quelques jours. J’avais besoin de me retrouver, de voir ce que je pouvais envisager sans lui. Mais il m’a recontactée par mail mi-octobre, comme si de rien n’était. Il m’a demandé pourquoi je ne passais plus sur MSN et si je le bloquais ! Je n’en revenais pas. Il ne comprenait même pas que je souffrais trop pour lui parler. J’ai compris que je n’arriverais pas à faire le deuil de cette relation à ce moment-là. Il avait trop joué avec moi, il avait été trop inconstant. Comment pouvais-je m’en sortir dans de telles conditions ? Comment pouvais-je l’oublier quand il venait me parler sur MSN pour me faire par exemple des compliments sur mes tenues sexy ? J’ai donc décidé de ne pas abandonner, et de tout faire pour le reconquérir ! C’était la seule possibilité que j’envisageais. Je n’arrivais pas à l’oublier, il ne m’avait jusqu’à présent pas aidée à l’oublier. Les choses étaient donc claires pour moi, je devais trouver une "stratégie" pour le reconquérir.
Mon idée délirante était de lui consacrer un mois de décembre "original". Le 1er décembre, je lui ai transmis une invitation chez moi par l’intermédiaire de mon blog, pour une soirée que j’organisais le 10 décembre. J’ai préparé une magnifique table, un délicieux repas et je me suis habillée en tenue sexy de Mère Noël. J’étais stressée au cours de cette soirée car je préparais ça depuis fin octobre. Tout s’est à peu près bien passé, même si je n’ai pas eu le temps de lui faire la dernière surprise que j’avais prévue. A la fin du repas, je lui ai donné une lettre pour lui dire que je l’aimais encore, que je voulais le reconquérir. Cette lettre n’a évidemment servi à rien, et a même déclenché de violentes réactions de sa part la semaine suivante. Il m’a répété avec une grande exaspération qu’il ne m’aimait pas. Avant les vacances de Noël, je lui ai dit que j’aimerais bien que nous puissions reprendre une relation sereine et que j’attendais qu’il fasse un geste vers moi.
Ainsi, le lundi 22 décembre, il a proposé que nous passions la journée ensemble. Nous avons déjeuné puis fait les magasins tous les deux jusqu’au soir. J’ai adoré cette journée, je me sentais bien. Quand il m’a déposée chez moi le soir, il m’a présenté des excuses pour son comportement pas très sympa de la semaine précédente. Cela m’a touchée car il semblait sincère. Une semaine plus tard, je lui ai proposé de dîner avec moi. Il a accepté et nous sommes allés dans mon restaurant préféré à Nice. Il a apprécié le repas, j’étais contente qu’il aime autant ce restaurant que moi.
En janvier et en février, notre relation a de nouveau été très tendue pour des raisons que je ne peux pas détailler ici car elles concernent sa vie privée. Cela a donné lieu à de désagréables explications, et finalement, à un mail odieux de sa part mi-février. Il m’a dit dans ce mail qu’il ne m’aimait plus et que mon comportement l’exaspérait mais il a de nouveau été incohérent car il m’a aussi dit qu’il pensait à moi tous les jours malgré tout. Je n’ai pas prêté attention à cette bizarrerie. A la fin de son mail, il me disait que c’était sa dernière tentative pour avoir une relation sereine avec moi, et que si cela me marchait pas, il couperait les ponts, définitivement.
J’ai donc décidé de m’effacer. J’espérais des excuses de sa part car il avait été très agressif. Les jours passaient, et bien sûr, il ne s’excusait pas. J’ai évité toute conversation avec lui par MSN, mais c’est finalement lui qui a refait un pas vers moi début mars. De mon côté, je suis restée très prudente. J’ai soigneusement évité tous les sujets qui avaient été au cœur de nos disputes, je n’ai plus reparlé de notre relation. Bref, j’ai essayé d’être neutre. J’ai également essayé de plus penser à moi, sortir plus et me consacrer aux choses qui me plaisent : la cuisine, le sport, et même m’inscrire au permis moto (ce qui, vu mon état aujourd’hui, n’était pas l’idée du siècle :-) ). J’ai également rencontré quelques personnes nouvelles car j’avais besoin de changement. Je ne retrouvais pas dans ces personnes la complicité ou l’attirance que j’avais pu avoir avec lui, mais c’était déjà un petit pas vers "autre chose". Concernant son comportement à lui, je ne peux que le qualifier d’étrange. Des fois, j’avais l’impression d’être proche de lui, d’autres fois, je le trouvais plus distant. Je dirais qu’il était assez changeant, il devait avoir du mal à trouver ses marques pour établir une nouvelle relation avec moi.
Tout ceci nous mène en juin. Le dimanche 14 juin, j’ai fait ma colique néphrétique et le samedi 20 juin, j’ai eu mon accident de moto. Il a été un ami parfait, je n’ai absolument rien à lui reprocher. Il a été celui qui a le plus pris de mes nouvelles. Le problème, c’est que cet accident a tout fait basculer de mon côté. Quand j’étais par terre sur ce parking après ma chute, je pensais à lui. La nuit à l’hôpital après mon opération, je pensais encore à lui. En fait, je me suis rendu compte que mon accident aurait pu être bien plus grave et cela m’a fait prendre conscience des choses qui sont vraiment importantes pour moi. Et évidemment, la conclusion que j’en ai tirée, c’est qu’il faisait partie de ces choses importantes. Le vendredi 26 juin, un jour avant le fameux 27 juin qui est une date clé de notre relation, je lui ai fait transmettre un petit mot pour lui dire que je ne peux pas le forcer à m’aimer, mais qu’il ne peut pas me forcer à ne pas l’aimer. Le petit mot était accompagné d’un petit livre intitulé "Voilà pourquoi je t’aime". Je trouvais que c’était une jolie façon de lui redire ce que je ressentais. J’insiste bien sur le fait que dans mon petit mot, je ne lui demande rien, je n’attends rien de sa part car je suis consciente qu’il n’est plus amoureux de moi. Cela m’est égal. Ce qui compte pour moi, c’est qu’il sache ce qu’il représente pour moi. La seule chose qui m’inquiète, c’est que ma démarche le braque contre moi et qu’il refuse carrément de garder contact avec moi suite à ça.
Quelques jours après, je discute avec lui sur MSN. Il prend de mes nouvelles et propose de passer me voir un de ces jours. Je lui dis que je compte justement passer à Sophia dans la semaine et que cela pourrait être l’occasion. Ensuite, il en vient à parler spontanément de mon mot : il me remercie et me dit que c’était gentil. Je suis soulagée qu’il ne se soit pas braqué contre moi mais je ne suis pas stupide. Je comprends bien qu’il ne m’aime pas, je ne me voile pas la face et je change de sujet. Dans la semaine, je décide du jour où je compte passer à Sophia comme je l’avais prévu. Je le préviens pour savoir s’il veut passer me voir. Il accepte. Au dernier moment, je décide de ne pas y aller, parce que j’ai mal aux jambes et parce que je suis prise de panique à l’idée de le voir. Je l’aime, c’est clair, et ça me fait vraiment peur. Je lui envoie un SMS vague pour annuler, sans lui donner le motif de ce changement de dernière minute. A la fin de la semaine, je finis par lui envoyer un SMS pour lui expliquer que le motif de mon annulation, c’était mon amour pour lui et ma peur liée à cette situation.
Suite à ce SMS stupide, je préfère ne pas lui parler sur MSN, j’ai un peu honte de ce que j’ai fait. Je sors de mon mutisme le jeudi 9 juillet. Je vais lui parler sur MSN pour lui proposer d’aller à un feu d’artifices du 14 juillet avec moi, là où il veut. Il accepte sans hésiter. Le lendemain, nous nous mettons d’accord : il viendra me chercher à Nice à 17h30, nous irons manger à Cannes ensemble (c’est lui qui a proposé ce repas), puis nous irons voir le feu d’artifices qui illuminera la baie de Cannes. Après, il me raccompagnera à Nice.
Mardi 14 juillet, il vient me chercher un peu plus tard que prévu. J’étais un peu inquiète de son retard, j’avais peur qu’il ait eu un problème avec sa voiture, qui a déjà eu quelques pannes. Il arrive finalement, et nous nous dirigeons vers Cannes. Pendant le trajet, nous discutons de tout et de rien : de mon accident évidemment, mais aussi du boulot. Arrivés à Cannes, nous trouvons un restaurant indien qui nous tente et nous avons bien mangé, tout en continuant nos conversations, qui restent neutres. Je n’ai pas envie de gâcher notre soirée, d’autant plus que je sens parfois qu’il a la tête ailleurs. Nous quittons le restaurant juste à temps pour ne pas rater le début du feu d’artifices à 22h. J’apprécie ce spectacle. Cela me fait du bien d’être dehors et de passer un moment plus agréable qu’une consultation médicale :-) Après le feu d’artifices, il me raccompagne à Nice. Quand je sors de la voiture pour me diriger vers la porte d’entrée, je lui dis la gorge serrée que c’était gentil de sa part d’être venu. Il m’a poliment répondu que cela lui avait fait plaisir.
Dans la nuit qui a suivi cette soirée, je lui ai envoyé un mail pour lui redire ce qu’il représente pour moi. Je lui dis que je sais bien que cela ne changera rien de son côté. Je sais tout cela depuis bien longtemps. Je lui parle aussi de mes peurs, en particulier la peur qu’il se braque contre moi, qu’il décide de me sortir complètement de sa vie suite à ça. Ce n’est vraiment pas ce que je cherche, je suis certaine que je souffrirais encore plus s’il sortait de ma vie. Je sais, vous allez penser que je suis folle, que je n’arrête pas d’insister, qu’il doit en avoir marre, que le meilleur moyen de faire fuir un homme, c’est d’agir de la sorte. J’étais consciente de ce risque, j’étais terrorisée à l’idée qu’il veuille cesser tout contact. Mais j’étais aussi incapable de contenir plus ce que je ressentais car cela faisait des mois que je me taisais pour éviter les conflits. J’avais raison d’être inquiète. Nous avons parlé de cela sur MSN le 15 juillet. Il m’a notamment dit qu’il n’était pas à l’aise avec moi la veille car notre situation est ambiguë du fait que je suis amoureuse de lui. Je ne m’explique donc pas pourquoi il a accepté de venir et se faire en tout plus de 250 km pour passer une soirée qu’il risquait de ne pas apprécier. Il savait bien que je l’aimais, il aurait donc pu aisément éviter de me voir s’il se doutait qu’il allait être si mal à l’aise. Il m’a aussi dit qu’il ne m’aime pas. Je le savais, mais c’est trop dur de lire ça par MSN. Je trouve ce biais de communication assez inhumain, surtout pour dire de telles phrases. Dire "je t’aime" par MSN, ça fait perdre l’intensité du sentiment. Dire "je ne t’aime pas" sur MSN, ça accentue au contraire le désintérêt de la personne qui l’écrit. Il s’est définitivement braqué quand j’ai insisté pour connaître sa situation sentimentale actuelle. J’avais besoin de savoir ce qu’il en était, car dans mon idée, c’était un moyen de m’aider à faire le deuil de notre histoire. Il n’a pas voulu me répondre. J’ai essayé de le contacter par téléphone suite à cela. Son téléphone était éteint. Dès qu’il risque une confrontation, il fuit, et j’ai malheureusement la mauvaise habitude de ne pas me contenter d’accepter la fuite sans agir. J’ai fini par lui envoyé un mail le 15 au soir. C’était une sorte d’adieu, je lui souhaitais de trouver un bonheur durable et je lui disais que je ne chercherais plus à m’immiscer dans sa vie privée. La sanction a été fatale. Il a très mal pris ce mail, et j’avoue que je ne comprends vraiment pas pourquoi, puisque j’y reconnaissais mes torts. Au lieu de me pardonner cet ultime délire de ma part, il m’a transmis un mail d’exaspération et m’a supprimée de sa liste MSN. Ce que je craignais le plus est donc arrivé. Il ne veut plus jamais être en contact avec moi. Je sais que j’ai de nombreux torts dans cette histoire, je suis même sûre que même vous mes lecteurs fidèles, vous devez vous dire que vous avez de la chance de ne pas traîner un boulet comme moi dans votre vie. Mais je suis triste. J’aurais aimé qu’il me souhaite d’être heureuse comme je le lui avais souhaité. J’aurais aimé qu’il me dise que je suis quelqu’un de bien et que je mérite de trouver un homme qui m’aimera et qui m’apportera ce que j’attends. J’en viens à me demander ce qu’il a bien pu me trouver l’an dernier. Je me demande aussi pourquoi il ne m’a pas freinée dès la réception de mon mot et de mon livre du 26 juin. Cela aurait évité que j’en remette plusieurs couches derrière.
Quand je compare cette situation avec celle dans laquelle je suis avec mon ex-compagnon que j’ai abandonné l’an dernier, je constate que même si ce n’est pas très facile tous les jours, j’arrive à garder un semblant de relation avec lui. Il ne se passe pas un jour sans que nous nous donnions des nouvelles. Je ne conçois pas de rompre tout contact avec lui. Il a été important pour moi, et même si des prises de tête sont inévitables, je suis quasiment certaine que je ne lui demanderai jamais de sortir de ma vie.
Pour en revenir à l’homme qui a été le sujet de ce très long texte, j’admets que je suis vraiment dépitée d’en être arrivée à cette situation. Heureusement que des amis sont là pour m’aider à franchir cette étape. Ils ont l’habitude de me ramasser à la petite cuillère depuis des mois. Je suis très inquiète de la suite des événements car je vais le croiser au boulot. J’ai peur d’affronter son regard, de subir son indifférence. J’avais sincèrement envie de le garder comme ami, même si c’est dur pour moi. Comme je l’ai dit plus haut, je trouve que c’est quelqu’un de génial malgré tout ce qui s’est passé. Les qualités qui m’ont fait tomber amoureuse de lui n’ont pas disparu et pour moi, c’est suffisant pour avoir envie de le garder dans mon entourage. Je sais que je ne peux pas le forcer à m’aimer, je sais aussi que je ne peux pas le forcer à maintenir un contact qui lui gâche la vie. Je pleure en écrivant ces dernières lignes. Je m’en veux d’être si entière, d’aller au bout de mes idées même quand tout est perdu. Je m’en veux de ne pas réussir à arrêter de l’aimer, ce serait tellement plus simple, il aurait accepté de me garder comme amie et nous aurions été tous les deux gagnants.
Voilà, cette longue confession est maintenant terminée. C’était très dur, très pénible, j’y ai passé la journée (avec ma seule main valide), j’ai beaucoup pleuré, j’ai fait le bilan de tous mes torts, de toutes les bêtises que j’ai faites pendant un an. Je suis consciente de tout cela. Il faut à présent que je laisse le temps au temps...
Commentaires :
Re:
Mon comportement a été excessif notamment quand je lui ai demandé des détails sur sa situation sentimentale actuelle. Il ne voulait pas en parler, j’ai insisté et il n’aime pas quand je tente de m’immiscer dans sa vie privée. Je pense que nous sommes très différents sur ce point : je n’ai aucun mal à parler de ma vie privée (la meilleure preuve est l’existence de ce blog) alors que lui est très discret sur ce point. Toujours est-il que mon insistance l’a suffisamment dérangé pour qu’il souhaite rompre tout contact. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ce n’est pas forcément étonnant quand on regarde toutes les prises de tête précédentes dans le même genre. Néanmoins, je ne suis pas la seule à avoir des torts dans cette histoire. Je pense que mon récit retrace bien mes torts, mais aussi les siens.
Concernant ma volonté sans limites de tenter de le reconquérir, elle est due au fait que notre relation a été vraiment intense. J’espère que ses "je t’aime" et toutes ses belles paroles étaient sincères. Son amour et son enthousiasme pour notre relation m’avaient totalement envoûtée. Si cette relation m’avait semblé pourrie, je n’aurais jamais insisté autant. De plus, même si la rupture commence à dater, je n’ai jamais eu de vraies explications. Il m’a juste dit que finalement, notre relation ne lui convenait pas, mais je n’ai jamais réussi à savoir quels étaient exactement les problèmes, car en apparence, tout me laissait croire qu’il était heureux avec moi. Cette absence de "vraies" explications rend la rupture très difficile à digérer.
En conclusion, je ne sais pas si je suis "admirable" comme tu me l’écris. J’ai suivi mon cœur jusqu’au bout. J’ai les défauts de mes qualités : je suis entière, et cela me rend trop souvent excessive.
Chère CyCy,
On a probablement tous vécu les tourments de la passion, les joies, les angoisses, les larmes parfois les échecs qui l'accompagnent. Ton histoire apparait plus ambiguë et complexe qu'une simple passion, il me semble a la lecture de ton texte que tu sois peut-etre amoureuse de quelqu'un dont on peut se demander s'il n' a pas une déviance hystérique de type masculin. Dans ce cas je ne pense pas qu'il y a une solution raisonnée à envisager. je suis persuadé que tu es une femme extraordinaire.
En attendant tous les lecteurs sommes tous bien là t'aimer-:) et persuader que tu vas rencontrer bientôt quelqu'un qui t'aime.
Re:
Je ne sais pas exactement ce qu’est la "déviance hystérique de type masculin" dont tu parles. J’ai fait quelques recherches sur le net, et je ne suis vraiment pas sûre que cela soit l’explication.
Moi, je dirais simplement qu’il a démarré cette relation alors qu’il n’était pas encore prêt à accueillir l’amour dans sa vie. Je me dis qu’avec moi ou une autre, les choses auraient donc fini de la même façon. Si ça n’a pas marché avec moi alors que c’était génial, que notre complicité à tous les niveaux était exceptionnelle, avec qui cela aurait-il pu marcher ? Parfois, je me dis aussi qu’il avait juste besoin de se rassurer sur sa capacité à inspirer de l’amour à une femme. Je suis arrivée dans sa vie au bon moment pour cela.
Bref, je ne suis pas dans sa tête, je ne connaîtrai jamais les réflexions qui l’ont amené à préférer continuer sans moi, je ne peux donc qu’accumuler les suppositions sur ses revirements. Cela m’épuise de chercher à comprendre, et je sais bien que je n’y parviendrai pas.
hypothèse sur un détail
"C’était une sorte d’adieu, je lui souhaitais de trouver un bonheur durable et je lui disais que je ne chercherais plus à m’immiscer dans sa vie privée. La sanction a été fatale. Il a très mal pris ce mail, et j’avoue que je ne comprends vraiment pas pourquoi, puisque j’y reconnaissais mes torts. Au lieu de me pardonner cet ultime délire de ma part, il m’a transmis un mail d’exaspération et m’a supprimée de sa liste MSN. "
Bon. On va supposer que toute sa démarche ne résulte pas d'une intention malhonnète. On considère donc qu'il est surtout perdu dans ses problèmes psychologiques.
D'autre part, ses précédentes relations ne lui auraient pas apportées de grandes satisfactions.
La probabilité que sa vie sentimale ait été un vide complet depuis sa rupture est donc très consistante. De fait, il aurait constaté, sans l'avouer, qu'il était incapable de te remplacer.
Dans ce contexte, lorsque tu lui souhaite de réussir sa vie sentimentale, tu lui aurait fait deux choses:
-d'une part tu aurait tourné le couteau dans la plaie, en ironisant sans le savoir sur son incapacité à construire une relation satisfaisante et durable
-d'autre part, en lui souhaitant gentiment "bon vent", tu lui signifie implicitement que toi tu peux te passer de lui (ce qui remet un tour de couteau dans la plaie)
Il faudrait relire son mail de réponse pour y chercher entre les lignes s'il n'y révèle pas un peu cette disposition d'esprit.
Re: hypothèse sur un détail
Son mail de réponse, j’ai beau le lire et le relire, je n’y trouve que de l’agacement et de l’exaspération car il me reproche de ressasser encore et encore tout ce qui concerne notre relation et d’insister pour connaître les détails de sa vie privée. Son mail me semble très agressif alors que dans le mien, je reconnais clairement que j’ai dépassé les bornes avec mes trop nombreuses déclarations d’amour depuis fin juin et avec mes questions sur sa vie privée. Sa réaction radicale à mon mail (me supprimer de sa liste MSN) me blesse énormément, car je pensais que mon mail permettrait de calmer le conflit. Sa colère est sans aucun doute due à l’accumulation de mes excès passés et présents. J’avoue que ce soir, j’ai les idées très confuses concernant sa réaction. La seule chose qui est sûre, c’est que sa décision radicale m’attriste.
Re: hypothèse sur un détail
Ma première réaction a été d'être un peu surpris que tu ne confirmes pas mon analyse, car je ne vois pas quelle autre serait plausible. Cela dit, je n'ai pas non plus de preuves allant dans mon sens.
Et surtout, je n'ai pas réalisé que "lire entre les lignes" n'était pas tellement réalisable. Il y faut une grande réceptivité et neutralité d'esprit, dispositions qui ne tesont naturellement pas faciles en ce moment. En plus, j'ai oublié que ta vision des choses n'es pas du tout freudienne, alors que dans mon esprit "ligne entre les lignes" pouvait aussi signifier, par exemple, chercher dans son texte un jeu de mot involontaire, ou bien se demander si telle partie de son propos dont le fondement nous paraitrait étrange, ne serait pas au fond une transposition, dans un autre cadre, de ce qu'il pense au fond de lui-même. Manière d 'à la fois satisfaire le besoin universel d'exprimer ce que l'on a sur le coeur, et satisfaire son besoin tout personnel de ne pas se dévoiler.
Enfin bon, j'étais intervenu sur ce détail dans l'espoir de faire émerger un ilot de logique dans toute cette confusion. A propos, ne t'affoles pas de te voir confuse. Tu tiens énormément à une personne qui elle-même dans la plus grande confusion. On pourrait dire qu'il y a une sorte de contamination.
La clé de l'affaire, c'est que tu le prends au sérieux. C'est naturel puisque tu l'aimes, tu l'estimes. Comment ne pas le prendre au sérieux?
Mais ce qui est naturel n'est pas toujours sensé. Lorsqu'au bout d'un mois il t'annonce ses doutes, une réaction sensée aurait été de répondre "Attends une minute! Qu'est-ce que c'est que ce cirque que tu me fait là? Tu aurait pu y réfléchir avant. Je ne suis pas une chose que l'on prend et jette au gré de son humeur, donc tu me dois au minimum d'expliquer les raisons de ton départ.". Et tu aurais du penser (le dire n'étant pas très utile): "S'il ne s'explique pas, c'est un charlot".
Je comprends bien qu'il ne t'était pas évident de réagir ainsi. Mais tu aurais du y penser, sans le faire. J'ai l'impression que justement, tu ne l'a pas même pensé, comme si une part de toi-même avait par avance accepté un scénario dans lequel il allait te rejetter à cause de tes fautes. Et cette même part de toi-même agit maintenant lorsque tu lui réclame explications et estime; au fond tu as envie surtout qu'il te pardonne, et pas spécialement envie qu'il justifie son départ (car dans ce dernier cas, tu verrais probablement que tes fautes (immenses, certes) ne comptent pas vraiment, et le scénario s'écroulerait.).
Mais il n'est pas la personne adéquate. Il est très probable qu'il ne sera jamais en mesure de débloquer la situation, et tu risques donc de gaspiller encore une fraction non négligeable des années qui sont devant toi..
Re: hypothèse sur un détail
Je ne sais pas par où commencer parce que ton message m’a beaucoup fait réfléchir, et j’ai attendu d’être seule et au calme pour prendre le temps d’essayer de mettre tout ça en forme. Je ne suis pas forcément objective parce que les derniers événements sont encore "frais" donc je suis preneuse si tu as d'autres avis :-)
Tu me dis au début de ton message que tu ne vois pas quelle autre analyse que celle que tu avais proposée serait plausible. J’en trouve malheureusement une autre. Début juin 2008, je tombe amoureuse d’un homme. Nous sortons ensemble fin juin 2008, et début août 2008, il a des doutes sur notre relation. Malgré ses doutes, l’histoire survit tant bien que mal jusqu’à fin septembre 2008. Nous sommes en juillet 2009. J’ai été intensément heureuse pendant un mois l’an dernier et depuis, j’ai lutté de façon insensée pour un homme qui ne m’aime plus. Quel homme n’en aurait pas marre ? L’explication à son exaspération, c’est la lassitude. Pour lui, cette histoire est apparemment de l’histoire ancienne depuis très longtemps, voilà tout. J’ai beau avoir tout tenté, je suis bien consciente que je ne peux pas forcer quelqu’un à m’aimer et je ne peux pas le forcer à recevoir mes déclarations d’amour. Je me rends compte qu’en disant ça, je m’attribue l’entière responsabilité de son exaspération...mais tu as raison, tout ne peut pas être de ma faute, il y a forcément des trucs qui clochent de son côté, mais lesquels ? Il est devenu si "insaisissable" pour moi que je ne peux pas m’avancer.
Tu me parles de "lire entre les lignes" de son dernier mail et effectivement, je ne suis pas objective, donc je ne trouve pas d’indices particuliers. Je dois donc me contenter du message clair et non caché, qui est celui de l’exaspération. Je crois que j’ai encore besoin de temps pour sortir de la confusion dans laquelle je suis.
Tu m’expliques que j’aurais dû lui dire au moment où il a commencé à douter que je n’étais pas un jouet qu’on prend et qu’on jette et qu’il me devait des explications. Rassure-toi, au moment des faits, je lui ai dit tout ça. C’était au début du mois d’août 2008, je venais de mettre un terme à ma relation avec mon ex-compagnon parce que je voulais me consacrer à mon nouvel amour, et j’étais sûre et certaine de mon choix. J’avais besoin qu’il me soutienne dans ce moment difficile, et c’est là qu’il s’est défilé. Il a arrêté du jour au lendemain de me dire "je t’aime", il m’a parlé de ses doutes. Au départ, il apparaissait surtout qu’il avait peur de s’engager, chose que je pouvais comprendre. Ceci dit, je ne lui réclamais aucun engagement autre que la fidélité, qui était d’ailleurs naturelle pour lui. Je ne pensais pas lui faire peur par mon comportement, mais est-ce que je lui ai envoyé des signaux effrayants ? Peut-être, je n’en sais rien ! Je sortais moi-même d’une relation longue et j’avais envie de ne pas brûler les étapes avec lui et de prendre mon temps...Il n’a peut-être pas vu les choses de cette façon. Pourtant, je pensais tout faire pour tenter de le rassurer. Quand il m’a dit en octobre que tout était vraiment fini et qu’il ne m’aimait plus, son explication était de me dire que certains amours sont "des feux de paille" et que ça ne pourrait pas marcher entre nous. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Uu an après, je n’en sais pas plus, juste que notre relation ne lui "convenait pas". Quand je lui demande ce qu'il attend d'une relation, il dit qu'il n'en sait rien. En fait, la seule certitude, c'est qu'il ne me veut pas moi. Tu me dis que j’aurais dû penser : "S'il ne s'explique pas, c'est un charlot". Oui, l’an dernier, je l’ai pensé, je l’ai pensé très fort, et en des termes encore moins élogieux que "charlot". Je l’ai trouvé lâche et détestable. Je l’ai trouvé irrespectueux de moi et de ce que représentait notre relation, après tout le bien qu’il en avait pourtant dit. J’ai eu l’impression d’être moins qu’une merde en me faisant traiter comme ça. Oui, j’ai été affreusement en colère contre lui, oui, je le lui ai caché pour ne pas envenimer les choses. Cette colère est passée depuis...
Tu me dis qu’"une part de moi-même avait par avance accepté un scénario dans lequel il allait me rejeter à cause de mes fautes". Honnêtement, quand j’étais avec lui pendant notre merveilleux premier mois, je n’ai pas pensé une seule seconde qu’il me laisserait. Jamais. Pas une fois. Pour moi, c’était même inconcevable. On vivait une histoire exceptionnelle, il n’arrêtait pas de me dire à quel point il était heureux et je n’aurais pas pu imaginer qu’il allait changer d’avis. J’admets que j’ai fait quelques erreurs pendant notre premier mois, parce que j’étais dans une situation difficile puisque pas officiellement séparée de mon ex-compagnon. Mais je crois que ces erreurs-là étaient acceptables, car à côté de ça, je lui ai donné tout mon amour et je l’ai rassuré sur ce qu’il représentait pour moi.
Aujourd’hui, je me suis fait une raison, je sais que je n’aurai jamais d’explication à cette rupture, je me contente donc d’accepter le fait que cela ne lui convenait pas. Je ne sais pas s’il m’a vraiment aimée. Là encore, je suis consciente que je ne le saurai jamais. Moi, j’ai été sincère jusqu’au bout et ça me suffit, le reste n’a plus trop d’importance.
Tu dis que j’ai envie qu’il me pardonne. Oui, j’admets, j’aimerais qu’il me pardonne mes excès depuis le 26 juin 2009. J’essaie de me mettre à sa place et j’arrive à comprendre que cela est difficile de recevoir de l’amour dont on ne veut plus depuis très longtemps. Oui, j’ai exagéré. Mais une fois de plus, je ne peux le forcer à rien. Il me pardonnera seulement s’il en a envie...
Mon long récit date de la semaine dernière, et je suis toujours aussi perdue. J’essaie de me changer les idées mais j’y pense souvent malgré tout. Pour l’instant, je n’ai rien "conclu". J’écrirai peut-être quelque chose ici quand j’y verrai plus clair.
Re: hypothèse sur un détail
Si tu es preneuse d'autres avis, je suis donneur, si tu penses que cela pourrait enrichir ta réflexion. J'aurai aussi quelques questions, ce n'est pas moins stimulant, et puis cela m'éviterait de causer en étant un peu à coté de la plaque à cause de données incomplètes.
Il serait plus confortable d'échanger par mail, mais je ne vois pas où l'on peut t'écrire, il faudrait que tu me fasses un Coucou! à mon adresse mail (je suppose que tu peux la voir avec ce commentaire)
Re: hypothèse sur un détail
Et bien non, je ne vois pas ton adresse mail affichée avec tes commentaires. En fait, quand tu postes un commentaire et que tu remplis le champ de l’adresse mail, celle-ci est utilisée pour te prévenir quand tu as une réponse à ce que tu as posté mais moi, même en tant qu’administratrice, je n’accède pas à cette information. Ce n’est pas grave, je te laisse mon adresse mail spéciale blog si tu as envie de m’écrire : ***@***.**
AboveTheClouds
Mais je ne trouve pas que ton comportement a été excessif ou inadapté, pas du tout. Ne regrette pas tes tentatives, il faut toujours essayer, pour ne pas abandonner trop tôt. Tu y as mis tout ton coeur et ta force, et je trouve ça admirable.On n'a jamais tort d'aimer. Je pense que tu mérites un homme extra, même si en ce moment tu dois avoir du mal à penser à un autre que lui.
Courage pour surmonter tout ça...